Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Les USA auraient trouvé un moyen censé évincer l’Iran et la Russie de Syrie
Une nouvelle stratégie de guerre, qui ferait objet de discussion au sein de l’administration américaine, viserait à combattre la présence militaire iranienne en Syrie au moyen de sanctions imposées sur les sociétés iraniennes et russes impliquées dans la reconstruction du pays.
L'administration Trump est en train d'élaborer une nouvelle stratégie d'actions en Syrie, affirme la chaîne américaine NBC en se référant à des sources proches du dossier.
Selon le média, ce nouveau document n'autoriserait pas l'armée américaine à attaquer les militaires iraniens et les groupements contrôlés par Téhéran. Cette stratégie serait fondée sur les efforts politiques et diplomatiques visant à «chasser l'Iran de Syrie en exerçant une pression financière» sur lui.
Syrie: Une centaine de combattants étrangers rejoignent toujours Daesh chaque mois
On est loin des 1.500 arrivées mensuelles d’il y a trois ans, mais ce flux « permet au groupe de rester actif », estime le chef d’état-major américain, Joe Dunford. Une centaine de combattants étrangers continuent de rejoindre chaque mois les rangs de Daesh en Syrie, malgré son repli sur le terrain, a déclaré mardi le général Dunford lors d’une conférence sur la lutte contre les violences extrémistes.
Après avoir contrôlé de vastes territoires en Irak et en Syrie à partir de 2014, le groupe djihadiste est désormais acculé dans des réduits désertiques. Ses combattants sont notamment retranchés dans la province de Deir Ezzor, dans l’est de la Syrie, où une force arabo-kurde a lancé il y a un peu plus d’un mois une offensive pour les éradiquer.
Selon les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), quelque 3.000 combattants de l’EI (ou groupe de l’Etat islamique, autre appellation de Daesh), en grande partie des étrangers, sont retranchés dans le secteur de Hajine, proche de la frontière irakienne. Les FDS détiennent par ailleurs 700 combattants étrangers originaires d’une quarantaine de pays.
Un enlèvement de 14 membres des services de sécurité iraniens, dont des Gardiens de la révolution islamique, est survenu ce matin près de la frontière entre l’Iran et le Pakistan. Les militaires iraniens imputent ce crime aux groupements terroristes «soutenus par des forces étrangères».
14 membres des services de sécurité iraniens, dont des officiers du corps des Gardiens de la révolution islamique, ont été kidnappés ce mardi matin près du village de Lulakdan, situé dans la région du Baloutchistan, à la frontière irano-pakistanaise, fait savoir l'agence de presse iranienne d'État IRNA.
L’Iran dit avoir augmenté la portée de ses missiles sol-mer à 700 km
Cette annonce fait suite aux récentes tensions autour du détroit d'Hormuz, à travers lequel un tiers du pétrole mondial transite depuis le Golfe persique
Un haut responsable iranien a déclaré mardi que la portée des missiles sol-mer de son pays a augmenté, selon Reuters. Pour le responsable, ces missiles balistiques auraient désormais une portée de 700 kilomètres.
« Nous avons réussi à fabriquer des missiles sol-mer, non téléguidés, qui peuvent frapper n’importe quel navire à 700 kilomètres de distance », a déclaré Amirali Hajizadeh, chef de la division aérospatiale des Gardiens de la révolution, selon l’agence de presse semi-officielle Fars.
Cette annonce fait suite aux récentes tensions autour du détroit d’Hormuz, à travers lequel un tiers du pétrole mondial transite, depuis le golfe persique.
Hajizadeh a également déclaré que tous les missiles de fabrication iranienne avec une portée allant de 200 à 2 000 kilomètres, ont désormais une capacité de frappe précise. Il a ajouté que tous les missiles produits et entreposés jusqu’à maintenant ont été modifiés pour avoir cette spécificité.
Frappe militaire à Gaza après l’explosion d’une roquette à Beer Sheva
Les avions-chasseurs israéliens ont bombardé mercredi un certain nombre de cibles dans la bande de Gaza, après que des terroristes palestiniens au sein de l’enclave côtière ont tiré une roquette vers la ville de Beer Sheva, au centre du pays, qui a explosé aux abords d’une habitation, entraînant des dégâts sans faire de blessés.
« En réponse aux roquettes tirées depuis Gaza vers Israël pendant la nuit, l’armée de l’air israélienne a commencé à attaquer des cibles terroristes à Gaza », a indiqué l’armée dans un communiqué émis en début de matinée, refusant de commenter le nombre et la nature de ces cibles.
Un média turc affirme que Khashoggi a été décapité après s’être fait couper les doigts
Un média turc, qui affirment disposer d’un enregistrement audio de cette exécution brutale, écrivent que le journaliste saoudien Jamal Khashoggi a été décapité le 2 octobre dans le consulat de son pays à Istanbul après que ses doigts ont été coupés au cours de séances de tortures.
D'après le journal turc Yeni Şafak, le journaliste d'opposition Jamal Khashoggi a été brutalement torturé et par la suite décapité dans le consulat d'Arabie saoudite à Istanbul. En guise de preuve, le quotidien se réfère à un enregistrement audio de de «l'interrogatoire» de Khashoggi, dans lequel on entendrait la voix du consul d'Arabie saoudite, Mohammad Utaybi.
Toujours selon l'article de ce journal, on entend dans cet enregistrement le consul ordonner aux interrogateurs de «le faire ailleurs à l'extérieur, sinon il (le consul, ndlr) aura des problèmes», alors que ceux-ci lui demandent de «se taire s'il veut être en vie après son retour en Arabie saoudite».
Arabie saoudite : le double visage du prince héritier
Mohammed ben Salmane, qui cherche à moderniser l’Arabie saoudite depuis un an et demi, est rattrapé par la disparition suspecte du journaliste Jamal Khashoggi.
