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Le 15 octobre 2018
Allemagne : une prise d'otage à la gare de Cologne est en cours, la police fait évacuer les lieux
Des coups de feu auraient éclaté à la gare de Cologne en Allemagne selon des médias allemands. D'après la police, une prise d'otage est en cours. Les passants ont été invités à quitter les lieux.
La police fait état d'une prise d'otage à Cologne ce 15 octobre. Christoph Gilles, porte-parole de la police a fait savoir que des négociations étaient en cours avec le preneur d'otage. D'après l'hebdomadaire Focus ainsi que d'autres médias allemands comme le Kölner Stadt-Anzeiger, des coups de feu ont été tirés ce 15 octobre dans la gare de Cologne vers 12h50. Toutefois, la police ne confirme pas les coups de feu.
«Nous supposons qu'une personne est prise en otage, soit au McDonald ou bien à la pharmacie voisine», avait conjecturé dans un premier temps une autre porte-parole de la police, citée par Reuters, ajoutant qu'il s'agirait possiblement d'une femme.
Selon Focus une altercation a eu lieu dans le McDonald pour se poursuivre dans la pharmacie. Lorsque les forces de l'ordre sont arrivées, une forte odeur de brûlé aurait été constatée. Ce qui expliquerait la présence de pompiers.
Détails a suivre
Turquie : évacuation de l'ambassade d'Iran à Ankara, un kamikaze serait retranché dans le bâtiment
Les infrastructures de l'ambassade d'Iran en Turquie sont actuellement évacuées à Ankara et un périmètre de sécurité a été mis en place dans le quartier. Selon des médias locaux, un individu potentiellement muni d'une bombe serait dans le bâtiment.
Dans la matinée du 15 octobre, la police a commencé l'évacuation de l'ambassade d'Iran à Ankara après une alerte à la bombe visant le bâtiment. Le quotidien turc Yeni Şafak a précisé dans un tweet qu'un individu, actuellement retranché dans l'ambassade, menacerait d'une attaque suicide.
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Les Pays-Bas accusent la Russie de provocations militaires en Arctique
Après avoir accusé la Russie de mener une «cyberguerre» contre les Pays-Bas, La Haye continue de hausser le ton, en reprochant cette fois-ci à Moscou des provocations militaires en Arctique. Selon le responsable des opérations de la Marine néerlandaise, cette accusation s’explique par «un intérêt croissant de la Flotte russe» pour leurs exercices.
Les chasseurs et les navires de guerre russes tentent de provoquer les militaires néerlandais et britanniques en Arctique, a déclaré au Telegraph le général Jeff Mac Mootry, responsable des opérations de la Marine néerlandaise.
«Nous constatons un intérêt croissant de la Flotte russe pour nos exercices. Par exemple, lorsque nous avons effectué des tirs dans le cadre du programme de protection contre les missiles balistiques, nous avons vu plus de navires russes que d'habitude. Ils sont plus proches de nous qu'auparavant. Évidemment, ils veulent être aperçus», a indiqué le général Jeff Mac Mootry.
«Les avions russes ne survolent nos navires que pour marquer leur présence. Cela peut être qualifié de provocation», a précisé le général.
Le ministère russe de la Défense n'a pas commenté ces accusations pour l'instant.
Néanmoins, selon l'expert militaire Igor Korotchenko, ces nouvelles accusations à l'encontre de la Russie sont une continuation des précédents attaques contre Moscou. La Russie respecte toutes les règles de sécurité lors de ses activités militaires.
«Les accusations à l'encontre la Russie sont entendues sans cesse. Malheureusement, les Pays-Bas ont rejoint les États-Unis, le Royaume-Uni et d'autres pays occidentaux. On sait que la ministre de la Défense de ce pays a déclaré être en état de cyberguerre avec la Russie. Apparemment, c'est une nouvelle étape qui est franchie ici», a indiqué Igor Korotchenko.
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L'UE approuve un nouveau mécanisme de sanctions pour le recours à l'arme chimique
Le nouveau mécanisme de sanctions pour la mise au point et le recours à l'arme chimique, approuvé par l'Union européenne permettra dorénavant de les imposer partout dans le monde.
Les chefs de la diplomatie des pays membres de l'Union européenne ont approuvé un nouveau mécanisme de prise de sanctions pour la dissémination et le recours à l'arme chimique, a annoncé le service de presse du Conseil européen dans un communiqué.
«Dorénavant, l'UE pourra imposer des sanctions contre les personnes et les organisations impliquées dans la mise au point et le recours à l'arme chimique, indépendamment de l'endroit où cela se passe et de leur nationalité», indique le communiqué.
Les sanctions comprendront l'interdiction de l'entrée sur le territoire de l'UE et le gel des actifs des personnes physiques et juridiques. Par ailleurs, il sera interdit aux citoyens et aux organisations de l'UE de transférer de l'argent aux personnes et aux organisations se trouvant sous le coup de telles sanctions.
