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Le 5 avril
Affaire Skripal : la suppression par le Foreign Office d’un tweet accusant la Russie intrigue outre-Manche
Le Foreign Office a admis avoir supprimé un message sur Twitter qui assurait que des experts britanniques [du laboratoire de Porton Down] avaient « mis en évidence » que l’agent neurotoxique utilisé à Salisbury avait été « produit en Russie ».
[…]
Cela survient après que les responsables du laboratoire de Porton Down ont déclaré mardi à Sky News qu’ils n’étaient pas en mesure de prouver que l’agent neurotoxique utilisé pour empoisonner l’ex-espion Sergei Skripal et sa fille Yulia avait été fabriqué en Russie.
[…] le gouvernement russe a profité de la révélation que le tweet avait été supprimé pour réaffirmer sa position, à savoir que l’attaque de Salisbury avait été utilisée pour « diffamer » Moscou.
Le tweet maintenant effacé avait été posté deux jours après que Boris Johnson, secrétaire du Foreign Office, avait assuré dans une entrevue avec la radio allemande Deutsche Welle que le personnel de Porton Down était « absolument catégorique » et lui avait dit qu’il n’y avait « aucun doute » que la source de l’agent neurotoxique était la Russie.
[…]
[…] le chef travailliste Jeremy Corbyn, qui avait été critiqué pour sa réaction à l’attaque de Salisbury, a dit à M.Johnson qu’il devait « répondre à de sérieuses questions« .
[…]
Un porte-parole [du Foreign Office] a déclaré : « L’un des tweets avait été tronqué et ne reflétait pas correctement les paroles de notre ambassadeur [en Russie]. Nous avons supprimé ce tweet.
Rien de tout cela ne modifie le fait que nous estimons que la Russie est responsable de cet acte éhonté et irresponsable. »
[…]
(Traduction Fdesouche)
Sky News
Fusillade dans une université en Turquie
Affaire Skripal : la fille de l'ex-espion russe empoisonnée va mieux
Pour la première fois depuis son hospitalisation le 4 mars dernier, Ioulia Skripal, la fille de l'ex-agent double empoisonnée avec son père en Angleterre, s'est exprimée via un communiqué. Sortie du coma depuis «plus d'une semaine», elle dit se sentir «de mieux en mieux chaque jour».
(..)
«Je me suis réveillée il y a maintenant plus d'une semaine et je suis heureuse de dire que je me sens de mieux en mieux chaque jour», a déclaré cette femme de 33 ans, citée dans un communiqué envoyé par la police. «Je suis reconnaissante pour l'intérêt que je suscite et pour les nombreux messages de soutien que j'ai reçus». «Je suis sûre que vous comprenez que toute cette affaire peut être déstabilisante et j'espère que vous respecterez ma vie privée et celle de ma famille durant ma convalescence», a-t-elle ajouté.
«Tout le monde est vivant»
Interrogé sur ce communiqué durant une conférence de presse à Londres, l'ambassadeur russe au Royaume-Uni, Alexander Iakovenko, a dit qu'il serait «heureux de féliciter [ses] compatriotes pour le fait qu'ils se portent bien». Il a aussi répété que la Russie rejetait toute implication dans l'attaque, dont la responsabilité lui est imputée par Londres et ses alliés.
Il a dit qu'il n'était «pas vrai» que la Russie avait un motif de tuer l'ex-agent double. Il a aussi affirmé que son pays n'avait jamais produit un agent innervant appelé Novitchok, identifié par le Royaume-Uni comme ayant été utilisé dans l'empoisonnement. «Toute l'histoire du Novitchok a commencé aux États-Unis dans les années 1990. Nous ne l'avons jamais produit, nous n'avons jamais eu de Novitchok». «C'est une création de certains autres pays et de certains scientifiques», a-t-il ajouté.
La télévision publique russe a diffusé ce jeudi un enregistrement audio présenté comme une conversation téléphonique entre Ioulia Skripal et sa cousine Viktoria. Dans cette brève conversation en russe diffusée dans le talk-show 60 minutes sur la chaîne Rossiya 1, celle qui est présentée comme Ioulia Skripal parle normalement et d'une manière assez désinvolte, affirmant qu'elle et son père sont en phase de rétablissement et qu'elle pourra bientôt quitter l'hôpital.
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Selon Trump, l'Arabie saoudite devrait payer pour que l'armée américaine reste en Syrie
Lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche le 3 avril, le président américain Donald Trump a fait savoir qu'il envisageait de faire payer l'Arabie saoudite si la monarchie souhaitait que des troupes américaines restent en Syrie.