Sa stature de grand modernisateur risque d’être sacrément mise à mal. Depuis la disparition trouble du journaliste Jamal Khashoggi au consulat saoudien d’Istanbul mardi 2 octobre, le prince hériter d’Arabie saoudite Mohamed ben Salmane se retrouve au cœur du scandale.
D’après la presse turque, le chroniqueur du Washington Post, opposant au régime saoudien, aurait été tué et découpé en morceaux à l’intérieur du consulat! Un scénario de thriller macabre « que même Hitchcock n’aurait pas osé imaginer », s’exclame François Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). L’Arabie saoudite a démenti toute implication dans cette disparition.
Mais selon CNN, Ryad pourrait finalement concéder qu’un interrogatoire fomenté par un commando saoudien aurait mal tourné, entraînant la mort de Khashoggi. « Trump semble leur avoir offert une porte de sortie en évoquant lui-même l’hypothèse d’éléments incontrôlables », juge David Rigoulet-Roze, chercheur à l'Institut français d'analyse stratégique (IFAS). Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a d’ailleurs rencontré le prince héritier ce mardi pour exiger une enquête approfondie.
La répression des opposants n’a jamais cessé
Qu’il semble loin le temps où, il y a quelques mois, Mohamed ben Salmane, dit « MBS », parcourait les grandes capitales mondiales ou la Silicon Valley pour promouvoir ses réformes économiques. Depuis sa nomination comme prince héritier en juin 2017, Salmane, âgé à peine de 33 ans, dit vouloir libéraliser et à moderniser son pays, notamment en autorisant les femmes à conduire.
Mais en réalité, la répression des opposants n’a jamais cessé. Et avec ce nouveau scandale, les grands groupes américains pourraient réfléchir à deux fois avant d'investir dans la monarchie du Golfe. « Ils ont peur pour leur image et ils ne veulent pas non plus faire des affaires dans n’importe quelles conditions, au risque d’être rattrapés par la suite comme l’a été Lafarge pour ses activités douteuses en Syrie », estime David Rigoulet-Roze. « Si MBS fait assassiner dans un Etat souverain [NDLR : la Turquie] un journaliste étranger réputé, il est peut-être capable de nationaliser du jour au lendemain, ce qui effraie les entreprises étrangères », complète Heisbourg. D’ailleurs, de nombreux patrons américains boycotteront le sommet économique de Ryad organisé la semaine prochaine.
«Il s’est fait beaucoup d’ennemis»
Une chute de l’économie saoudienne -un mini-krach boursier s’est produit la semaine dernière à Ryad- pourrait aussi fragiliser le prince héritier sur le plan intérieur. Car au sein de la famille royale, beaucoup n’ont pas digéré la nomination de MBS, l’un des douze fils du roi Salmane ben Abdelaziz al Saoud.
« Il s’est fait beaucoup d’ennemis, certains princes se sont sentis humiliés lors de la purge anti-corruption de novembre 2017 », indique David Rigoulet-Roze. « On ne peut rien exclure pour son avenir, ça va dépendre de la façon dont le roi évalue cette situation sans précédent », poursuit le chercheur. L’avenir est d’autant plus imprévisible que dans le royaume les affaires familiales se règlent généralement dans l’opacité.
Notes: Si ce serait la Russie qui serait impliquée dans cette guerre. il aurait depusi lomgtemps sanctions sur sanctions, sans compter les menaces d’intervenir militairement, pour protéger la population Mais vu que c'est la riche Arabie Saoudite, on condamne, juste pour marquer le coup mais on ne bouge pas un petit doigt
Est-ce que la Chine considèrel’islam comme une maladie mentale ?
Sous couvert de lutte contre l’extrémisme, les camps de rééducation de la province du Xinjiang sont destinés aux Ouïghours, une minorité musulmane présentée comme «malade».
Question posée par Clyde le 10/09/2018
Bonjour,
Un million d’Ouïghours seraient actuellement détenus dans la région du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine. Les membres de cette minorité musulmane sont internés dans des camps, auxquels Pékin essaye de donner une base légale après avoir longtemps nié leur existence.
Voilà plusieurs mois que les autorités chinoises traquent les «signes extrémistes» des ouïghours à grand renfort de lois iniques et de surveillance généralisée. «L’Etat alimente l’islamophobie en appelant les traditions musulmanes ordinaires comme des manifestations d’un « extrémisme » religieux», constate le chercheur américain Ryan Thum en mai 2018 dans le New York Times. Cette politique qui se présente comme une lutte contre le séparatisme et le terrorisme a pour principal artisan Chen Quanguo, secrétaire régional du parti communiste dans le Xinjiang depuis octobre 2016 (il exerçait auparavant les mêmes fonctions au Tibet).
«Maladie physique»
Pour répondre à votre question : cette stigmatisation des musulmans ouïghours repose en partie sur le parallèle entre islam et maladie. En avril 2018, l’AFP fait état d’«équipes de travail» envoyées par le parti communiste dans le Xinjiang et composées de civils censés «s’intéresser à l’état des gens [research the people’s conditions], améliorer leur vie, et gagner leurs cœurs». Ces groupes de promotion de l’«harmonie ethnique» le reconnaissent : il s’agit aussi d’«éradiquer les tumeurs».
Les autorités chinoises ont également déclaré que les ouïghours internés dans ces «centres de rééducation» sont «infectés par une maladie idéologique», qu’il faut traiter «comme une maladie physique». Des termes récurrents dans un enregistrement attribué au Parti communiste chinois par Radio Free Asia (un média financé par le Congrès américain) pendant l’été. […]
Attentat dans un collège en Crimée, au moins 10 morts et 50 blessés (vidéo)
Une explosion s'est produite mercredi dans un collège à Kertch, en Crimée. Selon les services d'urgence, 10 personnes ont été tuées, 40 autres blessées. Comme l'indique le service de presse du ministère criméen de la Santé, il est question de 50 blessés. Le Comité national antiterroriste a annoncé qu’un engin explosif non identifié avait explosé.
