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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Le 15 juin 2019

 

 

Une odeur de guerre contre l’Iran

 

Ça sent la guerre et cette guerre a une odeur de pétrole. Jeudi, deux pétroliers ont été attaqués dans le détroit d’Ormuz. Près de 20 % du pétrole mondial passe par ce détroit, en particulier du pétrole saoudien et iranien.

Donald Trump accuse les Iraniens d’être responsables de ces attaques. Les Iraniens le nient avec vigueur. On se souviendra que l’engagement des États-Unis dans la guerre du Vietnam avait commencé avec des attaques de bateaux de guerre américains attribuées au Nord-Vietnam. Bien des années plus tard, on apprendra que ces attaques avaient en fait été manigancées par les États-Unis.

1. Quel est le nœud de la guerre ?

L’Iran a la capacité de construire de l’armement nucléaire. Le traité de 2015, ­signé par l’Iran et par les grandes ­puissances, devait tout au moins ralentir l’effort ­d’armement nucléaire de l’Iran pour une quinzaine d’années. En échange, les compagnies iraniennes avaient reçu le droit de vendre librement leur pétrole sur les ­marchés ­internationaux. Ces ventes et l’argent qu’elles rapportaient arrivaient au bon moment pour l’Iran dont l’économie chancelante a bien besoin de se moderniser.

Mais les gouvernements israélien et saoudien étaient très insatisfaits de cette entente parce qu’elle ne garantissait pas complètement la fin de l’effort d’armement nucléaire de l’Iran. Pire, elle signifiait que l’économie iranienne allait se renforcer et que l’Iran risquait de contrôler une partie des prix du pétrole. En effet, l’Iran possède la quatrième plus grande réserve pétrolière au monde. Plus de pétrole iranien sur les marchés signifie donc ­automatiquement moins de ventes de pétrole pour les autres grands producteurs.

2. Qui a intérêt à une guerre contre l’Iran ?

Ce sont surtout Israël et l’Arabie saoudite qui ont intérêt à mener une guerre contre l’Iran. Le premier en raison de la menace nucléaire d’une éventuelle force nucléaire iranienne, le second, en raison de la rivalité religieuse et politique avec l’Iran dans la région.

3. Quel est l’intérêt de l’Iran à faire la guerre ?

L’Iran n’a aucun intérêt à faire la guerre aux États-Unis. Cependant, un effondrement de l’économie qui risquerait de mener à la chute du régime ou encore une attaque américaine appréhendée, pourraient inciter le pays à ­entrer en guerre.

4. Qui ne veut pas d’une guerre avec l’Iran ?

L’Europe et la Chine sont de grandes ­consommatrices de pétrole. À court terme, elles ont intérêt à ce que les cours du pétrole demeurent bas. Une guerre ferait flamber les prix. Cependant à plus long terme, les pays qui consomment beaucoup de pétrole pourraient tirer avantage d’une guerre avec l’Iran. En effet, si le régime iranien tombe, alors le pétrole iranien pourra éventuellement à nouveau entrer librement sur les marchés mondiaux, ce qui fera durablement baisser les prix. Du point de vue des grands producteurs de pétrole, la situation actuelle en Iran est parfaite. Pour eux, mieux vaut que la tension contre l’Iran perdure le plus ­longtemps possible, sans jamais déboucher sur une guerre.

5. Quels sont les risques réels de guerre ?

Les guerres ne sont pas que rationnelles. La bêtise humaine en est presque toujours un facteur important. Trump est soupçonné de rechercher une guerre pour favoriser sa réélection. L’Arabie saoudite possède le troisième budget militaire le plus élevé au monde, alors que le pays est la 16e puissance ­économique mondiale. L’éloignement de la Turquie des États-Unis augmente aussi la tentation américaine d’intervenir dans la ­région. Les risques sont donc élevés.