Le président américain Donald Trump a déclaré ce 3 avril que l'Arabie saoudite devrait payer si elle veut maintenir la présence américaine en Syrie.
«Nous avons presque terminé cette tâche [de vaincre Daesh] et nous allons prendre une décision très rapidement, en coordination avec les autres dans la région, quant à ce que nous ferons», a déclaré le président américain lors d'une conférence de presse commune à la Maison Blanche avec les dirigeants de trois pays baltes. «L'Arabie saoudite est très intéressée par notre décision et j'ai dit : "Eh bien, vous savez, si vous voulez que l'on reste, peut-être que vous allez devoir payer"», a-t-il ajouté.
«Pensez-y, sept trillions de dollars sur une période de 17 ans et nous n'avons rien, rien sauf la mort et la destruction, c'est horrible, il est temps, il est temps», a-t-il encore martelé, poursuivant : «Nous avons eu beaucoup de succès contre Daesh, nous aurons du succès sur le plan militaire, mais il est parfois temps de rentrer chez nous et nous y pensons très sérieusement.»
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Note: les paroles de Trump démontrent bien que l'Arabie saoudite pousse les USA a continué la guerre contre la Syrie de Bachar El Assad
Lavrov précise dans quel cas Moscou accepterait les conclusions sur l’affaire Skripal
Lavrov précise dans quel cas Moscou accepterait les conclusions de l’enquête sur l’affaire Skripal
Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.
Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down n'ont pas été en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans la tentative d'assassinat de l'ex-agent double Serguei Skripal et de sa fille Ioulia au Royaume-Uni.
Détails à suivre
L'OTAN ne veut pas d'une nouvelle guerre froide avec la Russie selon son secrétaire général
Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'OTAN affirme ne pas vouloir d'une nouvelle course aux armements avec la Russie. Sur fond de crise diplomatique autour de l'affaire Skripal, il a déclaré souhaiter une relation constructive avec la Russie.
L'OTAN ne veut pas d'une nouvelle course aux armements avec la Russie, a fait savoir ce 4 avril son secrétaire général Jens Stoltenberg, alors les relations est-ouest se sont particulièrement tendues dans le cadre de l'enquête sur l'empoisonnement au Royaume-Uni de l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia.
«Nous ne voulons pas d'une nouvelle course aux armements, donc nous nous concentrons sur une réponse qui soit ferme et prévisible, mais aussi mesurée et défensive», a affirmé Jens Stoltenberg, répondant aux questions de journalistes au côté du Premier ministre canadien Justin Trudeau, à Ottawa.
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Note: leurs actes prouvent largement le contraire de se qu'ils affirment
Moscou commente la réaction de Paris aux 10 questions concernant l'affaire Skripal
L'ambassade de Russie à Paris a envoyé fin mars au ministère français des Affaires étrangères une note comprenant 10 questions concernant l'affaire Skripal. Pourtant, selon la porte-parole de la diplomatie russe, la France n’a pas su y répondre.
Paris n'a pas su répondre aux questions posées par la Russie concernant l'affaire Skripal, a déclaré sur sa page Facebook la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
«La France n'a pas su répondre aux questions posées par la Russie concernant l'affaire Skripal. En expliquant sa position, le ministère français des Affaires étrangères a qualifié les questions de "non-fondées" et a déclaré que "le Royaume-Uni avait en détail informé la France de son enquête". Paris, avait évidemment oublié que Londres l'avait informé des conclusions du laboratoire britannique de Porton Down, désavouées ensuite par le laboratoire lui-même. L'effondrement complet de la "coalition"», a écrit Maria Zakharova.
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Lire aussi : Emmanuel Macron sera-t-il le dindon de la farce Skripal?
Et «Tube à essai honteux», Zakharova commente la disparition d’un tweet de la diplomatie UK
Affaire Skripal: départ des diplomates US expulsés par la Russie
Les diplomates américains expulsés par la Russie en représailles à l'expulsion de 60 diplomates russes par Washington dans l'affaire Skripal ont quitté ce matin leur ambassade de Moscou pour les Etats-Unis, a constaté un journaliste de l'AFP.
