Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Assassinat de Khashoggi: le parquet saoudien requiert la peine de mort pour cinq accusés
Le parquet saoudien requiert la peine de mort pour les cinq accusés qui ont drogué et démembré le journaliste Jamal Khashoggi.
Le parquet saoudien a déclaré des accusations à l'encontre de 11 personnes soupçonnées d'être impliquées dans l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, à Istanbul, a rapporté l'agence Associated Press.
En outre, le bureau du procureur requiert la peine de mort pour cinq accusés.
Selon le le procureur général, le journaliste a été drogué et démembré au sein du consulat de son pays à Istanbul.
Jamal Khashoggi a été tué le 2 octobre dernier au consulat saoudien à Istanbul où il s'était rendu pour effectuer des démarches administratives. Après avoir d'abord nié le meurtre, les autorités saoudiennes ont fini par reconnaître que l'éditorialiste avait trouvé la mort lors d'une opération «non autorisée». Plus d'un mois après sa mort, son corps n'a toujours pas été retrouvé. Les autorités saoudiennes démentent avoir ordonné son assassinat.
«Armée européenne» : l'OTAN rappelle que Londres et Paris lui avaient demandé d'interveniren Libye
Lors d'un forum à Berlin, le secrétaire général de l'OTAN a fustigé à mots couverts la volonté de l'Elysée de créer une armée européenne et a révélé que l'opération militaire en Libye avait été élaborée à la demande de la France et du Royaume-Uni.
Selon une déclaration du secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, à l'occasion du forum OTAN-industrie à Berlin le 12 novembre, l'opération militaire menée en Libye n'a pas été initiée par son organisation, mais par un groupe de pays européens qui auraient dans un deuxième temps demandé l'aide de l'alliance. Les pays évoqués par le secrétaire général sont «le Royaume-Uni et le France», «non pas l'Allemagne», a-t-il pris le soin de préciser.
Poutine dit avoir discuté à Paris avec Trump des prix du pétrole
Vladimir Poutine et Donald Trump ont abordé le sujet des cours de l’or noir, dimanche, alors qu’ils s’étaient réunis à Paris à l’occasion du centenaire de la Grande Guerre.
Les prix du pétrole ont été parmi les sujets abordés par Vladimir Poutine et Donald Trump le 11 novembre à Paris, où étaient réunis des dirigeants du monde entier à l'occasion des commémorations de la Grande Guerre.
Intervenant ce jeudi à l'issue du sommet de l'ASEAN à Singapour, sur fond de baisse spectaculaire enregistrée sur le baril cette semaine, le chef d'État russe est revenu sur son entretien avec le Président américain.
«Nous en avons discuté avec le Président Trump à Paris, au moins nous l'avons abordé. Au cours de ces dernières années, les États-Unis ont considérablement augmenté leurs extractions, ce qui affecte certainement la consommation intérieure des États-Unis», a-t-il indiqué.
Démissions en série dans le gouvernement britannique suite à l’accord sur le Brexit
Opposé au projet d'accord sur le Brexit, le ministre britannique chargé du Brexit, la ministre du Travail, la secrétaire d'État chargée du Brexit et le secrétaire d'État chargé de l'Irlande du Nord ont annoncé leur démission ce jeudi.
La Première ministre Theresa May joue désormais sa survie après la démission jeudi de quatre de ses ministres dont celui chargé du Brexit, Dominic Raab, qui s'est dit dans l'incapacité de défendre l'accord de divorce obtenu avec Bruxelles.
Moins de 24 heures après avoir annoncé qu'elle a obtenu le soutien de ses ministres, Mme May perd ainsi un poids lourd de son gouvernement. Il a été rejoint par la secrétaire d'État chargée du Brexit Suella Braverman. Auparavant, Shailesh Vara le secrétaire d'État chargé de l'Irlande du Nord, province britannique dont le sort constitue le principal cœur du problème, ainsi que la ministre du Travail Esther McVey avaient également annoncé leur départ.