Au moins 10 personnes ont été tuées et 40 autres blessées dans une explosion dans un collège polytechnique dans la ville russe de Kertch, en Crimée, selon les services d'urgence.
Comme l'indique le service de presse du ministère criméen de la Santé, il est question de 50 blessés.
Immigration : « Les trois quarts des illégaux qui entrent en France ont la certitude de pouvoir y rester. Le coût de l’asile est un secret d’État »
Les trois quarts des illégaux qui entrent en France ont la certitude de pouvoir y rester. Quant à l’asile, il devrait battre tous les records en 2018, avec environ 130.000 demandes à instruire, en comptant les « Dublinés».
Le dossier migratoire va vite s’imposer dans l’agenda de Christophe Castaner tant il est explosif. Le nouveau ministre devra à tout prix veiller à ce que le discours de fermeté prôné à l’Élysée trouve rapidement une traduction concrète dans les résultats de son ministère. Surtout à la veille des futures échéances électorales, avec un Rassemblement national revigoré et très offensif sur ces thématiques. […]
L’année 2018 devrait donc battre tous les records, avec environ 130.000 demandes au total. Des demandes dont le coût financier est devenu quasiment un secret d’État.
En 2013 pourtant, pour «seulement» 66.000 demandes, la facture avait été évaluée par la Cour des Comptes à un milliard d’euros. Auquel il faut ajouter un autre milliard d’euros pour intégrer le coût de déboutés qui ne repartent pas dans leur pays d’origine.
L’hôte de Beauvau aura les yeux rivés sur le tableau de bord censé mesurer les effets de la loi Collomb sur l’asile et l’immigration votée en juillet dernier, notamment en matière d’éloignement de clandestins. Mais la modestie s’impose dans cet exercice où la France dépend surtout du bon vouloir des pays sources d’immigration qui ne lâchent toujours leurs laissez-passer consulaires qu’au compte-gouttes. La France n’en obtient guère plus de 100 par mois en moyenne depuis le début de l’année: 790 très exactement en huit mois, pour près de 4.000 demandes. Sans ces précieux sésames, aucune expulsion n’est envisageable pour les sans papiers, c’est-à-dire ceux qui ont détruit ou perdu leur papier et dont il faut pourtant établir la nationalité. […]
Trump prévient que si le président du Honduras ne stoppe pas la caravane de migrants qui se dirige vers les Etats-Unis, il coupera toutes les aides versées à son pays.
Donald Trump : « Les Etats-Unis ont fermement informé le président du Honduras que si la grande caravane humaine en route vers les Etats-Unis n’était pas stoppée et ne retournait pas au Honduras, plus aucune aide ni argent ne seront accordés au Honduras. Effet immédiat ! »
Mike Pence (Vice Président des Etats-Unis) : « J’ai parlé au président Hernandez du Honduras de la caravane de migrants qui se dirige vers les Etats-Unis. Je lui ai adressé le message fort du président des Etats-Unis : Fini les aides si la caravane n’est pas stoppée. Je lui ai dit que les Etats-Unis ne toléreront pas cette violation flagrante de nos frontières et de notre souveraineté. »
« Inch’allah ». Deux journalistes du Monde l’affirment : «Oui, l’islamisation est à l’œuvre en Seine-Saint-Denis»
« Marianne » a lu « Inch’allah », l’enquête dirigée par les journalistes du « Monde », Gérard Davet et Fabrice Lhomme, sur la progression en Seine-Saint-Denis d’un islam en rupture avec la société française. Un livre rigoureux, mais qui documente une réalité sur laquelle de nombreux témoins lancent l’alerte depuis longtemps.
Dans ce département où, selon les estimations officieuses, une bonne moitié de la population est musulmane, une contre-société s’installe, avec ses codes et ses valeurs propres, en rupture avec la République.
C’est un livre aussi passionnant qu’inquiétant. Pendant près d’un an, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, enquêteurs connus et reconnus du Monde, ont dirigé cinq étudiants en journalisme qui ont arpenté la Seine-Saint-Denis. Leur mission : déceler les traces concrètes de l’islamisation du département le plus pauvre de France, un sujet qui «se prête à tous les raccourcis, à tous les amalgames» et qui «effraye les tenants du politiquement correct», comme l’admettent volontiers Davet et Lhomme. L’initiative est partie de l’une des confidences retentissantes de François Hollande aux deux journalistes dans Un président ne devrait pas dire ça : «Qu’il y ait un problème avec l’islam, c’est vrai. Nul n’en doute.»
Saluons-le d’emblée : l’enquête est remarquable par son contenu et sa rigueur, servie par une galerie d’acteurs et de témoins qui ont accepté de parler sans réclamer l’anonymat. De cette directrice d’école qui se bat face aux tentatives d’intrusion religieuse à cette gynécologue atterrée par l’obscurantisme de ses patientes, de ces élus qui se livrent à toutes les compromissions pour s’attirer les faveurs des électeurs musulmans à ce syndicaliste qui réclame des salles de prière dans les dépôts de la RATP, le tableau dressé est édifiant. auteurs l’écrivent d’ailleurs noir sur blanc : «Oui, l’islamisation est à l’œuvre en Seine-Saint-Denis». […]
Cas extrêmes de communautarisme islamique à l'école (11/10/18, 15h15, LCI)
VIDEO - "La République, c’est moi !", la colère noire de Mélenchon lors d’une perquisition au siège de la France Insoumise
BAGARRE - Une dizaine de perquisitions ont eu lieu ce mardi matin dans le cadre d’enquêtes préliminaires visant Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise. Au siège du parti, de grosses tensions ont éclaté entre députés et forces de l’ordre.