Source
Note ; et pour les pays qui les vendent des substances pour faire des armes chimique !?
«Nous n’abandonnerons pas le choix du djihad» : le groupe Tahrir al-Cham refuse d'évacuer Idleb
Alors que le délai pour la mise en œuvre de l'accord russo-turc pour évacuer la zone démilitarisée d'Idleb a pris fin le 14 octobre, le principal groupe djihadiste, Tahrir al-Cham, refuse de déposer les armes.
L'accord russo-turc conclu le 17 septembre à Sotchi portant sur la création d'une zone démilitarisée à Idleb, au nord-ouest de la Syrie, qui visait à permettre le retrait des éléments radicaux présents dans la zone, a pris fin ce 14 octobre. Toutefois, la majorité des groupes djihadistes ne semble pas avoir déposé les armes. Ce 15 octobre, le groupe Tahrir al-Cham (HTS), qui contrôle une grande partie de la région est resté dans la zone qu'ils devait évacuer et où il compte poursuivre le combat. Ils avaient annoncé leurs intentions la veille, quelques heures avant la limite prévue pour leur retrait : «Nous n'abandonnerons pas le choix du djihad et du combat pour parvenir aux objectifs de notre révolution bénie, en premier lieu faire tomber le régime criminel», a écrit dans un communiqué HTS, faisant référence au gouvernement syrien.
S'adressant implicitement à la Turquie, le groupe djihadiste a précisé «apprécier les efforts de tous ceux qui luttent à l'intérieur de la Syrie et à l'extérieur pour protéger les zones libérées [du pouvoir de Damas] et empêcher leur destruction ou des massacres». Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, aucun retrait visible n'aurait été constaté ce 14 octobre avant minuit. Dès le 29 septembre, le groupe rebelle Jaish al-Ezza avait annoncé le rejet de l'accord conclu entre Ankara et Moscou. En revanche, le Front national de libération (FNL), un important groupe rebelle, a affirmé ce 10 octobre avoir totalement retiré ses armes lourdes.
Damas attend «la réaction de la Russie»
Le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, a affirmé ce 15 octobre que Damas avait besoin de temps pour vérifier la mise en œuvre de l'accord russo-turc. «Nous devons prendre le temps [...]. Nos amis russes doivent juger si l'accord a été appliqué ou pas», a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse à Damas avec son homologue irakien, Ibrahim Jaafari. «Nous devons attendre la réaction de la Russie», qui «surveille et suit» la situation et dont la police militaire devra «patrouiller dans la zone tampon», a-t-il ajouté, tout en précisant que les forces armées syriennes étaient prêtes à intervenir dans les environs d'Idle
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Le Conseil de l’Europe appelle Israël à protéger les droits des mineurs palestiniens
Un texte voté par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe dénonce les mauvais traitements infligés aux mineurs palestiniens par le système judiciaire israélien. L'organisation estime qu'ils sont «contraires à la loi israélienne elle-même».
«Les mauvais traitements des mineurs palestiniens dans le système de détention militaire israélien sont répandus, systématiques et institutionnalisés» affirme un rapport de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), qui dénonce les mauvais traitements infligés aux mineurs palestiniens par l’armée israélienne.
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Donald Trump explique en quoi la Chine est plus dangereuse que la Russie
Dans une interview accordée à la chaîne CBS, Donald Trump a affirmé que la Chine était un problème plus grave que la Russie dans le dossier portant sur l’ingérence présumée dans l’élection présidentielle aux États-Unis.
Interviewé par la journaliste de CBS, Lesley Stahl, Donald Trump a accepté les conclusions des agence de renseignement US prétendant que la Russie s'est ingérée dans les élections américaines, tout en soulignant que la Chine présentait à ce sujet un bien plus grand problème.
«J'accepte les conclusions de nos services de renseignement selon lesquels la Russie a interféré dans l'élection de 2016», avait auparavant indiqué Donald Trump, en insistant sur son «respect» pour ces agences fédérales.
«La Russie s'y est ingérée. Mais je pense que la Chine s'y est aussi ingérée. (…) Franchement, je pense que la Chine est un plus grand problème», a-t-il néanmoins poursuivi dans cette récente interview.
Il s'est également prononcé sur la trace russe présumée dans sa campagne présidentielle: «Pensez-vous vraiment que j'appellerais la Russie pour m'aider à gagner une élection? Ils (les Russes, ndlr) ne pourraient pas du tout m'aider. Appeler la Russie, c'est ridicule.»
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Kim Jong-un aurait refusé de présenter aux USA une liste de ses sites nucléaires
La dénucléarisation demande avant tout des relations de confiance entre Washington et Pyongyang, aurait affirmé Kim Jong-un, selon la presse japonaise. Et comme les relations entre les deux pays n’en sont pas encore là, le dirigeant nord-coréen aurait refusé de permettre à Mike Pompeo de consulter la liste des sites nucléaires nord-coréens.