Censure anti-terroriste : la quadrature du net terriblement inquiète après avoir été reçue par plusieurs ministères
14 novembre 2018 – Il y a deux mois, la Commission européenne a publié sa proposition de règlement « censure antiterroriste ». Nous le dénoncions, expliquant que ce projet aura pour effet de détruire l’ensemble du Web décentralisé. Depuis, nous avons rencontré les ministères français en charge du dossier : nos craintes se sont amplifiées.
La France, avec le soutien de l’Allemagne et du Parlement européen, va tout faire pour empêcher un débat démocratique sur ce texte : le gouvernement n’en parle pas dans la presse, veut forcer son adoption urgente et invoque le secret-défense pour empêcher tout débat factuel.
Pourquoi tant de secret ? Probablement parce que ce texte, écrit en collaboration avec Google et Facebook, aura pour effet de soumettre l’ensemble du Web à ces derniers, à qui l’État abandonne tout son rôle de lutte contre les contenus terroristes. La collaboration annoncée lundi par Macron entre l’État et Facebook n’en est que le prémice, aussi sournois que révélateur.
Pour rappel, le texte, poussé par la France et l’Allemagne, utilise le prétexte de la lutte contre le terrorisme pour soumettre l’ensemble des hébergeurs (et pas seulement les grandes plateformes) à des obligations extrêmement strictes :
retrait en une heure de contenus qualifiés de terroristes par une autorité nationale (en France, ce sera l’OCLCTIC, le service de la police chargé de la cybercriminalité) ;
la mise en place d’un « point de contact » disponible 24h/24 et 7j/7 ;
l’instauration de « mesures proactives » pour censurer les contenus avant même leur signalement ; si ces mesures sont jugées insatisfaisantes par les États, ces derniers peuvent imposer des mesures spécifiques telles que la surveillance généralisée de tous les contenus. D’un point de vue humain, technique et économique, seules les grandes plateformes qui appliquent déjà ces mesures depuis qu’elles collaborent avec les polices européennes seront capables de respecter ces obligations : Google, Facebook et Twitter en tête. Les autres acteurs n’auront d’autres choix que de cesser leur activité d’hébergement ou (moins probable, mais tout aussi grave) de sous-traiter aux géants l’exécution de leurs obligations.
Ce texte consacre l’abandon de pouvoirs régaliens (surveillance et censure) à une poignée d’acteurs privés hégémoniques. Pourtant, la Commission et les États membres, en 146 pages d’analyse d’impact, ne parviennent même pas à expliquer en quoi ces obligations pourraient réellement être efficaces dans la lutte contre le terrorisme.
Voir notre analyse (PDF, 1 page).
Un débat impossible
Ces dernières semaines, nous avons fait le tour des ministères chargés de la rédaction et de la négociation de ce texte au niveau européen. Il en résulte que le gouvernement français, chef de file sur ce dossier, veut convaincre les autres États membres et les institutions de l’Union européenne d’adopter le texte tel qu’il est écrit aujourd’hui, et dans un calendrier très serré (adoption avant les élections européennes de mai 2019) afin d’empêcher tout débat démocratique sur le sujet.
Tout montre que le Parlement européen est prêt à collaborer avec les États membres pour faire adopter ce règlement sans débat. Helga Stevens (Belgique, ECR – conservateurs), rapporteure principale sur ce texte, a déjà publié en juin, et de sa propre initiative, un rapport qui présente les mêmes idées reprises dans ce règlement.
Les « rapporteurs fictifs » (les députés désignés par leur parti politique pour négocier le texte) sont en majorité tout aussi alignés sur ces positions, à l’image de Rachida Dati (France, PPE – droite européenne) et de Maite Pagazaurtundua (Espagne, ALDE – libéraux) qui défendent depuis longtemps l’idée d’une telle censure. Eva Joly (France, Verts) avait pour sa part accepté sans souci la censure privée dans la directive terroriste, finalement adoptée début 2017. Il semblerait que, cette fois, le texte aille trop loin pour elle et nous espérons qu’elle saura se battre contre.