Source

 

L’armateur du pétrolier japonais infirme la version US sur l’incident en mer d’Oman

 

Après que la Navy a accusé les forces iraniennes d’avoir attaqué deux pétroliers dans le golfe d’Oman, l'armateur du navire japonais est sorti de son silence, contredisant la version américaine des faits et faisant état d’un tir.

Yutaka Katada, PGD de la société japonaise qui exploite le pétrolier Kokuka Courageous, touché par une explosion dans le golfe d'Oman, a réfuté la version américaine des événements, déclarant que l’équipage du bateau avait vu un tir peu avant l'explosion.

«On nous a signalé que quelque chose a volé vers le navire. L’endroit où le projectile a frappé était nettement au-dessus de la ligne de flottaison, donc nous sommes absolument sûrs qu’il ne s’agissait pas d’une torpille. Je ne pense pas qu’il y avait une bombe à retardement ou un objet posé sur le côté du navire. Une mine n'endommage pas le navire au-dessus du niveau de la mer. Nous ne savons pas exactement ce qui a frappé, mais quelque chose a volé vers le navire», a souligné M.Katada.

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Note : peut-être un drone ! dans cette histoire cela pourrait être un drone iranien, comme un drone saoudien. Car ces derniers sont prêts à tous pour pousser à une guerre.

 

Attaques de pétroliers : Trump rejette les dénégations de l'Iran, les appels au calme se multiplient

 

Le président américain Donald Trump a rejeté, vendredi, les dénégations de Téhéran sur sa responsabilité dans l'attaque de deux tankers en mer d'Oman, alors que les appels au calme se multiplient de crainte d'une escalade des tensions dans le Golfe.

Les appels au calme se multiplient de crainte d'une escalade des tensions dans la région du Golfe, après les attaques non-revendiquées contre deux pétroliers en mer d'Oman et dont la responsabilité a été imputée à l’Iran par le président américain Donald Trump.

"On voit le bateau, avec une mine qui n'a pas explosé et c'est signé" de l'Iran, a assuré vendredi le président américain sur la chaîne Fox News, en s'appuyant sur une vidéo publiée par le Pentagone. Celle-ci semble montrer l'accostage d'un des tankers par une vedette rapide des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique du régime iranien, qui retire une "mine ventouse non explosée" de la coque du pétrolier. Les Gardiens "ne voulaient pas laisser de preuves derrière eux", a estimé Donald Trump.

 

Moscou, allié de l'Iran, a condamné "sévèrement" les attaques et a demandé à Washington de ne pas "tirer des conclusions hâtives" alors que plusieurs analystes ont estimé que les images vidéo étaient inexploitables.

L'ONU a réclamé une enquête indépendante pour trouver les auteurs de l'attaque, tandis que le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a affirmé que la vidéo américaine ne permettait pas de tirer des conclusions quant à la responsabilité de l'attaque. "La vidéo n'est pas suffisante. Nous pouvons bien sûr comprendre ce qu'on nous montre mais, pour tirer des conclusions, ce n'est selon moi pas suffisant", a-t-il déclaré.

La Chine a appelé au "dialogue" tandis que l'Irak, proche à la fois de Téhéran et de Washington, a prôné "l'apaisement". La Ligue arabe a mis en garde contre "une confrontation qui ne laissera personne en sécurité".

Les alliés de Washington dans la région ont également condamné les attaques. L'Arabie saoudite a notamment fait part de sa "grande inquiétude" et les Emirats ont dénoncé une "dangereuse escalade".

Le Royaume-Uni a également estimé que la République islamique était "presque certainement" responsable de l'attaque qui s'est produite au large de ses côtes.

"Sabotage diplomatique", réplique l’Iran

De son côté, l'Iran a démenti toute implication, jugeant les accusations américaines "sans fondement". Le président iranien Hassan Rohani, en visite au Kirghizstan, a accusé les États-Unis "de représenter une grave menace à la stabilité dans la région et dans le monde, en violant toutes les règles internationales".

