Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
« Charlie Hebdo » republie les caricaturesdu prophète Mahomet qui avaient fait du journal la cible des djihadistes
« Nous ne nous coucherons jamais. Nous ne renoncerons jamais », a justifié le directeur du journal, Riss, alors que s’ouvre mercredi le procès des attentats de janvier 2015.
L’attentat du 7 janvier 2015 a fait onze victimes au sein de la rédaction de « Charlie Hebdo », ainsi qu’un policier, Ahmed Merabet, tué dans la rue peu après. STÉPHANE DE SAKUTIN / AFP
Alors que s’ouvre, mercredi 2 septembre, le procès historique des attentats de janvier 2015,Charlie Hebdo republie les caricatures du prophète Mahomet qui avaient fait de l’hebdomadaire satirique une cible des djihadistes, a annoncé mardi le journal.
« Nous ne nous coucherons jamais. Nous ne renoncerons jamais », justifie le directeur de Charlie Hebdo, Riss, dans le numéro dont la couverture reprend ces caricatures, en kiosques mercredi et accessible en ligne mardi à midi. « La haine qui nous a frappés est toujours là et, depuis 2015, elle a pris le temps de muer, de changer d’aspect pour passer inaperçue et poursuivre sans bruit sa croisade impitoyable », assure Riss.
Douze victimes
Ces douze dessins, publiés initialement par le quotidien danois Jyllands-Posten en 2005, puis par Charlie Hebdo en 2006, montraient le Prophète portant une bombe au lieu d’un turban, ou en personnage armé d’un couteau flanqué de deux femmes voilées de noir.
Outre ces caricatures danoises, la « une » du prochain Charlie Hebdo, sous le titre « Tout ça pour ça », reprend également une caricature du Prophète signée par son dessinateur Cabu, tué dans l’attentat du 7 janvier 2015, qui a fait douze victimes. Dans ce même numéro, la rédaction explique :
« On nous a souvent demandé depuis janvier 2015 de produire d’autres caricatures de Mahomet. Nous nous y sommes toujours refusés, non pas que cela soit interdit, la loi nous y autorise, mais parce qu’il fallait une bonne raison de le faire, une raison qui ait un sens et qui apporte quelque chose au débat. Reproduire cette semaine de l’ouverture du procès des attentats de janvier 2015 ces caricatures nous a alors semblé indispensable. »
La décision de Charlie Hebdo de republier ces dessins, juste au moment de l’ouverture du procès historique, est extrêmement forte.
«Diffamation», «injures racistes»: que risquent au tribunal Zemmour et Valeurs actuelles dans l’affaire Obono?
Valeurs actuelles dans la tourmente. Le récit fictif publié par l’hebdo, portraiturant Danièle Obono en esclave africaine, leur vaudra un procès. Éric Zemmour, qui a pris part à la polémique, pourrait aussi être menacé pour ses accusations à l’encontre de l’élue LFI. Mais que dit le droit? Analyse avec l’avocat Henri de Beauregard.
En France, pas de rentrée sans polémique: le récit de politique-fiction de Valeurs actuelles, qui dépeint la députée France insoumise Danièle Obono en esclave africaine au XVIIIe siècle a offert aux Français la prise bec de fin d’été. Un essai qui a fait l’objet d’une condamnation quasi unanime de la classe politique, et ce jusqu’au Président de la République, qui a appelé l’élue insoumise pour l’assurer de son soutien. Le parquet de Paris a même ouvert une enquête préliminaire pour «injures à caractère raciste» après la publication jeudi dans l’hebdomadaire de cette «politique fiction.»
Au niveau médiatique, c’est plus flou. Si la majorité des observateurs qui ont commenté l’affaire ont réprouvé ce papier, certaines voix réfractaires se sont opposées à la condamnation morale. C’est le cas d’Élisabeth Levy chez Pascal Praud, mais aussi d’Éric Zemmour, dans la l’émission de CNews, «Face à l’info».
Zemmour sera-t-il condamné pour diffamation?
Et ce dernier n’y est pas allé de main morte, affirmant «avoir vu madame Obono dire tout son amour pour Mohamed Merah». Pourtant, aucune trace d’une telle déclaration de la part de la députée insoumise. Certains font mention d’un tweet «j’aime Merah» qu’elle aurait «aimé», mais aucune trace d’un tel tweet, malgré de scrupuleuses recherches sur le réseau en question et dans la presse.