Kim Jong-un aurait refusé de fournir au secrétaire d'État américain Mike Pompeo une liste des sites nucléaires nord-coréens pour inspection avant la signature du traité de paix devant remplacer l'armistice qui a mis fin aux hostilités sur la péninsule à l'issue de la guerre de Corée (1950-53), rapporte le journal japonais Yomiuri shinbun, citant des sources anonymes.
Selon ces sources, répondant à Pompeo désireux de consulter la liste recensant au moins partiellement les sites nucléaires, le dirigeant nord-coréen aurait affirmé que «dans les conditions de manque de confiance, même si la liste était présentée, les États-Unis ne l'auraient pas cru.»
«Il pourrait s'avérer que les données seront à nouveau demandées. Cela ouvrirait alors un débat animé», aurait dit Kim Jong-un, cité par le journal japonais. Et d'ajouter que la dénucléarisation «demande avant tout des relations de confiance entre Washington et Pyongyang».
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Allemagne : des jeunes de l’AfD poursuivis pour avoir écrit les noms de victimes tuées par des migrants devant le siège du parti CSU, allié de Merkel
Des membres de l’organisation de jeunesse du parti AfD en Bavière ont fait l’objet de perquisitions à leurs domiciles pour « dommages matériels » après avoir écrit des noms de victimes tuées par des migrants devant le siège de la CSU, parti bavarois allié de la CDU de Merkel. Du sang artificiel a également été utilisé. Des bougies ont été placées sur le trottoir.
Selon ses propres déclarations, la Junge Alternative Bayern voulait dénoncer la politique migratoire de la CDU/CSU.
« Les frontières sont grandes ouvertes : les islamistes, les assassins au couteau et les violeurs affluent dans le pays. (…) Mais aujourd’hui, la jeunesse patriotique de Bavière se lève pour dire clairement : « Arrêtez cette femme, arrêtez cet assassin ! ». On en a assez de Merkel et du sang qu’elle a sur les mains. Aujourd’hui, nous commémorons ses victimes. » (merkelstote.de)
Une porte-parole du parquet de Munich a déclaré que la direction de la CSU n’avait pas déposé de plainte pénale. Toutefois, le ministère public lui-même a engagé des poursuites parce qu’il estime que c’est dans l’intérêt général de punir ces agissements.
Br24.de
Elections en Bavière : revers historique des alliés de Merkel, l’extrême droite entre au parlement régional
Le parti conservateur CSU, allié incontournable de la chancelière allemande Angela Merkel, a subi, dimanche 14 octobre, un camouflet aux élections régionales en Bavière. Elle perd sa majorité absolue au parlement régional face à l’essor des Verts et de l’extrême droite.
Certes, l’Union chrétienne-sociale, « parti frère » de la CDU d’Angela Merkel, arrive en tête avec 37%, mais ce score a tout d’une débâcle, car le parti domine cette région depuis les années 1950. La CSU perd une dizaine de points par rapport à 2013, sa majorité absolue et va être obligée de chercher une alliance inconfortable avec une ou plusieurs autres formations.
Autre mauvaise nouvelle pour Angela Merkel, l’autre membre de sa coalition gouvernementale, les sociaux-démocrates du SPD, subissent une gifle avec 9,5% des voix. Les gagnants du scrutin sont les Verts, 2es avec 17,18%, et l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), le parti d’extrême droite anti-Merkel et antimigrant qui obtient 10,6% des voix, au coude-à-coude avec les Freie Wähler, des conservateurs indépendants (11,6%). Les libéraux du FDP (5%) ferment la marche.
Rien pour rassurer la chancelière allemande donc, d’autant que son propre parti, la CDU, doit faire face à un scrutin tout aussi ardu le 28 octobre en Hesse, Land que les conservateurs dirigent avec les écologistes. Ces deux scrutins « affecteront la politique nationale et, en conséquence, la réputation de la chancelière », a déjà prévenu, vendredi, le président de la chambre des députés et vétéran respecté de la CDU, Wolfgang Schäuble.
www.francetvinfo.fr
L’Italie annonce avoir expulsé trois migrants africains, dont l’un voulait tuer des « touristes blancs » et des chrétiens
Rome a annoncé avoir expulsé de son territoire trois migrants africains représentant «un danger pour la sécurité nationale». L’un d’eux avait exprimé le désir de tuer des «touristes blancs» et des «chrétiens» dans son pays d’origine.
(…) Dans sa publication, le ministère donne quelques détails sur les individus, pour expliquer ce qui a motivé sa décision. Le premier, un Marocain âgé de 22 ans, avait menacé en octobre 2017 des passants devant la synagogue de Florence en brandissant un couteau de cuisine et en criant «Allah Akbar».
Le second, un Gambien de 24 ans, avait été arrêté pour des crimes de droit commun tout en étant accusé d’être lié à «des groupes terroristes internationaux». Dans un carnet retrouvé en sa possession, l’homme avait, selon Rome, reproduit des schémas d’engins explosifs avec des instructions pour leur montage et leur utilisation. Dans ce même carnet, il aurait confié être proche d’une formation paramilitaire active dans le centre-ouest de l’Afrique, et avait exprimé le désir de «tuer les touristes blancs» et les «chrétiens» en Gambie, en attaquant des hôtels et des églises.
