17h45 : Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU se tiendra jeudi
A la demande de la France, une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU se tiendra jeudi, ont annoncé des diplomates.
Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
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Le 9 octobre 2019
L’ESSENTIEL
17h32 : L’Otan appelle la Turquie à la « retenue »
Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a appelé la Turquie à la « retenue » dans son opération en Syrie et à ne « pas compromettre les succès réalisés » contre le groupe Etat islamique.
« Je compte sur la Turquie pour agir avec retenue et veiller à ce que les progrès que nous avons réalisés dans la lutte contre l’Etat islamique ne soient pas compromis. Je discuterai de cette question avec le président Erdogan vendredi », a-t-il déclaré dans un message sur son compte Twitter.
17h05 : La résurgence de Daesh, le risque selon l’Allemagne
Le gouvernement allemand a « condamné mercredi avec la plus grande fermeté » l’offensive turque, qui « risque de déstabiliser davantage la région et de provoquer une résurgence » du groupe Etat islamique.
« Nous exhortons la Turquie à mettre fin à son offensive et à défendre ses intérêts sécuritaires de manière pacifique », a ajouté dans un communiqué le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas.
16h14 : L’Union européenne exige l’arrêt de l’offensive Turque en Syrie
Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, a exigé l’arrêt de l’offensive Turque en Syrie et a averti qu’aucun financement européen ne serait accordé « pour une zone de sécurité ».
« La Turquie doit cesser l’opération militaire en cours. Elle ne donnera pas de résultat. Et si le plan de la Turquie est la création d’une zone de sécurité, n’attendez pas de financement de l’Union européenne », a-t-il affirmé devant le Parlement européen réuni à Bruxelles.
16h : La Turquie appelle les pays européens à « reprendre » leurs ressortissants
La Turquie a également appelé les pays européens à « reprendre » leurs ressortissants ayant intégré les rangs du groupe Etat islamique (EI) et aujourd’hui détenus par les forces kurdes.
« L’origine du problème (…) c’est que leurs pays d’origine ne veulent pas les reprendre », a déclaré le porte-parole du président Recep Tayyip Erdogan, Ibrahim Kalin, dans un entretien avec la BBC. « Les pays comme l’Allemagne, la France, l’Italie, la Grande-Bretagne, la Belgique ne veulent pas les reprendre, mais il s’agit de leurs ressortissants. Ils doivent les reprendre, les juger et laisser la justice suivre son cours », a-t-il poursuivi.
La perspective était imminente. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé, mercredi 9 octobre, le lancement d’une offensive dans le nord-est de la Syrie visant à éliminer « un corridor terroriste » à la frontière sud de la Turquie.
Une forte explosion a été entendue dans la région de Ras Al-Aïn, située dans le Nord syrien à la frontière avec la Turquie, ont rapporté des correspondants de l’Agence France-Presse et de Reuters, peu après l’annonce par Ankara du lancement de son offensive contre une milice kurde.
Rapportant la fuite de dizaines de civils, le correspondant de l’AFP a pu voir des colonnes de fumée s’élever tout près de la frontière tandis que des avions survolaient le secteur. « Les avions de guerre turcs ont commencé à mener des frappes aériennes sur des zones civiles, il y a une forte panique parmi les gens », a indiqué de son côté un porte-parole des forces kurdes, Mustafa Bali.
Une fusillade a fait au moins deux morts à Halle (Saxe-Anhalt, Allemagne), mercredi 9 octobre, et une opération de police est toujours en cours dans la ville. Une personne a été arrêtée, écrivent les forces de l'ordre sur leur compte Twitter, mais les habitants sont invités à rester prudents. Dans un précédent communiqué, les policiers évoquaient plusieurs auteurs en fuite à bord d'une voiture.
Une alerte toujours en cours. "Nous avons déployé des forces dans et autour de Halle, précise la police, et nous essayons de stabiliser la situation jusqu'à ce que nous ayons toutes les informations pertinentes."