Une perquisition qui tourne au pugilat. Ce mardi 16 octobre, la tension était à son comble au siège de la France Insoumise, rue de Dunkerque, lorsque les forces de l’ordre sont venues perquisitionner les lieux. Le réveil avait déjà été douloureux pour Jean-Luc Mélenchon, qui a vu les forces de l’ordre arriver chez lui au petit matin. Le président de la France Insoumise a vu son domicile perquisitionné, ainsi que le bureau politique du parti.
Scandalisé, Jean-Luc Mélenchon s'est filmé en direct sur Facebook à son domicile. Mais ce n’est qu’au siège du parti qu’il est devenu particulièrement violent. Bloqué à la porte de ses propres locaux, il s’en est pris aux forces de l’ordre présentes. Une scène surréaliste que les équipes de l’émission Quotidien ont pu filmer.
Dans le 10ème arrondissement parisien, alors qu’il arrivait au siège, on voit Jean-Luc Mélenchon monter les marches en furie, demandant à ce qu’on enfonce la porte. Il se retrouve très vite nez-à-nez avec un policier, à qui il rappelle en hurlant : "Je suis un parlementaire !". Et d’ajouter, en se frappant le torse : "La République, c’est moi !"
Face au refus des forces de l’ordre d’ouvrir la porte, députés et militants FI ont alors tenté de la forcer. On l’entend craquer sur les images. Mais finalement, on les voit rentrer par l’entrée d’en face, restée ouverte.
Ce mardi 16 octobre, quelques heures après la perquisition menée au domicile de Jean-Luc Mélenchon, une seconde a eu lieu au siège de la France insoumise, près de la Gare du Nord à Paris. Et comme le montrent des images diffusées par "Quotidien" dans la soirée, plusieurs chaudes altercations se sont déroulées.
"Enfoncez la porte, camarades!", crie Jean-Luc Mélenchon à ses proches, pour tenter d'entrer dans les locaux de LFI, où les policiers mènent leur perquisition. Pendant plusieurs minutes le groupe fait le forcing devant des policiers impassibles.
Notes: On ne touche pas aux camarades!" "Enfoncez la porte, camarades!" ! comment encore au 21éme siècle, peut-il existé des partis communistes en France !
Le coup de gueule de Jean-Luc Mélenchon contre Nicole Belloubet a inspiré les internautes
POLITIQUE - "Y'a pas d'affaire, d'accord? Y'a juste une volonté de salir..." Mardi 16 octobre, Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise ont fait les gros titres à la suite des perquisitions menées au domicile de l'ancien candidat à la présidentielle et dans les locaux de son mouvement.
Après s'être exprimé en direct sur Facebook et s'être opposé avec hargne aux méthodes des forces de l'ordre, le membre du Parti de Gauche s'est exprimé à l'Assemblée nationale et dans les médias. Et prenant la caméra de BFMTV à témoin, il s'en est vertement pris à Nicole Belloubet, la garde des Sceaux.
"Monsieur Macron est un petit personnage, et sa bande de ministre est de la même nature. Madame Belloubet, Garde des Sceaux, vous devriez avoir honte de ce que vous êtes en train de me faire", a-t-il clamé, le doigt accusateur. "Vous m'avez connu comme votre ministre, vous m'avez connu autrefois comme votre ami, et ce que vous êtes en train de faire est une honte."
Et de conclure avec ferveur: "Ça suffit, monsieur Macron! Ceci est encore une république et une démocratie. Je ne suis pas un passant dans la rue: je suis le président d'un groupe parlementaire!" Une verve et une passion qui n'ont pas manqué d'amuser certains internautes, qui se sont empressés de détourner les images du coup de gueule de Jean-Luc Mélenchon...
Ankara aurait de nouvelles preuves de l’assassinat de Jamal Khashoggi
Lors de la perquisition dans le consulat saoudien d’Istanbul, la police turque aurait découvert de nouvelles preuves confortant sa version de la disparition du journaliste saoudien, informe Al Jazeera en se référant au procureur général turc. Auparavant, Ankara avait affirmé qu’il y avait été assassiné.
Après une perquisition dans le consulat saoudien d'Istanbul, le bureau du procureur général turc a déclaré avoir des preuves de l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi disparu le 2 octobre, rapporte Al Jazeera.
«Le bureau du procureur général nous a dit qu'ils ont découvert des preuves qui confirment leurs soupçons que Jamal Khashoggi avait été assassiné dans le consulat saoudien d'Istanbul», informe Jamal Elshayyal, journaliste d'Al Jazeera.
Les équipes turque et saoudienne chargées de l'enquête sur la disparition de Jamal Khashoggi ont quitté mardi matin le consulat saoudien d'Istanbul après neuf heures de perquisition.
Auparavant, les autorités turques citées par The Guardian avaient déclaré que le corps du journaliste aurait été transporté depuis le consulat dans un camion noir qui avait été filmé par des caméras dissimulées
Riyad pourrait admettre que Jamal Khashoggi a été tué par accident au consulat
Le secrétaire d’Etat Mike Pompeo a quitté Washington ce lundi 15 octobre à la demande du président américain pour aller rendre visite au souverain Salman. Il s'agit d'évoquer la disparition de Jamal Khashoggi. Selon la chaîne américaine de télévision CNN le royaume s'apprêterait à reconnaître la mort du journaliste saoudien.
Avec notre correspondante à Washington, Anne Corpet
La chaîne CNN cite deux sources différentes et l'affirme : l'Arabie saoudite va finalement reconnaître que Jamal Khashoggi est bien mort dans les locaux de son consulat à Istanbul, à l'issue d'un interrogatoire qui aurait mal tourné.
Selon la nouvelle version des faits en cours d'élaboration à Riyad et livrée par CNN, les auteurs du meurtre seraient des hommes de main dépêchés en Turquie sans l'autorisation des plus hautes autorités du royaume. En somme, la famille royale reconnaîtrait les faits, mais pas son implication.