Une accusation grave qui risque fort de provoquer des retombées judiciaires en cas de poursuite de la part de Danièle Obono. Afin de comprendre si le polémiste est en tort et ce qu’il risque, Sputnik France a tendu le micro à Henri de Beauregard, avocat au barreau de Paris, agréé auprès de la Cour pénale internationale, ancien secrétaire de la Conférence. Et pour lui, en cas de procès, si Éric Zemmour n’arrivait pas à prouver que la députée a bien prononcé ou soutenu ces mots, il pourrait aller au-devant d’une condamnation:
Éric #Zemmour dans #Facealinfo sur #Obono : «J’ai vu Madame Obono refuser de dire Vive la France. J’ai vu Madame Obono organiser des réunions interdites aux blancs. J’ai vu Madame Obono dire son amour pour Merah… Nous avons le devoir de la combattre!»
Philippe Val* : “Tout le monde nous applaudissait contre les catholiques, les intellectuels de gauche et les journaux bien-pensants nous ont lâchés quand on a publié les caricatures de Mahomet”
"Quand on a publié contre les catholiques il y a eu des procès mais il n'y avait pas de violence. Tout le monde nous applaudissait. Quand on a publié les caricatures de Mahomet les intellectuels de gauche et les journaux bien-pensants nous ont lâchés."
* Philippe Val, né le à Neuilly-sur-Seine, est un journaliste, chroniqueur, humoriste, écrivain, auteur-compositeur-interprète et chansonnier français. Il a été à la tête du journal Charlie Hebdo durant dix-sept ans, en tant que rédacteur en chef (1992-2004) puis comme directeur de publication (2004-2009), puis a dirigé France Inter de 2009 à 2014.
Chaunu : “C’est plus facile de dessiner des prêtres pédophiles que de dessiner sur l’Islam”
…]
France Bleu Cotentin : Est-ce que vous avez le sentiment de faire un métier à risque ?
Emmanuel Chaunu : Non. Il n’y a pas que les caricaturistes qui ont été massacrés dans ces attentats. Cette histoire-là, elle nous pendait au nez. Il ne faut pas oublier qu’il y avait eu les attentats de Toulouse avant dans une école. On s’y préparait, mais comme toujours on ne veut pas y croire. Mon métier, je le pratique sans peur d’autant que je ne travaille pas dans un journal satirique.
Il faut appeler un chat un chat
Même sans être dans un média satirique, y a-t-il certains sujets que vous refusez d’aborder dans vos dessins ?
Oui, l’Islam. Il faut appeler un chat un chat. On dit les religions, mais non. Il y a un problème avec l’Islam radical. C’est beaucoup plus facile de dessiner des prêtres pédophiles que de dessiner sur l’Islam. Pourquoi ? Parce qu’il y a un grand courant qui est né au 19e siècle, le Salafisme, un courant de l’Islam radicale qui devient politique et qui a décidé de faire sa loi. Bien sûr tous les musulmans ne sont pas dans cette frange-là. Et les premières victimes de cet Islam radical ce sont les musulmans.
LCI écarte Geoffroy Lejeune, le directeur de la rédaction de « Valeurs actuelles », de son antenne
La chaîne info du groupe TF1 marque sa désapprobation à l’égard de la publication par l’hebdomadaire d’une « politique-fiction » à caractère raciste représentant Danièle Obono en esclave.
Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de « Valeurs actuelles », lors d’un débat sur l’Europe à Paris, en avril 2019. LIONEL BONAVENTURE / AFP
Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, n’aura plus son rond de serviette sur LCI. Ainsi en ont décidé les dirigeants de LCI et TF1 dimanche 30 août, alors que la publication par l’hebdomadaire d’une fiction représentant la députée (La France insoumise, LFI) de Paris Danièle Obono en esclave, collier en fer autour du cou, soulevait une vague de protestations unanimes de la part de la classe politique.
« En tant que citoyen, j’estime que ce qu’a fait Valeurs actuelles est indigne de notre époque. Jusque-là, la présence sur LCI de Geoffroy Lejeune pouvait se justifier dans les débats d’idées, où tous les courants s’expriment. Mais cet excès de Valeurs actuelles contrevient à notre ligne et à nos valeurs. Il ne sera plus chroniqueur sur LCI. C’est la décision qui a été prise ce week-end par Fabien Namias [directeur général adjoint de LCI] et Thierry Thuillier [directeur général] », explique Gilles Pélisson, le PDG de TF1 dans un entretien accordé au Monde.