D'autres tirs quinze kilomètres à l'Est de Halle. De nouveaux coups de feu ont été tirés dans la ville de Landsberg, une ville située à quinze kilomètres à l'est de Halle, selon le magazine Focus (en allemand),qui s'appuie sur un porte-parole de la police.
Un restaurant turc visé par les tirs, selon des témoins."Un tireur portait un casque et des habits militaires", a témoigné sur NTV un homme qui était à l'intérieur d'un restaurant kebab. "Il a jeté une grenade sur le local. La grenade s'est écrasée sur la porte et a explosé", a ajouté ce témoin, encore sous le choc. "Je me suis caché dans les toilettes et j'ai verrouillé la porte."
Plusieurs médias allemands évoquent aussi la proximité de lieux de culte juifs. La scène de crime se trouve sur Humboldt Strasse, dans le quartier Paulus, près d'un cimetière et d'une synagogue, rapportent par exemple Mitteldeutsche Zeitung (en allemand) et l'hebdomadaire Focus (en allemand).
La gare de Halle est fermée. Après la fusillade, la Deutsche Bahn, opérateur ferroviaire national, a déclaré sur Twitter que la gare principale de Halle avait été fermée. La gare de Leipzig reste ouverte.zig.
la fusillade qui a fait au moins deux morts se serait déroulée aussi devant une synagogue. Plusieurs personnes ont également fait état de tirs, dont un de grenade, visant un restaurant turc de kebab. "Un tireur portait un casque et des habits militaires", a témoigné un homme, qui était à l'intérieur, sur la chaîne d'information NTV. "Il a jeté une grenade sur le local. La grenade s'est écrasée sur la porte et a explosé."
: Bonjour @anonyme. Les médias allemands commencent à recueillir des témoignages. Selon le quotidien Bild,13h52 : La police allemande a arrêté une personne à Halle après la fusillade qui a fait au moins deux morts, annonce le compte Twitter de la police.
Autre histoire
Le 8 octobre
L’auteur de l’attaque au camion qui a fait huit blessés dans la ville allemande de Limburg, en Hesse occidentale, a été placé en détention provisoire pour tentative de meurtre et lésions corporelles intentionnelles, a annoncé mardi 8 octobre le parquet de Francfort-sur-le-Main.
Selon la version en ligne du magazine Spiegel, ce Syrien de 32 ans était déjà connu des services de police, mais ne figurait pas sur les listes d’extrémistes et n’avait pas de liens avec les milieux islamistes disposés à la violence. Il a par le passé été accusé de lésions corporelles, de possession de 2,9 g de haschich et de vols.
L’auteur de l’attaque est arrivé en Allemagne en novembre 2015. Sa carte de séjour a expiré le 1er octobre, affirme Der Spiegel.
Le parquet de Francfort-sur-le-Main a annoncé avoir arrêté l’homme qui, au volant d’un camion volé, avait percuté plusieurs véhicules à Limburg, en Hesse occidentale, blessant huit personnes. Il s’agit d’un immigré en situation irrégulière, connu des services de police.
L’auteur de l’attaque au camion qui a fait huit blessés dans la ville allemande de Limburg, en Hesse occidentale, a été placé en détention provisoire pour tentative de meurtre et lésions corporelles intentionnelles, a annoncé mardi 8 octobre le parquet de Francfort-sur-le-Main.
Selon la version en ligne du magazine Spiegel, ce Syrien de 32 ans était déjà connu des services de police, mais ne figurait pas sur les listes d’extrémistes et n’avait pas de liens avec les milieux islamistes disposés à la violence. Il a par le passé été accusé de lésions corporelles, de possession de 2,9 g de haschich et de vols.
L’auteur de l’attaque est arrivé en Allemagne en novembre 2015. Sa carte de séjour a expiré le 1er octobre, affirme Der Spiegel.