Dans la matinée de lundi, avant de monter à bord de son hélicoptère, le président américain a lui-même évoqué cette hypothèse de tueurs crapuleux, et ce, après avoir eu le roi Salman au téléphone. « Le roi a fermement nié être au courant de quoi que ce soit. Il me semble que cela pourrait être des tueurs voyous. Qui sait ? On va tenter d'en savoir plus très vite, mais c'était un ferme démenti ».
Disparition de Khashoggi: vers un scénario «apocalyptique» entre Riyad et Washington?
Vers une possible rupture des relations? Une crise économique et politique majeure? Conséquence de l'affaire Khashoggi, Trump évoque un «châtiment sévère»et Riyad menace de représailles. Pour Sputnik, Grigori Kossatch, professeur à l’Université d'État des sciences humaines de Russie, a révélé si ce scénario «apocalyptique» était vraiment crédible.
L'Arabie saoudite a promis de riposter à d'éventuelles sanctions après la menace de «châtiment sévère» évoquée par le Président Trump, en cas d'implication avérée de Riyad dans la disparition du journaliste Jamal Khashoggi. La presse ne laisse pas non plus cette question de côté. Si par exemple, le journaliste de la revue The American Conservative Michael Horton évoque la rupture possible des relations des deux pays, des médias saoudiens, comme Al Arabiya, citent toute une série de mesures que Riyad pourrait prendre à l'encontre de Washington si des sanctions étaient imposées à l'Arabie saoudite. Dans cette liste figurent notamment l'augmentation du prix du pétrole à 200 dollars, les comptes bancaires libellés en yuan, le réchauffement des relations avec l'Iran, ainsi que le déploiement d'une base militaire russe dans la ville de Tabuk, au nord-ouest du royaume.
Néanmoins, selon Grigori Kossatch, professeur à la faculté d'histoire, de politologie et de droit à l'Université d'État des sciences humaines de Russie, il ne s'agit que de «menaces non-officielles».
Dans une interview accordée à Sputnik, l'expert a affirmé que «l'Arabie saoudite comprenait très bien qu'il n'était pas judicieux de prendre des mesure à l'encontre des États-Unis, comme elle l'a déjà fait à l'encontre de la Suède ou du Canada (l'Arabie saoudite est en conflit avec ces pays au sujet des droits de l'Homme, ndlr)».
«Je doute que les États-Unis cherchent à nuire fortement à leurs relations avec l'Arabie saoudite, ainsi que l'Arabie saoudite prenne des mesures drastiques contre les États-Unis. Et si Trump est forcé de prendre des mesures, je suppose cependant que des mesures dures contre l'Arabie saoudite ne seront pas prises, des mesures pouvant entraîner un scénario apocalyptique, et qu'une réponse symétrique de la part de l'Arabie saoudite n'aura pas lieu», a estimé Grigori Kossatch.
Moscou: les forces pro-US se font reprendre 20 km de territoire syrien par des terroristes
En raison de l’inaction des forces pro-américaines en Syrie, des terroristes se sont emparés de 20 km de territoire près de l’Euphrate, entre Hadjin et al-Soussa, a fait savoir le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit.
Les terroristes ont instauré leur contrôle total sur un territoire de près de 20 km sur la rive est de l'Euphrate, en Syrie, et ce en raison de l’inaction des forces pro-américaines, a fait savoir lundi aux journalistes Vladimir Savtchenko, chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.
«En raison de l’inaction des formations pro-américaines, les terroristes ont réussi à instaurer leur contrôle total sur une bande longeant la rive orientale de l’Euphrate sur près de 20 km entre Hadjin et al-Soussa», a-t-il expliqué.
Un nouveau pays pourrait prochainement transférer son ambassade à Jérusalem
La liste des pays ayant reconnu Jérusalem comme capitale de l’État hébreu pourrait s’allonger: comme le précise le service de presse de Benjamin Netanyahu, l’Australie pourrait prochainement transférer son ambassade de Tel Aviv dans cette ville.
Affaire Skripal: Donald Trump affirme que Vladimir Poutine est "probablement" impliqué
Lundi, le Kremlin a assuré que Donald Trump n'a avancé "aucune accusation directe" contre la Russie dans le cadre de l'affaire Skripal.
Donald Trump n'a avancé "aucune accusation directe" contre Vladimir Poutine, a assuré lundi le Kremlin, alors que le président américain a jugé la veille que son homologue russe était "probablement" impliqué dans des empoisonnements, dont le plus récent est celui de l'ex-agent russe Sergueï Skripal.
"Le président américain n'a avancé aucune accusation directe", a indiqué à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Aucune accusation visant le président russe, appuyée par des arguments ou des preuves quelconques, ne peut tout simplement exister", a-t-il souligné.
Interrogé dimanche lors d'une interview à la chaîne américaine CBS pour savoir s'il était "d'accord que Vladimir Poutine est impliqué dans des assassinats et des empoisonnements", Donald Trump a répondu: "Probablement, il l'est".
"La Russie n'a rien à voir avec de telles accusations"
La Russie est accusée par la Grande-Bretagne d'être derrière l'empoisonnement de l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia par un puissant agent innervant le 4 mars à Salisbury en Angleterre.
«Provocations» militaires en Arctique? La diplomatie russe répond aux Pays-Bas
La diplomatie russe a réagi avec étonnement aux récentes accusations des Pays-Bas, qui reprochaient à Moscou des tentatives de provoquer les militaires néerlandais et britanniques en Arctique. Selon l’ambassade de Russie au Royaume-Uni, «on n’a jamais entendu parler du Royaume-Uni ou des Pays-Bas comme étant des puissances arctiques».
L'ambassade de Russie au Royaume-Uni a commenté les récents propos du responsable des opérations de la Marine néerlandaise, le général Jeff Mac Mootry, concernant les «provocations» de l'armée russe dans la région arctique lors des exercices de l'Otan.
«On n'a jamais entendu parler du Royaume-Uni ou des Pays-Bas comme étant des puissances arctiques», est-il indiqué dans la publication de la mission diplomatique russe sur Twitter.