Toutefois, dans la perspective des élections européennes, aucun parti politique du Parlement européen ne semble prêt à combattre la stratégie sécuritaire du gouvernement français, en lien avec l’Allemagne et d’autres États membres. Alors que ce texte semble directement inspiré par les politiques autoritaires mises en place par le gouvernement chinois pour contrôler Internet, Emmanuel Macron et Angela Merkel démontrent que leur « axe humaniste » mis en exergue dans le cadre de la campagne des européennes n’est que pure posture politicienne. Ce projet de règlement est une véritable insulte au projet démocratique européen.
Remplacer l’État par les géants du Web
Quand nous avons dit aux ministères que leur texte détruirait l’ensemble du Web décentralisé, ne laissant qu’une poignée de géants en maîtres, on nous a laissé comprendre que, oui, justement, c’était bien le but.
Tranquillement, nos interlocuteurs nous ont expliqué que Google-Youtube et d’autres multinationales numériques avaient convaincu le gouvernement que la radicalisation terroriste était facilitée par les petites et moyennes plateformes, et qu’il fallait donc laisser la régulation du Web aux seuls géants prétendument capables de la gérer. Où sont les preuves de cette radicalisation plus facile en dehors de leurs plateformes ? Nulle part. Sans aucune honte, le gouvernement s’est même permis de sortir l’argument du secret défense, complètement hors sujet, pour masquer son manque de preuve et afficher son irrespect de toute idée de débat démocratique. C’est comme ça : Google l’a dit, ne discutez pas.
Que ce soit clair : les arguments de Google et de Facebook visent simplement à détruire leurs concurrents. De fait, ce texte vise à faire disparaître les petites et moyennes plateformes, et à sous-traiter aux géants une censure massive et automatisée.
Emmanuel Macron s’est laissé enfumer de bon cœur par les géants, ravi à l’idée que l’Internet « dé-civilisé » qu’il s’entête à fantasmer soit enfin administré par une poignée d’entreprises, dont la puissance s’est bâtie sur l’exploitation illégale de nos données personnelles.
C’est ce qu’il a clairement réaffirmé lors de son discours au Forum de la Gouvernance sur Internet.
Macron se moque de détruire tout espoir d’une économie numérique européenne. Il veut simplement un texte sécuritaire qu’il pourra afficher au moment des élections européennes (ses « mid-terms » à lui), afin de draguer une partie de la population inquiète du terrorisme et qu’il s’imagine assez stupide pour tomber dans le panneau. Dans son arrogance délirante, il n’a même plus peur de renier ses électeurs pro-Europe ou pro-business, ni la population attachée aux libertés qui, pensant repousser l’extrême droite, l’aura élu.
Dans ce dossier, la menace terroriste est instrumentalisée pour transformer le Web en GAFAMinitel, pour acter la fusion de l’État et des géants du Net, et ainsi consacrer la surveillance généralisée et la censure automatisée de nos échanges en ligne. Tout ça pour quoi ? Pour lutter contre une auto-radicalisation fantasmée dont la preuve serait secret-défense (la bonne affaire !), et alors que les enquêtes sérieuses sur la question montrent que les terroristes ne se sont pas radicalisés sur Internet.
Le seul effet de ce texte sera de renforcer les multinationales du numériques et les dérives de l’économie de l’attention dont ils sont porteurs : la sur-diffusion de contenus anxiogènes, agressifs et caricaturaux capables de capter notre temps de cerveau disponible. L’urgence législative est de combattre ces dérives : de limiter l’économie de l’attention tout en favorisant le développement de modèles respectueux de nos libertés. C’est ce que nous proposons.
Exigeons le rejet de ce texte ! Il en va des conditions d’existence de l’Internet libre et décentralisé.
Une nouvelle loi «anti-fessée» proposée à l’Assemblée fin novembre
Le 29 novembre les députés vont devoir se prononcer sur une proposition de loi contre les violences éducatives ordinaires, portée par Maud Petit (MoDem). Pour la première fois, elle a de bonnes chances d’être votée.