WASHINGTON — D’importants alliés de Donald Trump ont fustigé ce dernier lundi après son annonce-surprise du retrait des forces américaines de Syrie et son autorisation donnée à une offensive turque contre les Kurdes, alliés des Etats-Unis, dans le pays, clamant que cette initiative permettra à l’Iran de s’implanter davantage en Syrie et augmentera la vulnérabilité militaire de l’Etat juif.
" L’issue la plus probable de cette décision prise sous le coup de l’impulsion sera de garantir la domination de l’Iran en Syrie », a écrit sur Twitter Lindsey Graham, sénateur républicain de Caroline du sud. « Les Etats-Unis n’auront dorénavant plus aucune influence et la Syrie deviendra un cauchemar pour Israël."
WASHINGTON — D’importants alliés de Donald Trump ont fustigé ce dernier lundi après son annonce-surprise du retrait des forces américaines de Syrie et son autorisation donnée à une offensive turque contre les Kurdes, alliés des Etats-Unis, dans le pays, clamant que cette initiative permettra à l’Iran de s’implanter davantage en Syrie et augmentera la vulnérabilité militaire de l’Etat juif.
« L’issue la plus probable de cette décision prise sous le coup de l’impulsion sera de garantir la domination de l’Iran en Syrie », a écrit sur Twitter Lindsey Graham, sénateur républicain de Caroline du sud. « Les Etats-Unis n’auront dorénavant plus aucune influence et la Syrie deviendra un cauchemar pour Israël. »
L’ancienne envoyée américaine aux Nations unies, Nikki Haley, a pour sa part estimé que son ex-patron abandonnait un allié vital.
« Nous devons toujours apporter notre soutien à nos alliés si nous attendons d’eux qu’ils nous soutiennent », a-t-elle écrit sur Twitter. « Les Kurdes ont été déterminants dans la réussite de notre combat contre l’Etat islamique en Syrie. Les abandonner à une mort certaine est une grosse erreur ».
La Turquie a affirmé mardi être prête à lancer une nouvelle offensive en Syrie contre une milice kurde, ignorant les atermoiements du président américain Donald Trump qui a assuré ne pas la lâcher après avoir laissé entendre le contraire.
Renforçant l'impression qu'une offensive contre les Unités de protection du peuple (YPG) était imminente, le ministère turc de la Défense a indiqué que "tous les préparatifs en vue d'une opération ont été achevés".
Lundi soir, l'armée turque a dépêché des renforts, notamment des chars, à sa frontière avec la Syrie, et de nouveaux véhicules blindés y ont été massés mardi.
Note ; les Kurdes sont l'obsession d'Erdogan, jamais trop favorable a mettre fin a l’État islamique, mais déterminé a éliminé les kurdes
LIRE AUSSI : Ankara ne se laissera pas «intimider par des menaces»: la Turquie répond à Trump
Alors que la Turquie s'apprête à lancer une troisième offensive dans le nord de la Syrie, le gouvernement syrien a vivement réagit.
«La Syrie réitère sa détermination (...) à contrecarrer l'agression turque, et ce par tous les moyens légitimes», souligne une source du ministère des Affaires étrangères citée par Sana, dénonçant par ailleurs «les renforts militaires à la frontière».
Dénonçant les «ambitions expansionnistes turques», le communiqué des Affaires étrangères syriennes condamne «les renforts militaires à la frontière».
La Syrie «fait porter la responsabilité de ce qui est en train de se passer à certaines organisations kurdes», souligne par ailleurs le texte, rappelant que les autorités les ont averties de ne pas devenir «des outils au service de la politique américaine contre leur patrie».
Malgré tout, Damas «est disposée à accueillir dans son giron ses enfants égarés».
Note : jusqu’à maintenant la Syrie n'a jamais réagir a une attaque turque contre des kurdes (je pense pas qu'ils régirons)
Le 8 octobre
Suite à l’annonce du retrait des troupes américaines en Syrie, les troupes turques se regroupent à leur frontière sud: tout porte à croire qu’un conflit ouvert se profile entre Turcs et Kurdes. Quelle influence cela peut-il avoir sur le conflit syrien au sens large? Sputnik a tendu le micro au spécialiste de la Syrie, Frédéric Pichon.