Plusieurs dizaines de diplomates américains et leurs familles ont quitté l'ambassade à bord de trois autocars et d'un minibus au petit matin, peu après 06h30 locales (03h30 GMT), au dernier jour qui leur avait été fixé par la Russie pour quitter le pays. Auparavant, l'ambassade des Etats-Unis a été pendant de longues heures le théâtre d'un incessant va-et-vient de véhicules, transportant notamment les bagages ou encore les animaux domestiques des diplomates expulsés.
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Le Comité exécutif de l'OIAC ne soutient pas l'initiative russe sur l'affaire Skripal
Information du 4 avril
La proposition russe sur l’incident survenu à Salisbury n'a pas été soutenue par le Comité exécutif de l'OIAC, a déclaré l'agence Reuters citant une source diplomatique renseignée.
Le Comité exécutif de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a rejeté l'initiative avancée par la Russie dans le cadre de l'enquête sur l'affaire de l'empoisonnement de Sergueï Skripal.
Selon le quotidien britannique The Guardian, six pays ont soutenu la Russie au cours du vote, 15 se sont opposés à elle. Les représentants de 17 autres États se sont abstenus.
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Affaire Skripal : la Russie écartée de l'enquête
Mohammed ben Salmane en France: Macron abordera-t-il les questions les plus épineuses?
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane est attendu en France lundi prochain. Son déplacement est susceptible de marquer le début d’«nouveau partenariat stratégique franco-saoudien». Néanmoins, il pourrait être assombri par la situation au Yémen où l’Arabie Saoudite continue sa lutte contre les houthis.
La visite officielle du prince héritier Mohammed ben Salmane lors de laquelle il entend rencontrer le Président français afin de nouer un «nouveau partenariat stratégique franco-saoudien» aura lieu du 9 au 10 avril, a fait savoir l' Élysée.
«Nous souhaitons une nouvelle coopération, moins axée sur des contrats ponctuels et davantage sur des investissements d'avenir, notamment dans le numérique et les énergies renouvelables, avec une vision commune», a précisé la présidence française.
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Le Hamas paie les familles de Gazaouis tués lors des affrontements avec Israël
Le groupe terroriste palestinien du Hamas qui dirige la bande de Gaza a indemnisé jeudi les familles des Palestiniens tués lors d’affrontements avec les forces israéliennes à la frontière.
Dans un communiqué, un porte-parole des dirigeants de Gaza s’est engagé à verser 3 000 dollars aux proches des personnes tuées par les tirs israéliens. Les Palestiniens blessés par les soldats israéliens dans les affrontements recevraient également une indemnisation de 200 à 500 dollars de la part du groupe terroriste, en fonction du degré de gravité des blessures, a dit le porte-parole du Hamas.
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Attaques dans l’Aude : l’automobiliste ayant pris une balle dans la tête est sorti du coma
Le jeune homme avait été plongé dans le coma artificiel. Il est toujours hospitalisé et en attente d’une opération d’extraction de la balle.
Un Portugais de 26 ans, grièvement blessé par une balle dans la tête lors des attaques dans l’Aude, menées le 23 mars par Radouane Lakdim, est sorti du coma.
"J’ai eu son père au téléphone (lundi), il m’a annoncé que son fils avait ouvert les yeux", a déclaré Christian Raynaud, maire de Villemoustaussou, où réside la famille de la victime. "Il a reconnu ses parents, mais il ne sait pas ce qu’il s’est passé".
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Ouverture du procès de la filière djihadiste de Lunel
Cinq hommes seront jugés, jusqu’au 11 avril, pour association de malfaiteurs terroriste. Quinze ne sont jamais rentrés de Syrie et font toujours l’objet de mandats d’arrêt.
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Tariq Ramadan a acheté le silence d'une femme
L'islamologue suisse, accusé de viols par trois femmes et incarcéré en France, a passé, en 2015, un accord financier avec une femme qui dénonçait, sur les réseaux sociaux, l'emprise psychologique du théologien.
L'affaire Ramadan se poursuit. La justice belge a indiqué, ce mercredi, que l'islamologue suisse a passé en 2015 un accord avec une Belge d'origine marocaine pour qu'elle cesse, en échange de 27.000 euros, ses révélations publiques sur leur «relation». Luc Hennart, président du tribunal de première instance de Bruxelles, a confirmé des informations parues sur le site français Mediapart et l'hebdomadaire belge Le Vif .