Auparavant, les Pays-Bas avaient reproché à la Russie des provocations militaires en Arctique. Selon le général Jeff Mac Mootry, responsable des opérations de la Marine néerlandaise, cette accusation s'explique par «un intérêt croissant de la Flotte russe» pour leurs exercices.
Italie : Pourquoi le budget du nouveau gouvernement inquiète-t-il autant ? (MàJ : budget adopté malgré le conflit Lega-M5S)
15/10
Pour le ministre de l’économie Giovanni Tria, ceux du budget 2019 qu’il parachève avant de l’envoyer à Bruxelles sont un véritable enfer. La hausse du déficit à 2,4 % de PIB l’an prochain n’est pas suffisante pour financer toutes les promesses électorales de la Ligue et du M5S. « Un ministre sérieux doit trouver de l’argent », avait commenté Luigi Di Maio suite aux réticences de son collègue à violer les engagements pris par son prédécesseur avec l’Union européenne.
Lundi soir, le président du Conseil italien Giuseppe Conte a annoncé que son gouvernement avait approuvé la dernière version du budget pour 2019, à l’issue d’une une énième réunion ministérielle . Celle-ci a été désertée par Luigi Di Maio, alimentant les rumeurs de tensions avec son allié Matteo Salvini. Les deux hommes s’opposent sur le projet d’amnistie fiscale en cas d’impayés ou de litiges. Le seuil initialement voulu par la Ligue a été abaissé de 1 million à 200.000 euros. C’est encore trop pour le M5S qui juge qu’il favorisera surtout les contribuables les plus aisés, le mettant en outre en totale contradiction avec son mot d’ordre : « Honnêteté ». (…)
Ce qui sépare les deux membres de la coalition gouvernementale n’est pas qu’une question de moralité mais de chiffres. Ceux des ressources qu’il faut trouver pour financer l’intégralité de leur programme électoral. Giovanni Tria a d’ores et déjà annoncé qu’il creuserait le déficit de 22 milliards d’euros en 2019 – avec une progression des dépenses et une réduction des impôts chiffrées à 37 milliards d’euros. Elles seront partiellement compensées par des baisses des dépenses estimées à 15 milliards d’euros. Parmi elles, des réductions des pensions de retraite supérieures à 4.500 euros ainsi qu’1 milliard d’euros de coupes sèches dans les ministères, en particulier celui de la Défense qui verrait son budget rogné de 400 millions d’euros. Mais on reste loin du compte.
Il faudra bien plus de ressources pour financer la mise en place du revenu de citoyenneté estimée à une dizaine de milliards d’euros, la refonte de la loi des retraites qui coûtera 8 milliards d’euros pour permettre à 400.000 salariés de faire valoir plus tôt leurs droits à cesser le travail avec une pension minimum fixée à 780 euros, et 1 milliard d’euros nécessaire à l’introduction d’une « flat tax » pour les travailleurs indépendants.
(…)
Seuls les marchés pourront obliger le gouvernement de Giuseppe Conte à revoir sa copie. Le spread, c’est-à-dire l’écart entre les taux italiens et les taux allemand, « ne doit pas effrayer, a-t-il déclaré. Nous démontrerons que nous avons l’argent nécessaire et que le budget, qui ne sera pas modifié, fera le bien de l’Italie ». S’il ne devait pas convaincre et que la barre des 400 points d’écart avec les taux allemands était atteinte, il ne pourrait faire l’économie de profonds changements.
Migrants : Salvini attend des «réponses claires» de Paris après un «incident» à la frontière
Le ministre de l'Intérieur italien a réclamé lundi des explications «rapides et sans équivoque» après qu'un véhicule de gendarmerie a reconduit de nuit des migrants en territoire italien. «Une erreur» selon la préfecture des Hautes-Alpes.
Le ministre de l'Intérieur italien Matteo Salvini a réclamé lundi des «réponses claires» après que des gendarmes français eurent reconduit des migrants en territoire italien à Clavière, un «incident» selon les autorités françaises. «Ils parlent d'incident? (Le président français Emmanuel) Macron qui se dit bon et généreux débarque de nuit des migrants en Italie? Nous prétendons obtenir des réponses, rapides et sans équivoque de la part de Paris», a affirmé lundi soir sur Facebook, M. Salvini, qui est aussi le patron de la Ligue (extrême droite).
« L’enquête explore toutes les directions. Nous n’excluons pas non plus un attentat terroriste », a expliqué Miriam Brauns, une responsable de la police de Cologne. « Il pourrait s’agir d’une tentative d’attentat que nous avons fait échouer », a précisé Klaus-Stephan Becker, le responsable de la police judiciaire de Cologne, évoquant la piste islamiste.
L’individu « a exigé la libération d’une Tunisienne »
Si l’homme n’est pas connu des services de renseignements comme un islamiste, il a donné des « indices » laissant penser qu’il pouvait avoir une connexion avec cette mouvance. Au cours de la prise d'otage, l’homme s’est réclamé du groupe Etat islamique (EI). Un document d’identité concernant une personne née en Syrie en 1963 a notamment été retrouvé sur les lieux. Il s’agit « très vraisemblablement » de la même personne, a expliqué la police.
Selon les enquêteurs, le détenteur de la carte d’identité, dont le permis de séjour en Allemagne était valable jusqu’en 2021, était bien connu des services de police pour des délits de vols ou de menaces. Au cours de la prise d’otage, l’individu « a exigé la libération d’une Tunisienne » et également qu’une valise qu’il avait laissée un peu plus tôt dans un autre endroit « lui soit rendue », a dit la police.