L'administration kurde en place dans le nord de la Syrie pourrait ouvrir des discussions avec Damas et Moscou dans le but d'assurer la sécurité de la région face à une offensive turque si les forces américaines évacuent totalement la zone frontalière, a averti mardi un haut responsable kurde syrien.
Un kit permettant de transformer les roquettes d’artillerie en missiles guidés a été présenté en Iran et remis à l’armée iranienne, d’après Janes.com.
L’Iran a dévoilé de nouveaux armements la semaine dernière, notamment un kit permettant de transformer les roquettes d’artillerie en missiles sol-sol téléguidés, a annoncé le magazine spécialisé Jane’s.com.
Après le rapport du centre de conseil et de recherche américain RAND Corporation sur la stratégie de «dissuasion» que doit adopter l’Otan pour faire face à la Russie dans la région de la mer Noire, des représentants de la partie russe ont exposé leur point de vue sur le sujet.
Plusieurs politiciens et experts russes ont commenté le rapport publié aux États-Unis sur la stratégie de «dissuasion» face à la Russie en mer Noire.
Ils ont qualifié le projet de Washington d’agression non-dissimulée contre Moscou et ont promis une réaction à toute activité de l’Otan près des frontières russes.
Le député criméen à la Douma (la chambre basse du parlement russe) Mikhaïl Cheremet estime que la stratégie américaine d’extension des exercices de l’Otan et d’intensification de la puissance défensive de l’Ukraine et de la Géorgie prouve les intentions hostiles des États-Unis à l’égard de la Russie.
«Ce n’est pas du tout une dissuasion, mais une agression non-dissimulée de la part des États-Unis», a-t-il affirmé.
Les pays qui s’engageront dans le sillage de Washington et déploieront sur leur territoire des systèmes de missiles se retrouveront dans un secteur d’éventuelle destruction, a-t-il constaté.
«Les pays qui acceptent d’installer des bases militaires américaines chez eux font preuve de myopie. La Russie prendra des mesures qui lui permettront de protéger ses frontières et la zone de ses intérêts vitaux», a souligné Mikhaïl Cheremet.
Youri Chvytkine, vice-président de la Commission défense de la Douma, a relevé pour sa part la détermination de la Russie à repousser n’importe quelle action extérieure dans la région.
«Pour ce qui est de la Crimée, nous y avons des forces et des moyens autosuffisants: un détachement de la Marine, des systèmes assez puissants de DCA et une brigade de la Garde nationale qui protège le pont enjambant le détroit de Kertch», a-t-il rappelé.
Il a fait remarquer que l’intention de Washington de faire participer Kiev et Tbilissi à l’opération de l’Otan et l’accroissement du potentiel militaire des pays de l’Alliance suscitait la perplexité.
Pour Frans Klintsevitch, membre de la Commission défense et sécurité du Conseil de la Fédération (la chambre haute du parlement), les déclarations de Washington qui affirme «contenir l’agression russe» ne sont destinées qu’à manipuler l’opinion publique.
«En réalité c’est tout le contraire […] Le déploiement de systèmes de défense antiaérienne et côtière en Roumanie et en Bulgarie prévu par les experts du centre [l’institution américaine de conseil et de recherche Rand Corporation, ndlr] signifie en fait la transformation de ces pays en cordons antirusses à l’exemple de la Pologne», a-t-il affirmé.
Il a ajouté qu’une activité sans précédent de l’Alliance près des frontières russes risquait «de revêtir de nouvelles formes, très dangereuses pour l’Europe» et que la réaction de la Russie «serait imminente».
La Chine a fermement dénoncé mercredi la nomination par le Parlement européen de l'intellectuel et militant ouïghour emprisonné Ilham Tohti pour le prix Sakharov des droits de l'homme, accusant l'institution de «soutenir le terrorisme», rapporte l'AFP.