« Les enfants ont droit à une éducation sans violence. Les titulaires de l’autorité parentale ne peuvent user de moyens d’humiliation tels que la violence physique et verbale, les punitions ou châtiments corporels, les souffrances morales. »
Voici les deux phrases qui devraient faire de la France le 55e pays interdisant les violences éducatives ordinaires (VEO), soit des gestes comme la fessée, la gifle, mais aussi les menaces, les cris ou les propos humiliants souvent tolérés pour élever les enfants. Ces deux phrases correspondent à l’article 1 de la proposition de loi que nous révélons portée par la députée MoDem, Maud Petit, dont les auditions en commission des lois ont démarré ce jeudi.
La caravane des migrants commence à arriver à la frontière avec les États-Unis
Mardi 13 novembre, des petits groupes issus de la première caravane de migrants sont arrivés à la frontière avec les États-Unis, à Tijuana, après un mois sur les routes.
L’Arabie saoudite accroît investissements et influences en Bosnie
La Bosnie, pays multiculturel à majorité musulmane, a le vent en poupe auprès des touristes venus de la péninsule arabique. Des investisseurs, venus notamment d’Arabie saoudite, développent commerces et logements qui ciblent cette clientèle. Une présence qui dépasse les seuls secteurs touristique et économique. Comme ailleurs, le royaume wahhabite use de son influence pour promouvoir et diffuser sa lecture rigoriste de l’islam, bien différente de celle des Balkans. Reportage de Karim Yahiaoui (France 24).
Apprentissage de l’arabe à l’école: «C’est forcément un atout de maîtriser cette langue»
Alors que Jean-Michel Blanquer souhaite développer l’apprentissage de cette langue dans les établissements, au lycée Henri IV, l’arabe est enseigné depuis longtemps…
« Salam aleykoum », « kayfa halouk ? ». Ce mercredi après midi, des mots d’arabe résonnent dans les couloirs du prestigieux lycée parisien Henri IV. Constance Primus, professeure d’arabe, accueille chaleureusement des élèves de seconde et de première qui viennent assister à son cours.
Car depuis une vingtaine d’années, l’établissement propose l’enseignement de cette langue, aussi bien aux lycéens qu’aux élèves de classe préparatoire. « Cela reflète bien la volonté d’ouverture de l’établissement qui veut proposer le plus large éventail de langues possibles à l’étude*. L’arabe est donc une langue parmi d’autres, qui a toute sa place chez nous », explique Martine Breyton, la proviseure. D’ailleurs si au départ l’enseignement de l’arabe était enseigné par des contractuels, il est désormais dispensé par deux enseignants titulaires. Et à l’heure où Jean-Michel Blanquer souhaite donner du « prestige » à cette langue en en développant l’apprentissage, le lycée Henri IV pourrait servir d’exemple. « Mais pour booster l’apprentissage de cette langue en France, il faudrait créer des postes car seulement quatre ont été ouverts au Capes en 2018 et trois à l’agrégation », commente Constance Primus.
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Certains élèves semblent même vouer un véritable amour à la langue arabe, à l’instar de Mohamed qui trouve « la sonorité des mots très belle » ou Wassim qui loue « la richesse du vocabulaire ». Et les élèves estiment que leur maîtrise de l’arabe leur sera très utile. « Déjà quand je vais en vacances en Tunisie, cela facilite la communication. Avant je ne m’exprimais qu’avec des gestes », raconte Ylyès. « L’arabe est la quatrième langue la plus parlée dans le monde, c’est donc forcément un atout de la maîtriser », estime de son côté Mohamed. « Le fait de pratiquer l’arabe pourra nous permettre aussi d’aller travailler dans les pays riches du Moyen-Orient », poursuit Ilyès. Mais parfois, certaines personnes les obligent à justifier leur choix. « On m’a demandé plusieurs fois pourquoi j’apprenais cette langue car je n’avais pas une tête d’arabe, s’emporte Maïa. Comme si cette langue n’était intéressante que pour une communauté… »