En mai 2015 a été prononcé à Bruxelles un jugement public entérinant un accord entre Majda Bernoussi et Tariq Ramadan. Cette dernière, qui ne l'accusait pas de viol, dénonçait en revanche sur les réseaux sociaux son emprise psychologique et une relation destructrice. L'accord «prévoit que Majda Bernoussi retire ses publications sur le web et cesse d'en publier de nouvelles, moyennant une somme d'argent donnée par Tariq Ramadan», a dit Luc Hennart. «Cette transaction intervenue entre les parties a clos l'affaire en ce qui concerne la justice», a-t-il ajouté. «Il n'y a pas eu d'autres actions introduites à Bruxelles, ce qui laisse supposer que l'accord a été respecté de part et d'autre», a-t-il poursuivi.
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Note : voilà la preuve de sa culpabilité
Le torchon continue de brûler entre Alger et Rabat sur le Sahara occidental
Dans une lettre adressée, le 4 avril 2018, au secrétaire général de l’Onu, le roi du Maroc Mohammed VI a affirmé que «l’Algérie a une responsabilité flagrante» au Sahara occidental tout en l’appelant à «assumer sa pleine responsabilité dans la recherche de la solution» au conflit.
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Éric Ciotti (LR) : « Votre naïveté va conduire à une augmentation des flux »
Premiers tirs croisés sur le projet de loi « asile-immigration »: la majorité s’est retrouvée, au démarrage de l’examen des 900 amendements en commission, prise à partie par LR dénonçant un « appel d’air » et par la gauche indignée d’un « affaiblissement des droits fondamentaux ».
La droite a focalisé ses critiques sur les premiers articles du texte, qui visent à faciliter le séjour de ceux ayant obtenu une protection internationale.
Cible majeure de LR: la possibilité pour les mineurs reconnus réfugiés, qui jusqu’ici pouvaient faire venir leurs parents, de faire venir aussi leurs frères et sœurs, pour que « le droit à la réunification familiale ne s’exerce pas au détriment de l’unité des familles ».
« On va pousser des familles à envoyer des mineurs en tête de pont », a dénoncé Fabien Di Filippo (LR), jugeant cela « humainement scandaleux ». « Votre naïveté va conduire à une augmentation des flux », a renchéri Éric Ciotti (LR).
Ces propos ont fait bondir plusieurs députés LREM. « Qu’y a-t-il d’humainement scandaleux à permettre à des mineurs de pouvoir reconstituer leur famille ? Comment peut-on être qualifié de +tête de pont+ quand on fuit une zone de guerre ou qu’on est une jeune fille mutilée? », a ainsi répondu Laetitia Avia.
Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a estimé que LR « confond » les mineurs réfugiés – 400 en 2016 – avec « les mineurs non accompagnés ». « Ceux-là (ndlr, près de 15.000 l’an dernier), qui viennent surtout de Guinée, de Côte d’Ivoire, du Mali, n’obtiendront pas le statut du réfugié », a-t-il assuré.
Autre angle d’attaque LR: la lutte contre le terrorisme. Éric Ciotti a déposé des amendements pour que l’Ofpra puisse « retirer » le statut de réfugié lorsque la personne est soupçonnée de radicalisation, et pas seulement en cas de condamnation ou menace grave pour la sécurité nationale.
L’Ofpra travaille « avec la DGSI », a répondu M. Collomb, et a « la préoccupation à chaque instant de protéger le territoire », selon la rapporteure Élise Fajgeles.(…)
publicsenat.fr
Voir vidéo sur Fr de souche
Lire aussi : Filière d’immigration clandestine démantelée à Montpellier : les « mineurs isolés » étaient en réalité des adultes
Busto Arsizio (Italie) : un Nigérian de 20 ans, détenteur d’un permis de séjour pour des « raisons humanitaires », attaque des passants et des policiers à la machette
Un Nigérian de 20 ans a été arrêté hier par les autorités italiennes dans la ville de Busto Arsizio après avoir menacé plusieurs passants avec une machette et un marteau.
Après plusieurs signalements de passants inquiets après qu’un individu ait été vu en train de déambuler dans une gare armé d’une machette et d’un marteau. Il menaçait les gens qu’il croisait. Les policiers ont exigé au Nigérian de se rendre mais l’assaillant a refusé et a essayé d’attaquer les forces de l’ordre. Les policiers ont heureusement réussi à désarmer et à l’arrêter sans que personne ne soit blessé.
Le migrant africain est arrivé en Italie par bateau il y a deux ans et est actuellement détenteur d’un permis de séjour légal, qu’il a reçu pour des «raisons humanitaires».