La Chine s'est indignée suite à la nomination par le Parlement européen d'un militant ouïghour pour le prix Sakharov des Droits de l'Homme.
Ancien professeur d'université à Pékin, M. Tohti a été condamné en 2014 par la justice chinoise à la prison à vie pour séparatisme, lors d'un procès qui avait suscité une levée de boucliers en Occident.
«Dans sa classe, il a publiquement loué en héros des extrémistes ayant commis des actes terroristes», a dénoncé mercredi lors d'un point presse Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
«Il a également utilisé son identité d'enseignant pour pousser ou forcer certaines personnes à participer aux activités du Mouvement islamique du Turkestan oriental (Etim) à l'étranger.»
L'Etim est un groupe islamiste radical qui milite pour l'indépendance du Xinjiang. Il est largement considéré à l'international comme une organisation terroriste.
«Nous exigeons que (le Parlement européen) fasse une distinction claire entre le bien et le mal, retire sa nomination et cesse de soutenir le séparatisme et le terrorisme», a déclaré M. Geng.
Ilham Tohti avait déjà obtenu fin septembre le prix des droits de l'Homme Václav-Havel, décerné cette fois par le Conseil de l'Europe.
Cette initiative a été fermement condamnée mardi par le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué transmis à l'AFP.
«En brandissant le prétexte des droits de l'Homme et de la liberté, (le Conseil de l'Europe) blanchit un séparatiste qui soutient la violence et le terrorisme», a dénoncé la diplomatie chinoise.
«Cela profane et ridiculise les notions d'État de droit et de droits de l'Homme.»
Le prix Sakharov, créé en 1988, est décerné chaque année à des personnes ayant apporté une contribution exceptionnelle à la lutte pour les droits de l'Homme dans le monde.
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Le 7 octobre
Pyongyang «ne tolérera» aucune atteinte à sa souveraineté, a déclaré lundi l'ambassadeur nord-coréen à l'ONU, Kim Song, en reprochant à Washington d'être derrière une initiative de Londres, Paris et Berlin pour la tenue mardi d'une réunion du Conseil de sécurité sur la Corée du Nord.
Les trois pays européens ont demandé une session à huis clos du Conseil pour discuter du dernier essai de missile nord-coréen mené mercredi à partir d'un sous-marin qui représente, selon eux, «une violation grave» des résolutions de l'ONU.
La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur le racisme, Tendayi Achiume, a critiqué lundi 7 octobre l’interdiction aux Pays-Bas de porter en public des vêtements cachant le visage, tels que la burqa, voyant dans cette disposition un «renforcement de l’islamophobie» dans le pays.
«Cette loi n’a pas sa place dans une société qui s’enorgueillit de promouvoir l’égalité entre les sexes», écrit Tendayi Achiume, de nationalité zambienne, dans un rapport à l’issue d’une enquête d’une semaine aux Pays-Bas. […]
Un rassemblement de soutien à Mickaël Harpon, le tueur de la préfecture de Paris, était prévu ce jeudi 10 octobre à Gonesse, dans le Val-d'Oise. Il a été interdit, a annoncé le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.
"La manifestation prévue à Gonesse en soutien à l'assassin de la préfecture de police est une infamie et une insulte à la mémoire de nos policiers. Je me suis entretenu avec le préfet du Val d'Oise : le rassemblement va être interdit", a annoncé le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner sur Twitter.
"J'ai demandé à ce que les propos odieux tenus par son organisateur soient dénoncés au procureur de la République, sur le fondement de l'article 40 du code de procédure pénale", a-t-il ajouté.
Une manifestation en faveur de l'assaillant de la tuerie de la préfecture de police à Paris était prévue ce jeudi 10 octobre à Gonesse, dans le Val-d'Oise.