Les autorités italiennes ont également expulsé un Tunisien de 28 ans qui avait été arrêté à Modène pour vandalisme et vente de drogue. Lors de son procès, celui-ci avait vanté à maintes reprise les mérites de l’Etat islamique. Refusant de retourner dans sa cellule, il avait agressé des représentants de la police.
(…) RT
Affaire Khashoggi : Paris, Londres et Berlin réclament une « enquête crédible »
Le journaliste critique du pouvoir saoudien n’a plus donné signe de vie depuis son entrée au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul le 2 octobre.
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Yémen : la plus grave crise humanitaire du monde
Saint-Denis (93) : le conducteur d’une camionnette a foncé sur des piétons, les policiers lui ont tiré dessus pour le neutraliser
Le conducteur a foncé sur des piétons avant d’être pris en chasse par les policiers. Ces derniers ont ouvert le feu pour l’interpeller.
Un véhicule de la brigade anticriminalité percuté, et plusieurs coups de feu des forces de l’ordre : c’est le bilan du coup de folie du chauffeur d’une camionnette, ce dimanche soir en Seine-Saint-Denis.
(…) Pour la stopper, les policiers font alors à plusieurs reprises usage de leurs armes de service, Sig-Sauer et fusil à pompes. Mais c’est à mains nues qu’ils parviennent à le déloger de l’habitacle de son véhicule. Dans la course-poursuite, un policier au moins a été légèrement blessé. L’individu, lui, a été blessé au bras par les tirs policiers, sans que ces jours ne soient en danger.
Le Parisien
La Courneuve (93) : un homme grièvement blessé après avoir été poignardé aux cris de « Allah Akbar »
Un homme a été grièvement blessé après avoir été poignardé dans la nuit de dimanche à lundi, à la Courneuve par un autre homme présenté comme alcoolisé et qui a crié « Allahou Akbar ».
Le suspect inconnu des services de police, a agressé un homme à proximité de la gare RER vers 02H30, avec une paire de ciseaux, le blessant au niveau du cou. Il a également frappé la victime avec une poubelle. Celle-ci a réussi à prendre la fuite et s’est finalement rendue dans un commissariat. Elle a été transportée à l’hôpital avec un pronostic vital engagé.
L’auteur des faits a été interpellé sans opposer de résistance par des effectifs de la BAC devant lesquels il a à nouveau proféré « Allahou Akbar »
(…) Le Figaro
Coup de filet dans la communauté tchétchène : ils soutiraient 200 euros par camion venant de l’est pour qu’il puisse entrer dans la capitale
À la tête d’un réseau organisé de racket sur des sociétés de transport, 23 Tchétchènes ont été interpellés en flagrant délit, samedi soir en Seine-Saint-Denis. A tout bus ou camion venant de l’Est, ils soutiraient 200 euros par véhicule pour qu’il puisse entrer dans la capitale.
Comme chaque fin de semaine, le même manège de voitures arrive en soirée devant l’entrepôt. Les mêmes gaillards en descendent, larges comme des armoires normandes, l’air ombrageux et affairé, pas là pour trier les lentilles. Pas le temps non plus de s’échanger trois mots dans la langue du pays, la Tchétchénie, qui les lie au moins autant que leur trafic, l’extorsion de fonds de sociétés. En planque depuis des heures, une volée d’une vingtaine de policiers surgit du décor et fond sur les voyous. Le flagrant délit, opéré ce samedi et préparé depuis des semaines, est fructueux: 23 hommes interpellés, des liasses de billets saisies ainsi qu’une arme de poing.
www.lefigaro.fr
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Le 14 octobre 2018
La fiancée du journaliste saoudien disparu pose une condition pour rencontrer Trump
Donald Trump, qui a fait part de son intention de rencontrer la compagne du journaliste saoudien disparu le 2 octobre, devra faire des efforts afin de la voir. N’ayant pas pour le moment accepté cette invitation, elle demande au Président américain d’avoir «un véritable apport» dans l’enquête.
Hatice Cengiz, fiancée du journaliste saoudien Jamal Khashoggi disparu le 2 octobre, acceptera l'invitation de Donald Trump de le rencontrer à la Maison-Blanche seulement si le Président américain contribue réellement à l'enquête sur cette mystérieuse disparition.
«Récemment j'ai vu des informations d'après lesquelles le Président Trump voulait m'inviter à la Maison-Blanche. S'il a un véritable apport dans la découverte de ce qui s'est passé dans le consulat saoudien à Istanbul ce jour-là, j'envisagerai d'accepter son invitation», a-t-elle écrit dans un article pour The New York Times publié samedi.
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Disparition de Khashoggi: de nouveaux éléments connus, Trump menace Ryad
Le 13 oct
Plus de dix jours après la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, la thèse de l'assassinat commandité par Riyad est avancée par plusieurs médias turcs. Du côté des puissances occidentales, le ton monte.