Plus de quinze atteintes à la laïcité sont recensées chaque jour par l’Éducation nationale, sur une nouvelle plateforme. La plupart concernent dix académies.Ici, vous n’êtes pas en France ! » C’est ainsi que Flori* a été accueillie par une représentante des parents d’élèves dans le collège où elle effectuait son stage pour devenir professeure de français. « Ici », c’était à Saint-Denis, près de la cité sensible du Franc-Moisin. Un quartier tenu, dixit une de ses collègues, par les « grands frères ». Originaire d’Europe centrale, cette docteure en grec classique n’aurait « jamais imaginé que de l’autre côté du périph ce n’était plus l’Éducation nationale ». « En plein cours, des élèves me disaient « Allah Akbar, Dieu va te punir ». C’était deven…
Un rap de Kalash Criminel traitant Brigitte Macron de « cougar » retiré d’un album par Universal après des plaintes de l’Elysée
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« J’ai eu des problèmes puisque apparemment l’Elysée s’est plaint à la maison de disques que le morceau était trop polémique etc », a expliqué le rappeur dans une interview accordée à Melty. « Du coup, la maison de disques, sans mon accord, a décidé d’enlever le son de mon album. Ils ne voulaient pas prendre ce risque, nous on était prêts à le faire, même mon avocat que j’ai appelé. »
Ce dernier se dit « déçu »: « En vrai on avait même pas besoin de leur accord mais ils nous ont dit que, de près ou de loin, ils ne voulaient pas être mêlés à ce son-là. Je suis déçu qu’ils aient pas porté leurs couilles […] Sans vouloir être vulgaire, j’me sens un peu baisé dans l’histoire. » Le rappeur se défend d’avoir voulu choquer. Son morceau est pour lui « une déclaration d’amour envers les cougars tout simplement »
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Kalash Criminel est « super content, super fier de cet album »: « Ça donne vraiment un album de fou. Dans 10 ans, 20 ans on en parlera encore, j’en suis sûr et certain », affirme-t-il.
Note; "nique la France" aurais était plus apprécier par l’Élisée , mais pas touche a la femme de Macron ! !
Concert: Le rappeur « Niska » fait la tournée des prisons pour soutenir les détenus
Le rappeur "Français" Niska s’est rendu dans des maisons d’arrêt pour aller à la rencontre des prisonniers. Une visite qui fait du bien.
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Niska est sans conteste le rappeur français du moment. Fraîchement couronné d’un disque de diamant pour son dernier album Commando. Un album auquel il a ajouté le titre W.L.G le 9 août dernier. Le rappeur d’Evry enchaîne les featurings de prestige. Rien que ce mois-ci, il figure sur l’album éponyme d’Aya Nakamura, dans le morceau Sucette. Mais aussi sur le single Zoom de Soprano, inclus dans son album Phoenix. Toutefois, ce succès ne lui fait pas tourner la tête. En effet, le rappeur n’hésite pas à donner de son temps pour de bonnes causes.
Niska alias Zifukoro, s’est rendu dans deux grandes prisons françaises. Le centre pénitentiaire de Toulon-La Farlède ainsi que la prison de Nice, afin d’apporter du soutien à la population carcérale, alors que le centre de Toulon est un des plus surpeuplés de France. Ses deux gros concerts ont fait bien évidemment salle pleine…
Matteo Salvini a accueilli personnellement51 migrants venus du Niger : « C’est le premier d’une série d’avions, j’en prends l’engagement »
Le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini (extrême droite), a accueilli en personne mercredi 51 migrants africains arrivés du Niger après avoir été évacués de Libye par l’ONU, en assurant que l’Italie restait « un pays d’accueil, généreux, solidaire ».
« C’est la démonstration que l’Italie est un pays d’accueil, généreux, solidaire où l’on m’a confié le devoir de ramener un peu de règles et d’ordre et de tranquillité dans un phénomène qui, ces dernières années, nous avait échappé », a déclaré Matteo Salvini, arrivé au pouvoir avec la promesse de stopper les arrivées de migrants.
« La seule façon d’arriver pour des femmes et des enfants en difficulté, c’est l’avion, pas les canots pneumatiques parce que les canots sont gérés par des criminels qui en échange du trafic d’êtres humains achètent des armes », a-t-il assuré.
51 personnes accueillies
Matteo Salvini est venu accueillir ces 51 réfugiés et demandeurs d’asile, essentiellement des familles ou des femmes seules avec enfants, sur le tarmac de l’aéroport militaire de Pratica di Mare, près de Rome.