Son organisateur, Hadama Traoré, assure qu'il s'agit de "communiquer différemment sur Mickaël", "qui n'est pas un terroriste!".
Hadama Traoré s'était fait connaître en mai comme "le candidat des banlieues" lors des élections européennes avec son mouvement "La Révolution est en marche", créé en janvier 2017. Il avait prévu "une mobilisation devant la mairie de Gonesse", où vivait l'assaillant.
Militant autoproclamé des banlieues, Hadama Traoré a appelé à manifester en soutien au terroriste Mickaël Harpon, le 10 octobre devant la mairie de Gonesse. Christophe Castaner a demandé au Préfet du Val-d’Oise de l’interdire. L’apologie de terrorisme semble caractérisée, mais dévoile par ailleurs une convergence entre islamisme et indigénisme.
Note: j'aurais aimé voir combien de personne prennent part a cette manifestation pro islamique.
A lire aussi : Tuerie à la préfecture de police : des vidéos de l'Etat islamique retrouvées chez Mickaël Harpon
Une découverte qui soulève de nouvelles interrogations sur le niveau de radicalisation et les motivations de Mickaël Harpon. Selon les informations de 20 Minutes, les enquêteurs ont trouvé lors de la perquisition du bureau de l’auteur de la tuerie à la préfecture de police de Paris une clé USB contenant des vidéos de propagande de Daesh, mais surtout « des coordonnées et des données personnelles » sur plusieurs dizaines d’employés de la préfecture de police de Paris.
« Rétrospectivement, ça fait tout de même froid dans le dos », déclare l’un de ses anciens collègues à nos confrères du Parisien. Les enquêteurs, précise le journal, cherchent à savoir comment il les a obtenues, et s’il avait l’intention de les transmettre.
L’information est on ne peut plus inquiétante. Selon le Canard enchaîné de cette semaine, imprimé ce mardi 8 octobre, Mickaël Harpon, le tueur de la préfecture de police de Paris, a pu avoir accès à la liste des policiers infiltrés dans les mosquées.
C’est une source anonyme exerçant en haut lieu qui l’affirme : « Du fait de ses fonctions, Harpon avait accès aux fichiers protégés, notamment à celui où figure l’identité des taupes. Il nous faut savoir s’il les a partagés« …
Un commandant, vieux routier du Renseignement, se montre particulièrement inquiet auprès de nos confrères : « S’il a pu accéder à la liste de nos sources infiltrées dans les mosquées salaf, on risque de pleurer bientôt d’autres morts« .
DOCUMENT RTL - Le policier de 24 ans qui a mis fin à l'attaque terroriste à la préfecture de Paris jeudi 3 octobre, a été entendu le même jour par la Brigade criminelle.
LIRE AUSSI : Un imam fiché S fait son apparition dans l’attentat au sein de la préfecture de police
(…) Des actions, les syndicats en attendent aussi pour que le drame de la PP ne se reproduise pas. « On a besoin de savoir si le gouvernement réfléchit à un texte pour lutter contre la radicalisation dans la police », questionne Fabien Vanhemelryck. « On doit pouvoir écarter des profils inadéquats en couvrant juridiquement ceux qui enclenchent la démarche », appuie David Le Bars, du Syndicat des commissaires de la police nationale.
Beaucoup de policiers sont pour l’heure réticents à signaler leurs collègues de peur d’être taxés de discrimination ou d’islamophobie. L’élaboration d’un tel texte, réclamé en interne, ne manquerait pourtant pas d’entraîner des débats passionnés. Trop pour un ministre déjà affaibli ?
Le 2 octobre, des policiers ont manifesté à Paris pour dénoncer le mal-être qui frappe leur profession. Avec ce chiffre choc : depuis le début de l’année 2019, 51 policiers se sont suicidés, selon les chiffres des syndicats de police. Mercredi, un 52ème nom s’est ajouté à cette liste macabre, selon les informations d’Europe 1.