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R. Malka, avocat de Charlie Hebdo : “Mme Obono avait déclaré avoir les yeux secs devant les morts de Charlie Hebdo”
Richard Malka : "Mme Obono avait les yeux secs devant les morts de #CharlieHebdo. Et M. Mélenchon, qui n'avait pas assez de trémolos dans la voix aux obsèques de Charb, est à la fois Obono et Charb. Je ne sais pas comment il fait." #AttentatsJanvier2015#le79Inter
26% des Musulmans de 15-24 ans ne condamnent PAS l’attentat contre Charlie Hebdo
A l’occasion de l’ouverture du procès des attentats de janvier 2015, Charlie Hebdo a commandé à l’Ifop une grande enquête afin de mieux cerner l’état de l’opinion sur les combats menés par le journal satirique ces dernières années (ex : liberté d’expression, critique des religions, primauté des valeurs républicaines sur les préceptes religieux…) mais aussi le regard que les Français de diverses confessions portent sur les auteurs de la tuerie qui décima alors sa rédaction.
Thibault de Montbrial : “La question des mineurs isolés est un problème de sécurité publique, ils sont souvent à l’origine des drames à Bordeaux, Rennes, …”
"Partout en France, la question des mineurs isolés est un problème de sécurité publique. Il faut mettre en place une lutte intransigeante contre l'immigration clandestine. On peut lutter contre les conséquences mais c'est encore mieux de limiter les causes."
#Ensauvagement : Dupont Morettidans le déni ? Sylvie, psychothérapeute : son refus d'utiliser le terme "est un très mauvais signal. Ce n'est pas une question de politique mais d'analyse sociétale". #BrunetDirect avec @ericbrunet au 01.41.41.10.20 sur
Sylvie, psychothérapeute : "Le terme peut choquer mais il est tout à fait justifié [...] La violence est de plus en jeune et c'est la non-conscience des actes commis".
Sylvie, psychothérapeute, sur la "victimisation" : "Ça englobe tout un problème sociétal : la frustration n'est plus tolérée du tout, ce 'tout' qui tue".
Selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, plus de 8 000 personnes sont surveillées pour radicalisation à caractère terroriste sur le territoire.
Plus de 8 000 personnes (8 132) sont à ce jour inscrites au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), a annoncé lundi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
En déplacement au siège de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), Gérald Darmanin a souligné que la menace terroriste “demeurait extrêmement élevée sur le territoire”, en précisant que le “risque terroriste d’origine sunnite demeurait la principale menace à laquelle est confronté notre pays”.
[…]
C’est “la menace endogène (projets d’actes terroristes élaborés sur le territoire, NDLR) qui est “la plus prégnante et la plus forte”. “Elle est nourrie par la propagande des groupes terroristes, inspirée des vétérans du Jihad mais également par l’emprise que les tenants d’un islam radical s’efforcent d’avoir dans certains de nos quartiers”, a-t-il ajouté.
Le ministre a estimé que “la menace représentée par des individus adeptes de l’islam radical (…) deven(ait) un défi croissant pour les services de renseignement qui assurent aujourd’hui le suivi de 8 132 individus inscrits au FSPRT”.
[…]
Abordant la question de la libération prochaine des “505 détenus terroristes islamistes en lien avec la mouvance islamiste”, auxquels il a ajouté “702 détenus de droit commun susceptibles de radicalisation”, il a fait valoir qu’il s’agissait d’un “défi sécuritaire majeur”. “En 2020, a-t-il dit, les prévisions de libération sont évaluées à 45 détenus pour des faits d’association de malfaiteurs terroristes”, et en 2021 à “63 terroristes islamistes condamnés”.
Fonctionnaires voilées à Molenbeek, le conseil communal veut accélérerle tempo..
Le conseil communal de Molenbeek-Saint-Jean, commune bruxelloise actuellement dirigée par la socialiste Catherine Moureaux, a voté en faveur d’une motion ouvrant la voie à la neutralité inclusive (ou “neutralité d’ouverture”) autorisant selon des critères encore à définir le port de signes religieux dans l’administration communale.
L’objectif : permettre l’engagement, parmi les fonctionnaires de la commune, de personnes affichant des signes religieux, en l’occurrence le voile islamique. La commune de Molenbeek comporte en effet une importante population de confession musulmane. En vertu du règlement de travail des agents communaux, l’accès à la fonction publique locale n’est actuellement pas possible pour les personnes portant le voile. Les autorités molenbeekoises (excepté le MR, partenaire de majorité, qui a voté contre la motion sauf une abstention) souhaitent modifier ce règlement de travail afin de changer la donne. (…)
Ecole islamique à Bruxelles, une dizaine d’enseignants virés sans explication
Ce mardi matin, une professeur (anonyme) se rend à l’école La Vertu pour recevoir ses nouvelles attributions et ses horaires. Mais quand elle arrive dans le bureau de la directrice, c’est l’incompréhension. “J’apprends que j’ai perdu mes heures et que le PO me remercie”, nous confie l’enseignante. On lui demande de quitter les lieux dans les 15 à 20 minutes. “On nous a dit au revoir et merci. Sans explication”. Professeur depuis cinq ans, elle compte bien faire valoir ses droits pour récupérer son poste. “On essaye de faire taire les travailleurs et on tape sur les grosses têtes”, ajoute-t-elle.