Un liquide allume-feu et plusieurs petites bonbonnes de gaz
L’homme a d’abord jeté un cocktail molotov dans un établissement de restauration rapide situé dans une galerie marchande de la gare de Cologne, l’une des plus fréquentées d’Allemagne. Sur place une personne a été blessée par la fumée dégagée par l’engin incendiaire et une autre, une adolescente de 14 ans, a subi des brûlures et a dû être hospitalisée. Ensuite, l’assaillant s’est rendu dans une pharmacie de cette gare et s’y est retranché en prenant en otage une femme. Il avait avec lui un liquide allume-feu et plusieurs petites bonbonnes de gaz attachées entre elles, dont deux qu’il a fixées sur son otage.
Goldnadel sur le succès de l’AfD en Allemagne : «Croire que derrière chaque Allemand hostile à ce qu’a fait Merkel se dissimule un nazi, c’est proprement ridicule»
(LCI,15/10/18,10h16)
Gilles-William Goldnadel sur le succès de l’AfD en Allemagne : «La comparaison avec les années 30 m’agace profondément parce qu’elle traduit une minimisation de ce qu’ont été les années 30, et c’est aussi un moyen commode de refuser de regarder la réalité en face. La réalité en face, c’est que Mme Merkel, sans consulter du tout le peuple allemand, a décidé de faire renter 1.5M de migrants, et ça choque bien au-delà, bien au-delà, de ce qu’on appelle “l’extrême-droite allemande” (…) De croire que derrière chaque Allemand qui est hostile à ce qu’a fait Mme Merkel se dissimule un nazi avec casquier, c’est proprement ridicule.»
Autriche : armé d’un couteau, un demandeur d’asile afghan de 18 ans sème la terreur dans un train, deux passagers poignardés
Autriche – Un demandeur d’asile afghan de 18 ans a attaqué sans raison les passagers d’un train à Feldkirch samedi soir, les blessant avec un couteau.
Selon la police, l’Afghan a poursuivi sans raison apparente un jeune homme de 27 ans dés son embarquement et l’a attaqué avec couteau. Lorsque des voyageurs ont tenté de le calmer et de l’immobiliser, l’agresseur a poignardé un autre homme, âgé de 44 ans.
Quatre personnes ont détenu le migrant sur le quai jusqu’à l’arrivée de la police.
Allemagne : expulsion d’un Marocain impliqué dans les attentats du 11 septembre 2001
L’Allemagne a expulsé lundi soir vers son pays un Marocain reconnu coupable en 2007 d’avoir aidé des pilotes dans les attentats du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis, a indiqué la police.
Peu avant 16h00 GMT, Mounir el-Motassadeq, 44 ans, a été embarqué dans un avion d’une compagnie marocaine depuis l’aéroport de Francfort pour être renvoyé dans son pays d’origine, a précisé un porte-parole de la police aéroportuaire à l’agence de presse allemande DPA.
(…) Mounir el-Motassadeq a purgé presque la totalité d’une peine de 15 ans de prison pour complicité dans le meurtre de 246 passagers et membres équipage des avions détournés lors des attentats du 11 septembre 2001.
(…) Le Marocain était un ami de membres d’une cellule djihadiste basée à Hambourg, y compris de Mohammed Atta, le pilote du premier avion qui s’est écrasé contre la tour nord du World Trade Center.
« C’est OK d’être blanc » : des ministres australiens ont voté pour un projet de motion destiné à combattre le racisme anti-Blanc
Les appels à la démission se multipliaient lundi en Australie contre le ministre des Affaires indigènes et plusieurs de ses collègues après leur vote en faveur d’un projet de motion parlementaire déclarant que « c’est OK d’être blanc ».
Plusieurs ministres, dont celui des Affaires indigènes Nigel Scullion et ceux du Commerce et des Communications, ont apporté leur soutien à un projet de motion rédigé par la sénatrice populiste Pauline Hanson et destiné à combattre le « racisme anti-Blanc ».
Luke Pearson, le fondateur d’un influent groupe antiraciste, IndigenousX, s’est fait l’écho d’une série d’appels à la démission lancés contre M. Scullion après que le Sénat eut rejeté le texte de justesse.
« En votant pour ce qui est largement connu comme étant un slogan suprémaciste blanc, +c’est OK d’être blanc+, le ministre des Affaires indigènes s’est mis dans une position intenable en tant que ministre. Il faut qu’il démissionne », écrit M. Pearson.
M. Scullion, sénateur blanc pour les Territoires du Nord, détient le portefeuille des Affaires indigènes depuis 2013.
« Une phrase aussi simple devrait aller de soi », a argué la sénatrice Hanson pendant les débats, avant que son texte ne soit défait par 31 voix contre 28. « Mais je soupçonne que de nombreux membres de cette chambre auraient du mal à le dire ».
La Hongrie diffuse une vidéo appelant à « secouer » l’UE : « Nous ne voulons pas devenir un pays d’immigration »
VIDÉO – À la suite du vote de l’article 7 par le Parlement européen, Budapest veut se défendre contre «les attaques perpétrés contre le pays». Dans une courte vidéo, le pouvoir hongrois met à nouveau en garde Bruxelles.
(…) «Nous voudrions dire clairement au grand public européen que nous ne voulons pas devenir un pays d’immigration. C’est pourquoi le gouvernement a publié cette vidéo Internet de langue anglaise en réponse aux attaques perpétrées contre notre pays», affirme le pouvoir hongrois dans son courriel, reprenant là les mots répétés depuis des semaines par le premier ministre Viktor Orban.
Cette courte vidéo de 35 secondes débute par les mots de l’eurodéputé belge et président du groupe ADLE au Parlement européen, Guy Verhofstadt, expliquant que «nous avons besoin de migration». S’ensuivent les objections de Budapest concernant le nombre de migrants déjà accueillis sur le Vieux continent. À savoir qu’«1,8 million de migrants sont entrés dans l’Union européenne depuis 2015» et que «des millions d’autres souhaitent venir». Puis vient l’énumération des conséquences qu’aurait eu, selon Budapest, l’accueil de ces migrants. Avec, en guise d’illustrations, des images choc. «Depuis le début de la crise», indique une voix off, «des centaines de personnes ont perdu la vie dans de violents attentats dans toute l’Europe». «Les crimes violents augmentent et Guy Verhofstadt veut plus de migration», est-il encore indiqué. «C’est imprudent. Il est temps de secouer Bruxelles. Protégeons l’Europe!», conclut la vidéo.