Un gardien de la paix de 36 ans, membre de la bri
gade de nuit, s’est en effet donné la mort aux environs de 6 heures du matin au dépôt du tribunal de grande instance de Bobigny, en Seine-Saint-Denis.
Que vous vous appeliez Bardella, Le Pen, Salvini ou Orban, sachez que nous ferons tout pour que jamais vous n’ayez la responsabilité des politiques migratoires dans notre pays. #DebatImmigration
Note : le collabo sans cervelle, persuader d’être du coté du bien, tous en favorisant largement l'entrer de l’islamisme en France
Edouard Philippe a annoncé ce lundi 7 octobre vouloir « réfléchir à l’idée de quotas » de migrants. Un vieille antienne de la droite qui ne peut concerner que l’immigration de travail… c’est-à-dire une faible part des étrangers arrivant en France.
(…) Le serpent de mer refait surface. Même si Philippe s’est bien gardé de préciser quand, ni comment, cette mesure pourrait être appliquée. Il s’est contenté de dire qu’il fallait y « réfléchir », signe d’une détermination très mesurée. Mais prenons-le au mot, car « réfléchir » un petit instant au sujet permet justement de se rendre compte… à quel point cette mesure tombe à côté de la plaque s’il s’agit, comme l’a proclamé le Premier ministre, de « maîtriser les flux migratoires » pour « bien accueillir ».
En effet, Edouard Philippe a aussitôt averti que « les quotas ne peuvent pas s’appliquer à l’asile, ni à l’immigration familiale ». De fait, la France est liée par des conventions internationales et par le droit européen, qui protègent le droit d’asile et le droit au respect de la vie familiale. Or, si l’on met de côté les étudiants, il s’agit des deux premiers motifs d’admission en France. En 2018, 90.000 premiers titres de séjour ont été délivrés pour motif familial. Par ailleurs, 123.000 personnes ont demandé l’asile et 34.000 ont obtenu un titre de réfugié.
(…) Mais de combien de personnes parle-t-on ? L’an dernier, 33.500 étrangers ont obtenu un titre de séjour pour motif économique. C’est peu, comparé aux 256.000 titres délivrés au total. Un chiffre encore plus petit si on le met en regard de l’immigration illégale.
Note : et justement en parlant d'immigration familial
.@CCastaner : "L'imam dont on parle (...) a fait l'objet d'une 'obligation de quitter le territoire français' qui n'a pas été exécutée (...) Depuis (...) il a été décidé de lui accorder un titre valable parce qu'il a un enfant et qu'il s'est marié."#DirectAN #Prefecture
À Beni Ensar, région frontalière entre le Maroc et l’enclave espagnole de Melilla, des mineurs marocains ont pris d’assaut deux bus espagnols dans le but de s’infiltrer clandestinement dans la ville. Une vidéo montrant cette tentative a été largement partagée sur les réseaux sociaux.
Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre des mineurs marocains prendre d’assaut des bus espagnols, à Beni Ensar, limitrophe de l’enclave espagnole de Melilla, dans le but de passer clandestinement la frontière et rejoindre la ville. Les autorités de la ville espagnole, située sur la côte nord-est du Maroc, dénoncent cette situation, pointant la passivité de la police aux frontières marocaines. Le Maroc, de son côté, considère que ce problème doit être traité dans un cadre global brassant tous les maux touchant cette région frontalière.
La vidéo montre des mineurs tentant de s’infiltrer dans les soutes de deux bus et de monter sur leurs toits. Selon le site d’information Maghreb Online, des dizaines de policiers et de douaniers marocains y sont en permanence déployés, mais ils ne sont pas intervenus pour stopper le blocage des autobus par les jeunes.«Où est la coresponsabilité de la police marocaine à la frontière?», a déclaré à la presse Eduardo de Castro González, le président de Melilla. «L’Espagne fait ce qu’elle peut pour contrôler son côté de la frontière, mais elle peut difficilement réussir si le Maroc ne fait pas de même», a-t-il ajouté.
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