Press TV, la chaîne d'information en anglais de la télévision d'État iranienne, a pour sa part affirmé que les Gardiens de la Révolution étaient "la force la plus proche du lieu de l'incident" et que l'Iran avait "été le premier à se rendre sur place pour sauver les équipages".

Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a accusé sur Twitter les Etats-Unis "de sabotage diplomatique et de maquillage de son #TerrorismeEconomique contre l'Iran".

Source

 

États-Unis : Donald Trump peut-il déclarer la guerre à l'Iran ?

 

Les Américains accusent les Iraniens, après l'attaque de deux pétroliers dans le détroit d'Ormouz et les Iraniens démentent. Qui dit vrai ? Il y a eu simultanément contre l'Arabie saoudite, alliée des États-Unis, des attaques de drones lancées par des rebelles yéménites alliés de l'Iran, ce qui fait penser à une action concertée.

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L'Iran va encore réduire ses engagements sur le nucléaire

 

L'Iran va continuer à réduire le niveau des engagements pris sur le contrôle de son programme nucléaire dans le cadre de l'accord conclu à Vienne en juillet 2015 et duquel se sont retirés les Etats-Unis l'an passé, a annoncé le président iranien Hassan Rohani samedi.

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Le blé de Syrie part en fumée

 

 

Le 14 juin

 

«Depuis Osaka, la Chine, la Russie et l’Inde pourraient envoyer un signal fort à l’Occident»

 

Un nouveau sommet Russie-Inde-Chine pourrait bien se tenir en marge du G20 à Osaka. Il importe par ailleurs qu’une telle «rencontre se déroule sous les yeux du Président états-unien Donald Trump», a estimé dans un entretien accordé à Sputnik Igor Chatrov, directeur adjoint de l’Institut national russe du développement de l’idéologie contemporaine.

«Un tel événement manifesterait la proximité des positions de ces trois grandes puissances que sont la Russie, la Chine et l’Inde sur fond d’effondrement pratique du système de coopération internationale non seulement sur le plan politique, mais aussi économique», a indiqué l’expert.

Et d’expliquer que les guerres commerciales déclenchées par les États-Unis avaient sérieusement compromis le système des rapports économiques internationaux.

«Depuis Osaka, la Chine, la Russie et l’Inde pourraient envoyer un signal fort à l’Occident. Quoi qu’il en soit, si une telle rencontre se tient, elle sera un important événement politique. […] Il n’est pas non plus à exclure que les parties élaborent une réaction conjointe aux démarches des États-Unis […] et discutent d’une éventuelle réorientation de flots commerciaux afin de résorber les problèmes créés par le protectionnisme américain», a supposé M.Chatrov.

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État islamique : les jeunes femmes, nouvelles cibles de la propagande du groupe jihadiste, selon Europol

 

Le « califat » du groupe Etat islamique a perdu son ultime territoire, en mars, selon les forces arabo-kurdes, soutenues par les Etats-Unis. Mais il est toujours présent sur Internet. Europol a déclaré, vendredi 14 juin, que le jihadisme accorde désormais plus d’importance au rôle des jeunes femmes nées autour des années 2000, qui constituent la nouvelle cible de la propagande du groupe Etat islamique (EI). […]

 

Au fil des années, les jeunes femmes ont obtenu au sein du groupe un rôle bien plus « offensif » que « défensif », comme cela était davantage le cas dans les groupes jihadistes avant l’apparition de l’EI. En effet, les femmes ont obtenu un rôle bien plus actif, tout en gardant la responsabilité de la tenue du foyer, de la garde des enfants et du bien-être des époux, indique le rapport. […]

Lorsque l’EI a commencé à perdre du terrain, l’organisation « a commencé à demander aux femmes de prendre un rôle différent, d’assister en tant que médecin ou d’une manière différente, pas seulement en tant que femme au foyer traditionnelle ». « L’inquiétude est que cette implication accrue des femmes puisse ouvrir la voie à des changements potentiellement majeurs« , souligne le rapport d’Europol, notant une hausse notamment en France et au Royaume-Uni des arrestations de femmes « liées à des activités de terrorisme ».