Par Bertrand BADIE, professeur des Universités à l’Institut d’études politiques de Paris —
A l’aube du troisième millénaire, les hommes d’Etat doivent imaginer une politique de migration pour que la Méditerranée cesse d’être un cimetière.
Tribune. Le débat sur la migration est stupéfiant et pourtant il dure, s’enlise et même s’encastre dans l’ordinaire de notre culture politique contemporaine. Il paralyse l’Europe qui en parle tout le temps, mais n’en délibère jamais. Il envahit les propagandes partisanes et s’impose comme une sorte de friandise électorale dont se délectent les populistes de tous poils, de droite et maintenant d’une certaine gauche. Il tétanise les gouvernements qui craignent que le respect de la vérité ou qu’un sursaut d’humanisme ne leur vaillent une chute dans les sondages. Depuis le début de ce siècle encore tout jeune, 50 000 êtres humains sont morts au fond de la Méditerranée et l’imagination de la gouvernance humaine se limite à renforcer les contrôles, consolider « Frontex » ou désarmer l’Aquarius. Qu’est donc devenu le Conseil européen, incapable d’imaginer ce que pourrait être une politique de migration à l’aube du troisième millénaire ?
Un monde où tout le monde voit tout le monde
C’est pourtant bien de cela dont il s’agit : d’avoir le courage et la lucidité de penser une mondialisation dont tout le monde parle, sans jamais savoir la regarder en face et en tirer les conséquences. Nous sommes entrés dans un monde d’interdépendance et de communication généralisée pour lequel la mobilité des personnes est devenue un principe irréversible avec lequel il faut apprendre à vivre.
Nous sommes dans un monde où tout le monde voit tout le monde, ne cesse de se comparer à l’autre et de déployer un imaginaire qui est, cette fois, à la dimension de la planète tout entière. Un monde dans lequel nul ne pourra plus jamais se voir interdire de penser que la souffrance des siens pourrait être moindre ailleurs, un monde où l’absence d’avenir chez soi suscite l’espoir de trouver un correctif ailleurs. Un monde où l’humanité est, pour la première fois dans l’histoire, tributaire de la planète tout entière. Un monde où chacun des 7 milliards et demi d’humains est comptable autant que solidaire de tous les autres. Ainsi en est-il, personne n’en a décidé, sinon le mouvement d’une histoire dont nous restons, soit dit en passant, les privilégiés… […]
Le Conseil d’Etat annule une décision du CSA visant Eric Zemmour
Le Conseil d’Etat a annulé, lundi 15 octobre, une mise en demeure infligée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel à RTL, pour des propos tenus par Eric Zemmour dans l’émission « On n’est pas forcément d’accord » du 2 février 2017. RTL avait été mise en demeure le 14 juin 2017 par le CSA pour un « éloge de la discrimination » par le chroniqueur.
« La non-discrimination est présentée abusivement comme un synonyme de l’égalité alors qu’elle est devenue au fil du temps une machine à désintégrer la Nation, la famille, la société au nom des droits d’un individu roi », avait déclaré le polémiste dans l’émission matinale d’Yves Calvi à propos de la nomination par Donald Trump d’un nouveau juge conservateur à la Cour suprême américaine.
Le CSA avait jugé que la station avait diffusé un « éloge de la discrimination » sans aucune « contradiction ni mise en perspective », manquant aux obligations de la convention qu’elle a signée avec le régulateur. Le groupe M6, qui détient RTL, s’est félicité dans un communiqué de l’annulation de cette mise en demeure par le Conseil d’Etat, estimant qu’elle confirmait ainsi « l’importance et la portée du principe de liberté de communication des pensées et des opinions ».
VIDEO. Jean-Luc Mélenchon filme en direct la perquisition à son domicile dans le cadre de deux enquêtes préliminaires
"Je ne me laisserai pas faire."Le domicile de Jean-Luc Mélenchon a été visé par une perquisition, mardi 16 octobre, a lui-même révélé le leader de La France insoumise dans une vidéo postée sur sa page Facebook. Selon le député, plusieurs proches, dont la secrétaire générale du groupe LFI à l'Assemblée nationale et des assistants parlementaires, ont également été perquisitionnés. Ces perquisitions sont menées dans le cadre de deux enquêtes préliminaires, a appris franceinfo de source proche du dossier.
La première enquête concerne des soupçons d'emplois fictifs d'attachés parlementaires au Parlement européen. Visant d'abord le Front national, cette enquête avait été élargie en juillet 2017 à quatre anciens assistants parlementaires européens de Jean-Luc Mélenchon. Les enquêteurs tentent de savoir si des fonds européens ont été détournés afin de rémunérer des cadres employés à d'autres tâches au sein de leur formation politique. La seconde enquête préliminaire, ouverte en mai 2018, porte sur les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle de 2017 et des soupçons d'irrégularités.
Vous qui aimez bien RT France: https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=R0oLKOcp9PI<br />
Je ne connaissais pas cette émission, mais le débat est très intéressant... Quoiqu'il en soit il nous faut admettre qu'il est déjà trop tard, les Hommes vont droit vers des catastrophes apocalyptiques qui risquent d'arriver bien plus vite qu'ils ne l'osent le croire. Le problème majeur ce n'est pas le réchauffement climatique mais la façon dont notre humanité se comporte, c'est d'une prise de conscience et d'une responsabilisation individuelle qu'elle va avoir besoin (ce n'est pas une 'baffe' que notre humanité va prendre mais sûrement plusieurs, et tout sera la faute de Sapiens qui ne veulent pas écouter).
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