Milano Today
Crise à Act Up : « On se faisait traiter de racistes car on préférait parler de la lutte contre le sida plutôt que des migrants »
Le succès du film, sorti l’été dernier, a attiré des militants dans l’association de lutte contre le sida. Les nouveaux venus, « beaucoup trop politisés » selon les anciens, ont souhaité faire de la question des migrants une priorité. Après des échanges tendus, l’équipe dirigeante a claqué la porte samedi. (…)
Les membres du conseil d’administration reprochent aux derniers arrivés de vouloir s’imposer trop vite. Ils dénoncent « l’entrisme » de ces militants. Majoritairement issus de la lutte antiraciste, ils souhaitent donner davantage de place à la question des migrants. « Pour eux, le combat contre le sida n’est plus une priorité », regrette Rémy Hamai. (…)
Francetvinfo
Rémy Hamai, président démissionnaire d’Act Up-Paris, dénonce un « entrisme politique » des nouveaux militants. (…)
D’où venaient ces « militants politiques » ?
Oh, chacun avait son parcours personnel, mais leurs leaders venaient surtout du Parti des Indigènes de la République (PIR) et de certains collectifs d’aide aux migrants. Ils sont arrivés pour profiter de l’héritage historique de l’association et de la tribune médiatique créée avec le film, qui avait braqué les projecteurs sur Act Up.
Parlez-vous d’entrisme ?
Oui, c’est exactement ce que l’on dénonce, à contrecoeur, car on aurait préféré ne pas avoir à étaler toutes ces dissensions sur la place publique. Mais il est important de mettre au jour ces tentatives de détournement à visée politique que j’ai vécues à Act Up, et aussi constaté de mes propres yeux dans d’autres associations, dans d’autres collectifs, ou d’autres syndicats…
Lesquels ?
Des associations féministes, notamment. Mais il leur appartient, à leur tour – ou non -, de dénoncer cet entrisme.
Vous parlez de détournement de cause… Comment cela s’est-il manifesté ?
Au début, ces militants sont arrivés avec un discours universitaire très argumenté, qui s’est peu à peu fait virulent, et qui prétendait nous faire changer de façon de militer. A Act Up, la tradition veut que l’on parte d’abord du « coeur » de notre mission, à savoir la lutte contre le sida, puis qu’on élargisse aux questions de causalités et de discriminations qui sont reliées. Dans ce cadre, bien sûr que nous sommes amenés à nous pencher sur la question des migrants séropositifs, par exemple, et sur l’aide spécifique dont ils ont besoin ! Mais les militants qui nous contestaient, eux, voulaient inverser l’ordre de réflexion et de priorité. En gros : parler migrants, puis, éventuellement, sida. Au fur et à mesure, les échanges se sont durcis. Et nous, les « anciens », qui ne supportions pas de voir la question du sida reléguée, et qui questionnions leur façon de voir les choses, nous nous faisions traiter de « racistes » ! Ça n’était plus tenable. (…)
L’Express
54% des Français réclament le « départ d’un grand nombre d’immigrés » (Sondage Kantar Sofres / L’Obs)
Intégralité du sondage : Kantar
Netanyahu souhaite une nouvelle loi pour expulser les migrants – média
Benjamin Netanyahu prévoit de faire avancer la législation en contournant les décisions de la Cour suprême de justice pour permettre à Israël de continuer à emprisonner les migrants africains et de les expulser du pays, selon Hadashot.
Le reportage télévisé indique que le Premier ministre faisait pression sur ses partenaires de la coalition, à savoir le dirigeant de Koulanou, Moshe Kahlon, pour soutenir le plan. Par le passé, Kahlon s’est opposé à tous les projets de loi de la Knesset qui entrent en conflit avec les décisions de justice.
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Pas de message de Joyeuses Pâques aux Français de la part de Macron : il ne s’agit pas d’une «tradition républicaine» d’après l’Elysée
Cette question revient régulièrement sur les réseaux sociaux, relancée par les comptes de la droite catholique ou de l’extrême droite. Effectivement, Emmanuel Macron n’a pas souhaité publiquement de « joyeuses Pâques » aux catholiques de France. Ni à la télévision, ni sur les réseaux sociaux, dont il est pourtant un grand adepte. En séjour au Touquet (62) avec sa femme Brigitte Macron pendant le week end de Pâques, et alors que le pays fait face à de larges contestations des cheminots, le président n’a pas répondu aux sollicitations des internautes. « Il ne s’agit pas d’une tradition républicaine, si? » justifie-t-on dans l’entourage présidentiel. […]
Libération
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