Elle n’est pas la seule à apprendre son licenciement ce 1er septembre. D’après un de ses collègues, ils sont une dizaine dans ce cas. “Ils ont écarté tous ceux qui exprimaient leur avis par rapport aux décisions prises. Nous avions deux délégués syndicaux. L’un a été placé dans une autre école et l’autre vient d’être licencié”, explique-t-il.
Lui aussi a appris son licenciement au pied levé. Après l’ annonce de plusieurs départs dans les bureaux, des membres de la direction sont sortis du bâtiment avec un ton menaçant. “J’ai dit qu’ils n’avaient pas à avoir un ton menaçant, ils m’ont demandé de partir “, nous raconte-t-il.
États-Unis : 19 familles noires achètent 40 hectares pour créer “une ville sûre pour les Noirs”
Un groupe de 19 familles noires a acheté 40 hectares à Toomsboro, en Géorgie, pour planter les graines d’une nouvelle ville prospère.
L’agent immobilier basé en Géorgie Ashley Scott a lancé “The Freedom Georgia Initiative” avec son amie, entrepreneuse et investisseuse, Renee Walters. Dans un éditorial publié sur Blavity, Scott a déclaré que c’est la mort tragique d’Ahmaud Arbery, un jeune homme noir qui a été tué alors qu’il faisait du jogging, qui l’a inspirée à rechercher une thérapie et finalement à établir une communauté en Géorgie où les Noirs pourront se sentir en sécurité.
«J’ai demandé conseil à un thérapeute noir et cela m’a aidé. Cela m’a aidé à réaliser que ce dont nous souffrons en tant que Noirs, c’est un traumatisme racial. Nous sommes confrontés au racisme systémique », a écrit Scott. «Nous sommes confrontés à des problèmes profondément enracinés qui nécessitent plus que de manifester dans les rues. Il faudra pour nous, en tant que peuple, comme le rappeur et activiste d’Atlanta Killer Mike l’a si éloquemment dit: «Tracer, planifier, élaborer des stratégies, organiser et mobiliser». C’est donc ce que j’ai fait avec ma bonne amie Renee Walters, entrepreneuse et investisseuse. »
Après avoir lancé leur initiative Freedom Georgia, Scott et Walters ont assisté aux réunions du conseil municipal local. Ensuite, elle et 19 autres familles se sont réunies pour acheter une grande quantité de terres à Toomsboro.
«Nous avons pensé que nous pourrions essayer de réparer un système défectueux, ou nous pourrions repartir à zéro», a-t-elle écrit. «Fonder une ville qui pourrait être un brillant exemple du changement que vous voulez voir. Nous voulons être plus impliqués dans la cration de la vie que nous voulons vraiment pour nos familles noires, et peut-être, créer une richesse générationnelle pour nous-mêmes en investissant dans la terre. Investir dans la création d’une communauté construite autour de nos valeurs et croyances fondamentales. »
Scott prévoit de pourvoir leurs terres nouvellement possédées d’agriculteurs, de vendeurs, de fournisseurs et d’entrepreneurs noirs. Sur la page Facebook de Freedom Georgia, il est écrit qu’ils «espèrent être un modèle innovant d’autosuffisance, de durabilité environnementale et d’économie coopérative parmi les communautés BIPOC (noir, indigène et peuple de couleur) de la diaspora africaine dans le monde».
« Amassez des terres, développez des logements abordables pour vous-même, construisez vos propres systèmes alimentaires, construisez des chaînes de fabrication et d’approvisionnement, construisez vos propres communautés scolaires, construisez vos propres banques et coopératives de crédit, construisez vos propres villes, construisez vos propres services de police, taxez-vous et votez pour un maire et un conseil municipal en qui vous pouvez avoir confiance », a conclu Scott dans son éditorial. «Construisez-le à partir de rien ! Ensuite, allez chercher tout l’argent dont disposent les États-Unis d’Amérique pour les entités gouvernementales et obtenez des obligations. C’est ainsi que nous construirons notre nouveau Black Wall Streets. »
Note : vu que la majorité ds noirs américains tués le sont par d'autres noirs, leurs rêves pourraient vite tourner au cauchemar (voir ou revoir ce lien)
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