Une disparition qui sème l'effroi dans l'opinion et le trouble dans les relations internationales. Jamal Khashoggi, journaliste saoudien et opposant au régime de Riyad, est porté disparu depuis le 2 octobre après s'être rendu au consulat d'Arabie saoudite à Istanbul en Turquie chercher un document nécessaire à son futur mariage. Si le royaume wahhabite nie toute implication, il freine sa participation à l'enquête. À Washington, Donald Trump se fait de plus en plus menaçant.
• Des enregistrements à l'aide de sa montre connectée
Selon les quotidiens turcs Sözcü et Milliyet, Jamal Khashoggi portait, lorsqu'il est entré au consulat, une «montre intelligente» Apple connectée à un iPhone qu'il avait laissé à sa fiancée, Hatice Cengiz. Des enregistrements audio ont ainsi été transmis au téléphone et sont actuellement examinés par la justice turque. Toutefois, tandis que Milliyet précise que des cris et une querelle ont été enregistrés, Sözcü avance que seuls des dialogues, mais pas de cris, sont entendus dans l'enregistrement de «quelques minutes».
Le journal turc proche du gouvernement Sabah affirme, lui, que le journaliste disparu a enregistré son «interrogatoire» mais aussi les «tortures» qu'il a subies et son «meurtre». Une thèse confirmée par le Washington Post qui explique qu'Ankara a fait savoir aux États-Unis qu'elle détenait des enregistrements audio et vidéo montrant comment Jamal Khashoggi a été «interrogé, torturé puis tué» à l'intérieur du consulat, avant que son corps ne soit démembré.
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Des terroristes d'Idlib retirent partiellement leurs armes, selon les milices
Des terroristes du sud-ouest de la province syrienne d'Idlib ont commencé à retirer les armes lourdes de la zone démilitarisée située près de la frontière avec la province de Hama.
Les terroristes du sud-ouest de la province syrienne d'Idlib ont partiellement retiré leurs armes lourdes de la zone démilitarisée située à la frontière avec la province de Hama, a annoncé à Sputnik le chef de la milice chrétienne de la ville de Scalbia.
«Il y a une information que des groupes de terroristes armés respectent les ententes, ceci est confirmé par des photos et des vidéos publiées par ces groupes. Selon nos sources, il s'agit d'un retrait partiel. La Turquie le confirme également. Nous pouvons dire que cela est en partie vrai. Le retrait n'est pas total, il y a encore du temps pour le respect intégral des ententes», a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
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Syrie: pointé du doigt pour le recours à des armes interdites, le Pentagone répond
Répondant aux accusations d’avoir recouru au phosphore blanc lors de bombardements en Syrie, les autorités militaires US ont affirmé qu’elles agissaient en conformité avec les lois martiales, refusant pourtant de discuter publiquement des types d’armements et de munitions concrets utilisés lors des opérations de la coalition internationale.
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Démission de Nikki Haley: l’ambassadeur russe à l’Onu dit avoir préparé «un cadeau secret»
Cinq jours après l’annonce de la démission de l’ambassadrice américaine auprès de l’Onu Nikki Haley, son homologue russe lui a préparé un cadeau d’adieu. Néanmoins, le diplomate russe ne veut pas encore lever le voile sur son présent.
Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu, a confié à Sputnik vouloir faire un cadeau à son homologue américaine Nikki Haley à l'occasion de sa démission.
Néanmoins, le diplomate russe garde encore secret de quel cadeau il s'agit.
«C'est un secret. Elle démissionne, mais elle n'est pas encore partie», a déclaré Vassili Nebenzia.
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Affaire Skripal: Moscou dévoile les dessous du projet britannique Bellingcat
Revenant une nouvelle fois sur l'affaire Skripal, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que Londres ne fournissait que «des fuites de médias» et a qualifié le projet britannique Bellingcat d'«instrument de déversement».
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a évoqué ce samedi l'affaire Skripal et le projet britannique Bellingcat qui avait déjà fait paraître les résultats de son «enquête» sur le dossier.
«Prenons, par exemple, Bellingcat. Qui vous a dit que c'étaient des informations? Les informations sont véhiculées soit par des représentants officiels ou des structures et des départements officiels, soit elles sont le fruit du journalisme d'enquête. Bellingcat, qu'est-ce que c'est? Un média? C'est, pardonnez-moi, un instrument de déversement», a-t-elle indiqué lors d'une émission sur la chaîne russe TV Tsentr.
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Lire aussi :Et si la maison de Sergueï Skripal devenait une nouvelle curiosité de Salisbury?
Le pasteur Brunson arrive aux Etats-Unis après sa libération en Turquie
Le pasteur américain Andrew Brunson, objet d’une crise diplomatique entre Washington et Ankara, est arrivé samedi 13 octobre aux Etats-Unis après avoir quitté la Turquie vendredi dans la foulée de sa remise en liberté au terme de deux ans de détention. Après une escale en Allemagne pour une visite médicale, son avion a redécollé à destination de la base militaire d’Andrews, près de Washington. Il a ensuite retrouvé le président Donald Trump dans le bureau ovale où il s’est agenouillé avant de prier pour son oncle.