France TV Info

 

Maroc : procès des 24 accusés dans l’affaire de la double décapitation des touristes scandinaves

 

[…] Les 24 prévenus entrent dans le boxe des accusés sous l’œil des policiers. Beaucoup portent une barbe fournie et un qamis, le long vêtement prisé par les salafistes. Sereins, ils se tiennent par l’épaule et discutent, sourire aux lèvres. Les prévenus sont jugés là pour avoir décapité deux jeunes randonneuses scandinaves, retrouvées mortes dans leur tente le 17 décembre 2018 alors qu’elles campaient près du mont Toubkal, dans le Haut-Atlas. Une attaque filmée qui avait été diffusée dans la foulée sur les réseaux sociaux avec une autre vidéo où les présumés terroristes prêtaient allégeance à l’Etat islamique (EI).

 

L’interrogatoire commence. A la barre, le premier accusé a des antécédents, condamné à trois ans de prison en 2015 pour « apologie du terrorisme ». C’est d’ailleurs en prison qu’il rencontre Abdessamad Al-Joud, le principal suspect. Lors de l’audience du 30 mai, ce dernier a avoué avoir décapité les deux jeunes randonneuses. […]

Les bras croisés sur la poitrine, Said Taoufik, lui, a confirmé tous les chefs d’inculpation retenus contre lui, dont « apologie du terrorisme » et « constitution d’une bande pour préparer et commettre des actes terroristes ». Dans son qamis bleu gris, il répond par l’affirmative à toutes les questions du juge. « Tu veux continuer le djihad ? », lui demande-t-il. « Oui, bien sûr », répond cet ex-militaire qui a quitté l’armée en 2016. Il avoue que s’il avait eu à l’époque les mêmes convictions qu’aujourd’hui, il aurait commis des attentats à l’intérieur de l’armée grâce aux armes qu’il avait entre les mains. […]

Le groupe des prévenus ne compte qu’un seul étranger. Habillé de son jogging vert, Kevin Zoller Guervos, un Hispano-Suisse de 25 ans, a la mine fatiguée. […] Installé à Marrakech depuis 2015, Kevin est accusé d’avoir participé à la radicalisation des quelques-uns des suspects, bien qu’il clame son innocence. […] Plusieurs détenus qui disent connaître l’Hispano-Suisse. Lors de l’audience du 30 mai, Abdessamad Al-Joud a affirmé que Kevin n’avait jamais parlé de djihad au Maroc, mais plutôt de rejoindre une branche de l’EI aux Philippines.

Les deux hommes se sont rencontrés grâce à Abdelghani Chaabti, qui enseigne dans une école coranique. A la barre, l’homme aux cheveux noirs bouclés affirme au juge que le Suisse priait avec eux. « Je lui ai conseillé de renoncer à son idéologie du djihad — Et il t’a répondu quoi ? — L’inverse », relate-t-il avec un petit rire narquois. […]

Le Monde

 

Hongkong suspend son projet de loi sur l'extradition vers la Chine

 

Ce projet de loi, qui vise à faciliter le transferts de suspects en Chine afin qu'ils y soient jugés, rencontre une vive opposition.

La dirigeante de l'exécutif de Hongkong a annoncé samedi la suspension du projet de loi visant à autoriser les extraditions vers la Chine, à l'origine de manifestations massives. «Le gouvernement a décidé de suspendre la procédure d'amendement législatif», a déclaré Carrie Lam à la presse après une semaine de protestations sans précédent dans l'ancienne colonie britannique. Ce projet de loi vise à faciliter le transferts de suspects en Chine afin qu'ils y soient jugés.