Ces migrants — 32 adultes et 19 mineurs — viennent presque tous de la Corne de l’Afrique (Ethiopie, Erythrée, Somalie) et du Soudan. Ils faisaient partie des plus de 2.300 migrants vulnérables évacués depuis décembre par le Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) de la Libye vers le Niger.
Ils seront placés dans de familles d’accueil en Italie par l’association catholique Giovanni XXIII.
Accords controversés
« C’est le premier d’une série d’avions, j’en prends l’engagement. Ce n’est pas parce Noël approche qu’il y a un geste de générosité devant les caméras », a assuré Matteo Salvini, en précisant que les prochaines arrivées se feraient probablement plus discrètement.
Stockholm (Suède) : une Suédoise de 20 ans violée par 3 migrants africains « nouvellement arrivés »
Deux Somaliens et un Érythréen ont été arrêtés pour viol contre une femme dans le parc de Björn à Stockholm, ce vendredi. Ils sont également détenus pour vol qualifié.
Samedi, une femme a contacté la police expliquant qu’elle avait été violée dans le jardin de Björn Medborgarplatsen, à Söder, Stockholm.
L’événement est classé comme un viol aggravé, la victime est une femme de 20 ans.
Immédiatement après l’incident, la police a procédé à l’arrestation des trois auteurs présumés qui sont maintenant détenus.
Il s’agit de trois hommes africains âgés respectivement de 18, 20 et 29 ans. Ils ont été arrêtés dimanche pour des soupçons de viol et de vol.
Selon la publication de Fria Tider, l’un d’eux a eu besoin d’être interprété en arabe et un autre en somali.
Deux des hommes sont citoyens Somaliens, le troisième Érythréen. Il s’agit d’immigrants nouvellement arrivés.
Le document du tribunal de district indique que le viol s’est produit dans une demi-heure comprise entre 23h15 et 23h45 vendredi. Le vol eu lieu au même moment et au même endroit que le viol.
Tous ont été arrêtés à 00h13 le samedi, soit quelques minutes après le viol. Les prisonniers sont incarcérés au centre de Södermalm.
Gil Delannoi : «Le nationalisme contemporain est un mouvement de défense économique et d’inquiétude ethnoculturelle»
Lors de la cérémonie de célébration des 100 ans de l’armistice, à Paris, ce dimanche, Emmanuel Macron a opposé le nationalisme au patriotisme. Mais pour Gil Delannoi, tout n’est pas si simple : ce chercheur rappelle qu’il n’existe pas un, mais des nationalismes, et que celui d’aujourd’hui n’est pas celui des années 30.
[…]
Emmanuel Macron a multiplié les références aux années 30 ces derniers jours. Là encore, la comparaison avec aujourd’hui est-elle valable ?
Le monde d’aujourd’hui est tellement différent de celui des années 30 ! L’économie s’est mondialisée, globalisée, l’Union européenne existe, de nouvelles tensions religieuses sont apparues.
On pourrait tout aussi bien comparer la période actuelle avec un bon nombre d’autres époques. Pourquoi pas les années 1900, par exemple? Ce genre de comparaison est largement contre-productif. Cela ne permet pas d’identifier les causes spécifiques de la poussée des nationalismes actuels, qui sont entre autres choses, un mouvement de défense économique et d’inquiétude ethnoculturelle. Le nationalisme des années 30 était, au contraire, un nationalisme de conquête et entraînait une compétition aux conséquences impérialistes. Le nationalisme contemporain veut protéger ses frontières, celui des années 30 les franchissait par la force et la guerre. […]
Le capitalisme contemporain s’est paré d’un vernis d’ouverture. Comme si l’ouverture des marchés était le seul véritable cosmopolitisme. Sans parler des dégâts écologiques et toxicologiques induits. Limiter les pires effets du commerce mondialisé n’est ni nationaliste, ni patriotique. Seuls ceux qui s’opposent à toute limitation ont intérêt à les qualifier ainsi. Il faut observer sérieusement et tâcher de comprendre précisément les causes et les effets des nationalismes contemporains, et les relier aux défaillances des sociétés dans lesquelles ils émergent. […]
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