Donald Trump avait adressé plus tôt ses remerciements à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan mais ce dernier lui a immédiatement rétorqué sur Twitter que la libération d’Andrew Brunson résultait non pas de son implication mais d’une décision prise en toute « indépendance » par la justice turque.
« Une chance de nous rapprocher »
« Notre sentiment à l’égard de la Turquie a changé par rapport à avant, et je pense que nous avons une chance de vraiment nous rapprocher avec la Turquie », a déclaré le président américain aux journalistes depuis le bureau Ovale, niant une nouvelle fois qu’un accord a été conclu entre Washington et Ankara pour la libération d’Andrew Brunson.
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Pakistan : condamnée à mort pour «blasphème», Asia Bibi bientôt fixée sur son sort. (MàJ : des milliers d’islamistes réclament son exécution et menacent les juges)
13/10/2018
Des milliers d’extrémistes musulmans ont défilé vendredi à Lahore, la deuxième ville du Pakistan, avant que la Cour suprême ne se prononce sur le sort d’Asia Bibi, la plus connue des condamnés à mort pour blasphème dans ce pays. Si elle était libérée, sa vie serait en péril du fait des extrémistes.
Cette manifestation, organisée par le Tehreek-e-Labaik Pakistan (TLP), un groupe religieux extrémiste devenu parti politique, était la plus massive dans le pays. Plusieurs centaines de protestataires ont également marché à Karachi, la capitale économique, ainsi qu’à Rawalpindi, qui borde Islamabad.
Les islamistes du TLP, qui ont menacé les juges de la Cour suprême d' »une fin horrible » s’ils acquittent Asia Bibi, exigent son exécution. […]
Paris Match
Note: en 1400 ans d’existence, l'Islam a exécuté combien de chrétiens pour blasphème ! et combien de personnes exécutées pour apostasie !?
"Une religion qui punit de mort l’éventuel apostat est une religion qui me semble très peu sûre d’elle-même" — (Maurice G. Dantec, American Black Box, Paris, Éditions Albin Michel, 2007, p. 263)
L’Église orthodoxe ukrainienne, reconnue par le Patriarcat de Constantinople, rompt avec Moscou
ON EN PARLE A KIEV : Le patriarche de Constantinople a reconnu l’église orthodoxe d’Ukraine, au grand dam de Moscou.
A Kiev, cela ne fait aucun doute : la décision du Patriarchat de Constantinople de reconnaître une Eglise orthodoxe indépendante en Ukraine est « très politique », avant d’être religieuse. La preuve aux yeux des Ukrainiens est la réaction immédiate de Moscou qui a dénoncé par la voix du porte-parole du Patriarche russe Kirill « une décision catastrophique ». Il s’agit de « la légalisation d’un schisme », ajoute-t-il.
« C’est du langage digne du temps du KGB », le service de renseignement soviétique à la triste réputation, répond pour sa part un diplomate ukrainien à Kiev.
Pour le président ukrainien Petro Porochenko, il s’agit d’une aubaine avant les élections du 31 mars alors que sa cote de popularité est en baisse. « Dieu a vu le combat des Ukrainiens pour leur indépendance. Il a entendu nos prières », dit-il dans une longue déclaration . Il s’agit de la fin « de l’illusion impériale et des fantasmes étroitement nationalistes de Moscou », ajoute Petro Porochenko.
Dans un pays amputé depuis 2014 par la Russie de la Crimée et qui doit faire face au soutien russe aux indépendantistes ukrainiens dans le Donbass, la décision du patriarche Bartholomée de Constantinople met fin à une tutelle religieuse de la Russie qui dure depuis 332 ans et qui, selon le président ukrainien, ne repose sur « aucun document légal de l’église ».
Le président Vladimir Poutine, note-t-on à Kiev, avait justifié l’intervention de la Russie dans le Donbass et en Crimée, au nom de la protection des russophones et des orthodoxes vivant dans ces deux régions ukrainiennes. La reconnaissance de l’ autocéphalie « enlève un instrument important dans la guerre hybride que mène la Russie », affirme le diplomate. (…)
Les Echos
Allemagne : agressée par deux « jeunes hommes », une fillette de 10 ans parvient à s’enfuir
Selon la police, deux jeunes hommes auraient attaqué lundi vers 14 heures une fillette de 10 ans à Sahlkamp [quartier de Hanovre] près de l’arrêt de bus « Alte Heide ». Les suspects voulaient manifestement dépouiller la fillette. Mais après avoir été bousculée, frappée et avoir reçu des coups de pied, la courageuse fillette a réussi à s’enfuir.