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Italie : le décret « sécurité bis » de Salvini entre en vigueur samedi (fortes amendes et confiscation des navires)

 

14/06/19

Le texte a été publié au Journal officiel dans la soirée – après la signature du chef de l’État, Sergio Mattarella. La disposition entrera en vigueur samedi. Le décret contient dans dix-huit articles des dispositions sur la lutte contre l’immigration clandestine, l’ordre public et la lutte contre la violence lors de manifestations sportives.

Parmi les points centraux – et sujets à de nombreux dépôts, jusqu’à la disparition de la référence aux migrants sauvés en mer présents dans le premier projet – les amendes de 10 000 à 50 000 euros pour le capitaine du navire qui ne respecte pas l’interdiction d’entrée dans les eaux territoriale. En cas de récidive, la confiscation du navire est envisagée. La mesure – bien que non explicite – vise à frapper les navires des ONG qui aident les migrants. La règle pourrait donc déjà dès demain être appliquée au Sea Watch 3 – actuellement au sud de Lampedusa avec 52 personnes secourues à bord – s’il essayait d’entrer dans les eaux territoriales italiennes.

ilsole24ore.com

12/06/19

[…] Le décret adopté par le gouvernement Ligue-5 étoiles est très clair. Il répond aux ambitions du vice-président du Conseil et ministre de l’Intérieur : rayer de la Méditerranée les navires de secours des ONG italiennes ou étrangères.

Pour cela, Matteo Salvini s’octroie de nouvelles compétences. Désormais, le ministère de l’Intérieur décidera de concert avec ceux de la Défense et des Transports de l’interdiction du transit, ou de l’accostage dans des ports italiens, de bateaux transportant des migrants.

Par ailleurs, en cas de violations réitérées des normes, l’embarcation pourra être saisie. Et pour décourager encore davantage les opérations de sauvetage non autorisées, l’armateur, le commandant et le propriétaire d’un navire humanitaire seront passibles d’une amende de 10 000 à 50 000 euros. (…)

rfi.fr

 

 

 

Ebola : l’Organisation mondiale de la santé ne déclare pas l’urgence mondiale

 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) décide vendredi de ne pas déclarer l’urgence mondiale après que l’épidémie d’Ebola a gagné l’Ouganda, près de dix mois après s’être déclarée en République démocratique du Congo voisine.

 

L’OMS a réuni ce vendredi 14 juin son comité d’urgence pour examiner la question de l’épidémie d’Ebola en RDC après la propagation en Ouganda. L’agence de l’ONU pour la santé devait dire si elle classe l’épidémie au rang d’urgence de portée mondiale. Après plusieurs heures de débat, l’OMS a finalement décidé de ne pas le faire. Tous les critères ne sont pas remplis, disent les experts. Pour l’OMS, l’épidémie d’Ebola constitue une « urgence pour la RDC et la région », mais il ne s’agit pas d’« une urgence de santé publique de portée internationale ».

La conférence de presse convoquée par l’OMS a démarré très en retard. Le signe, sans doute que la décision de ne pas élever le niveau de la menace n’allait pas de soi pour le comité d’experts. Une urgence de portée mondiale doit constituer un risque pour la santé publique dans d’autres États et elle peut requérir une action internationale coordonnée. Malgré la mort de deux personnes en Ouganda, ce n’est donc pas le cas pour l’OMS.

L’agence en appelle tout de même aux pays voisins de la RDC pour qu’ils intensifient les mesures de détection de possibles cas d’Ebola à leurs frontières. Mais surtout, l’OMS se dit extrêmement déçue de ne pas avoir reçu toutes les promesses de dons de la communauté internationale. Une cinquantaine de millions de dollars manquent toujours à l’appel. Si un pays est vraiment inquiet par Ebola, dit l’un des responsables de l’OMS, alors il devrait s’assurer que les fonds sont versés.

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