Au cours de leur enquête, les policiers ont déjà pu mettre la main sur un suspect. […] Il se trouve depuis en détention préventive. Les forces de l’ordre recherchent maintenant son complice.
La personne recherchée a approximativement entre 16 et 18 ans, mesure environ 1 mètre 70, est mince et a le teint assez foncé. Signes particuliers : une cicatrice assez ancienne au niveau du sourcil droit et un clou à l’oreille gauche . […]
(Traduction Fdesouche)
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Pierrefitte-sur-Seine (93) : cinq adolescents âgés de 14 à 16 ans écroués pour un viol en réunion
Cinq adolescents ont été mis en examen et placés en détention vendredi, soupçonnés d’avoir pris part la semaine dernière au viol d’une jeune fille dans une cité de Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), selon le parquet de Bobigny.
Trois autres jeunes ont été placés sous contrôle judiciaire. Ils sont soupçonnés notamment d’avoir assisté à ce viol, qui a eu lieu le week-end dernier dans la cage d’escalier d’un immeuble, et de ne pas être intervenus, selon une source proche de l’enquête.
En fonction de leur degré d’implication présumée, ces adolescents âgés de 14 à 16 ans ont été mis en examen des chefs de viol en réunion, agression sexuelle et/ou violences ayant entraîné plus de huit jours d’ITT (interruption totale de travail), a précisé le parquet. La Sûreté départementale était chargée de l’enquête. […]
news.yahoo.
Anne Hidalgo : « Nous allons héberger des sans-abri à l’Hôtel de Ville »
Anne Hidalgo annonce au qu’elle va ouvrir fin novembre « une halte de nuit dédiée aux femmes dans l’hôtel de ville de Paris ». Elle précise les détails de cette mesure choc : « Le salon des Prévôts et celui des Tapisseries, au rez-de-chaussée, seront transformés en accueil de jour – des repas seront servis et des soins prodigués – ainsi qu’en halte de nuit, avec des lits, des dortoirs, des blocs sanitaires… Ces vastes salons – 750 m2 – servaient de lieux d’exposition et de réception. Un très bel endroit [avec ses colonnes, ses voûtes et ses sols en marbre, ndlr]. Une cinquantaine de femmes sans abri y seront accueillies. En situation de grand froid, elles pourront être jusqu’à une centaine. Cette halte sera pérenne. Au-delà du symbole, ce sera du concret. L’hôtel de ville de Paris doit donner l’exemple, montrer qu’il est possible d’héberger des sans-abri partout, y compris dans un palais de la République. » C’est ici qu’Anne Hidalgo a accueilli la reine d’Angleterre lors de la dernière visite de celle-ci.
La maire de Paris va également installer de petits abris mobiles dans les rues parisiennes et ouvrir de places d’hébergement dans d’anciens tribunaux d’instance, organiser une deuxième Nuit de la solidarité en février 2019 (pour recenser les SDF) ou encore lancer le projet d’installer une structure éphémère d’accueil à Neuilly-sur-Seine, sur un terrain appartenant à la Ville de Paris.
www.lejdd.fr
La radicalisation islamiste dans le sport, un fléau en pleine expansion
Il y a un an, deux entraîneurs d’un club de football de Lagny-sur-Marne, ont été suspendus après la découverte de leur proximité avec les milieux islamistes radicaux. 829 personnes ont été signalées dans les clubs français cette année.
(Merci à Saskia)
Toulouse (31) : « figure du salafisme local », le directeur d’une école privée musulmane placé en garde à vue
Le fondateur du groupe scolaire Al-Badr à Toulouse (Haute-Garonne) a été placé sous contrôle judiciaire en attendant une audience correctionnelle convoquée en janvier prochain. Imam salafiste, hostile à la violence, Abdelfattah Rahhaoui, il avait été interdit d’enseigner « pour enseignement non conforme » en 2016.
C’est un nouvel épisode de l’affrontement qui dure depuis 2013 entre l’école religieuse du quartier Bellefontaine, à Toulouse, d’une part, le parquet et l’Éducation nationale d’autre part. Le fondateur du groupe scolaire a été placé en garde à vue jeudi matin. Il a été déféré devant le parquet de Toulouse après 36 heures de retenue. Il a été placé sous contrôle judiciaire en attendant une audience correctionnelle convoquée en janvier prochain. L’information a été confirmée au Point par le parquet de Toulouse et par maître Samim Bolaky, l’avocat du mis en cause.
La justice lui reproche de ne pas s’être soumis à une interdiction d’enseigner prononcée par jugement en 2016. Il est également poursuivi pour travail dissimulé. Le jugement de 2016 est frappé d’appel, mais une QPC [question prioritaire de constitutionnalité] plaidée devant le Conseil constitutionnel a ralenti la procédure. L’appel doit finalement être jugé en novembre. […]
Abdelfattah Rahhaoui est une figure du salafisme local. En 2012, il avait participé à l’enterrement du terroriste Mohammed Merah tout en se démarquant publiquement et fermement de ses meurtres. Les services de renseignements locaux le considèrent comme un prosélyte du salafisme. Il n’a jamais fait l’objet de poursuites liées au terrorisme. […]
news.yahoo
La dernière polémique sur le prénom de la chroniqueuse Hapsatou Sy semble déjà loin derrière lui… Eric Zemmour, en tournée pour la promotion de son livre Destin français, s’arrêtera à Lyon le 14 novembre prochain. Selon L’Obs, le polémiste devrait enfiler le costume de maître de conférences pour s’adresser aux élèves de l’Issep, l’école de sciences politiques de Marion Maréchal.
« C’est en projet », a confirmé l’Issep à Lyon Capitale, refusant de confirmer formellement la venue d’Eric Zemmour. Avec ces conférences, l’ancienne députée souhaite se détacher de l’étiquette Rassemblement national (ex-FN).
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Allaire (56) : 130 manifestants pro et anti-migrants repoussés par les gendarmes à Allaire
Quelque 130 manifestants pro-migrants du pays de Redon ont fait le déplacement pour organiser une contre-manifestation devant l’ancienne gendarmerie d’Allaire (Morbihan). Le Rassemblement National qui fédère sur place quelques dizaines de militants avait lancé une manifestation hostile aux migrants devant le bâtiment qui doit accueillir de jeunes mineurs isolés. Les gendarmes tiennent à distance les deux groupes.
www.ouest-france.fr
Diam’s a quitté la France et se serait installée en Arabie Saoudite
Dans un entretien accordé à La Provence au début du mois d’octobre, Vitaa avait révélé que Diam’s ne vivait plus en France. D’après les informations du magazine Public, la rappeuse se serait en effet installée dans un pays du Moyen-Orient, il y a un an.
(…) D’après les informations du magazine Public, Diam’s aurait bel et bien quitté le département des Yvelines, où elle vivait depuis plusieurs années. Après avoir rejoint la Tunisie, le pays d’origine de son mari Faouzi Tarkhani, l’ancienne star du rap français se serait définitivement installée en Arabie Saoudite. Là-bas, elle souhaiterait se rapprocher « de Dieu et s’éloigner un peu plus de la musique », rapporte l’hebdomadaire.
(…) Voici.fr
Olivier Besancenot : « Gauche et migrants, parlons clairement ! »
Dans une tribune à « l’Obs », Olivier Besancenot, « facteur de profession », membre du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), appelle la gauche à assumer le débat sur les migrants, à défendre ses valeurs et son histoire.
Des idées et des actes. C’est ainsi que se résume ce nouveau rendez-vous de « l’Obs ». Avec des écrivains, des chercheurs, des citoyens engagés, des expériences locales, nous allons donner à voir une gauche européenne qui se cherche, le plus souvent hors des partis. Aujourd’hui, dans une tribune, Olivier Besancenot, ancien candidat à la présidentielle et figure du NPA, partisan revendiqué de la liberté de circulation et d’installation, appelle la gauche à assumer le débat sur les migrants, à défendre ses valeurs et son histoire. Il répond notamment à Jean-Luc Mélenchon, qui, le 25 août à Marseille, avait lancé « honte à ceux qui organisent l’immigration par les traités de libre-échange et qui l’utilisent ensuite pour faire pression sur les salaires ». […]
A ceux qui accusent les partisans de la liberté de circulation et d’installation – dont je suis – de faire trop de bruit sur ce sujet depuis la rentrée au point de participer à ne faire des prochaines élections européennes qu’un référendum sur l’immigration – « jouant ainsi le jeu » du FN – en reléguant les questions sociales eu second plan, je voudrais dire fraternellement deux choses. Qui, dans les rangs de la gauche, a décidé de donner de la visibilité à cette question ? Ceux qui ont sciemment décidé de donner le change en modulant leurs discours, en bazardant les répertoires idéologiques et en brouillant les positionnements politiques en la matière ? […] De cette boîte de Pandore ne pouvaient sortir que des maux. […]
Notre discussion aura lieu. Elle a débuté. Assumons-la, même si elle doit être parfois houleuse. Elle sera d’autant plus apaisée que nous la bâtirons sur la base de notre pratique commune, à travers ces nombreux combats où nous retrouvons côte à côte pour nous opposer aux dégâts des politiques xénophobes en cours : travailleurs sans-papiers, accueil de l' »Aquarius », expulsions de campements de migrants, mineurs isolés… Personne ne détient de label certifié en matière de solidarité. Moi pas plus que les autres. Et j’ai le plus profond respect pour tous ces militant.e.s, quelle que soit leur obédience, qui ne comptent ni leur temps ni leur énergie sur l’ensemble de ces fronts.
Dès lors, ma (dernière) question est la suivante : pourquoi devrions-nous maintenant restreindre nos combats communs à la seule lutte contre l’urgence engendrée par cette situation, en renonçant à dénoncer d’une même voix les causes profondes de cette offensive globale qui veut faire de l’immigré.e un bouc émissaire ?
Salutations internationalistes !
Nouvel Obs
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