Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Washington n’exclut pas une nouvelle frappe contre la Syrie
La Chambre des représentants n’exclut pas une nouvelle frappe contre la Syrie en cas de nouveaux incidents avec l'utilisation d’armes chimiques.
Les États-Unis peuvent encore frapper la Syrie s’il y a de nouveaux incidents impliquant l'emploi d’armes chimiques dans ce pays, a déclaré mercredi Ed Royce, membre de la Chambre des représentants du Congrès américain.
«Je ne doute pas qu’il n'y ait d’autres frappes militaires si le Président Bachar el-Assad n’a pas compris le message», a indiqué M.Royce lors d’auditions du comité parlementaire des affaires étrangères.
Selon lui, les États-Unis ont besoin d'une stratégie pour obtenir une «solution politique qui va au-delà de la présidence d’Assad pour assurer une paix durable».
Note: on peut être assuré que les rebelles ont compris de message
L'équipe de sécurité de l'Onu a été la cible de tirs à Douma, selon le chef de l'OIAC
L'équipe de sécurité de l'Onu a été la cible de tirs à Douma, a fait savoir le chef de l'équipe de surveillance.
Des inconnus ont ouvert le feu sur les membres de l'équipe de surveillance de l'Onu arrivés dans la ville syrienne de Douma, a déclaré le directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), Ahmet Üzümcü, relate l'agence Reuters.
En raison de ces tirs, l'équipe a dû reculer en reportant l'arrivée des enquêteurs de l'OIAC sur les lieux de la présumée attaque chimique à Douma, a-t-il précisé mercredi lors d'une séance à huis clos de l'OIAC consacrée à l'affaire Skripal.
Lavrov sur les «preuves» basées sur les réseaux sociaux : «Nous devons être un peu plus sérieux»
Le 17 avr. 2018
Dans un entretien à la BBC, le chef de la diplomatie russe est longuement revenu sur l'actualité autour de la Syrie. Il a notamment dénoncé le timing de la frappe occidentale, l'enquête de l'OIAC et la détérioration des relations avec l'Ouest.
Dans un entretien à la BBC le 16 avril, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a balayé les accusations des Etats-Unis selon lesquelles la Russie aurait «altéré» le site de l'attaque chimique présumée de Douma, en Syrie.
La Russie n'a pas altéré le site de l'attaque présumée
Assurant qu'il pouvait «garantir» que les enquêteurs russes présents sur place n'avaient pas touché au site, il a pointé du doigt le timing des frappes occidentales contre le gouvernement syrien, menées alors que des experts internationaux s'apprêtaient à mener l'enquête sur le terrain.
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Le chef de la diplomatie russe a ensuite pointé du doigt le manque de preuves sérieuses avancées par les Occidentaux pour justifier l'utilisation présumée d'armes chimiques par Damas. «Vous avez cité les dirigeants de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis. Et pour parler franchement, les seules preuves qu'ils avancent sont basées sur des comptes-rendus des médias et sur les réseaux sociaux», a-t-il lancé au journaliste de la BBC. Il a ensuite estimé : «Nous devons être un peu plus sérieux. Pouvez-vous m'expliquer pourquoi les frappes se sont produites un jour avant que l'OIAC n'arrive sur place pour enquêter sur l'attaque chimique présumée ?»
Un Spécialiste de la Syrie Explique les Arrière-Plans de l’Attaque au Gaz Toxique
17 avr. 2018
«Un manque d'oxygène, pas du gaz»: un reporter britannique questionne le récit de l'attaque de Douma
Le reporter de The Independent Robert Fisk s'est rendu dans la Ghouta, où il a interrogé un médecin de Douma. Selon lui, les scènes de suffocation après l'attaque chimique présumée seraient dues à un manque d'oxygène, et pas à l'usage de gaz.
«Est-ce que j'entends bien ? Quelle version dois-je croire ?», s'interroge le journaliste Robert Fisk, perdant visiblement toute certitude. Pour un article publié le 16 avril par le quotidien britannique The Independent, le reporter, qui fut l'un des rares à interviewer Oussama ben Laden, s'est rendu dans la Ghouta orientale afin d'enquêter sur l'attaque chimique présumée survenue dans cette banlieue de Damas le 7 avril. Son objectif : «Chercher la vérité dans les décombres de Douma».
La Défense russe annonce la découverte d'un laboratoire chimique de radicaux à Douma
Les experts russes ont découvert à Douma, en Syrie, un laboratoire de fabrication d'armes chimiques appartenant aux radicaux et recelant des éléments pour la production de gaz moutarde ainsi qu'une bouteille de chlore.
Un laboratoire d'armes chimiques appartenant aux radicaux a été localisé dans la ville syrienne de Douma par les militaires russes.
«Lors de notre visite à Douma, nous avons trouvé un laboratoire chimique et un entrepôt de substances chimiques», a déclaré mardi Alexandre Rodionov, chef du groupe d'experts, à la chaîne de télévision Rossiya 24.
Israël se serait entendu avec les USA sur les frappes en Syrie
Israël s’est concerté avec Washington lors de ses frappes contre l’aérodrome militaire T-4 dans la province de Homs, et les États-Unis ont approuvé cette démarche, selon The Wall Street Journal.
Avec un soutien américain tacite, l'armée israélienne a ciblé la semaine dernière un système de défense antiaérienne iranienne sur une base syrienne, ont annoncé des responsables du renseignement cités par The Wall Street Journal.
Les dirigeants israéliens ont gardé le silence sur l'attaque, mais les responsables du renseignement ont apporté de nouveaux détails sur la cible spécifique, les objectifs d'Israël et les discussions avec Washington, précise le quotidien.
Contre vents et marées, Alger debout au côté de Damas
L’Algérie félicite la Syrie à l’occasion du 72e anniversaire de son indépendance, l’assure de sa fraternité et de son désir d’approfondir encore la coopération dans tous les domaines, selon un télégramme adressé, ce mardi, par le Président Bouteflika à son homologue syrien.
Le Président algérien Abdelaziz Bouteflika a adressé, mardi, un télégramme de félicitations à son homologue syrien Bachar el-Assad à l'occasion du 72e anniversaire de l'indépendance de son pays, au cours duquel il a souhaité renforcer les liens fraternels et de coopération entre les deux pays dans tous les domaines, selon le journal El Khabar.
Note: un autre pays de cette future guerre montre son visage
C 1- Q 73
France à cinq pars par neglect assaillie, Tunys, Agel esmeuz par Persiens ; Léon, Séville, Barcellonne faillie, N’aura la classe par les Venitiens
France sur cinq cotés par sa négligence seras attaqué Tunisien, et Algérien soulevées par les Iraniens (la Perse était l'ancien nom de l'Iran) Les villes de Léon, Seville et Barcellone faillie (succomberont) Ne pourront pas etre secourus par les Italiens
La visite top-secret du patron de la CIA à Pyongyang
Mike Pompeo a rencontré Kim Jong-un dans la capitale nord-coréenne avant le futur sommet avec Donald Trump qui pourrait avoir lieu fin mai ou début juin.
La rencontre n’avait rien d’officiel, mais elle n’en demeure pas moins considérable. Mike Pompeo, le patron de la CIA et nouveau Secrétaire d’Etat américain, a effectué durant le week-end de Pâques une visite extraordinaire à Pyongyang pour rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Mardi, le président américain, qui recevait le Premier ministre japonais Shinzo Abe dans sa résidence de Mar-a-Lago, a confirmé l'information sur Twitter en indiquant: «La rencontre s'est très bien passée et ils ont créé une bonne relation. Nous travaillons sur les détails du sommet [où Trump et Jong-un se rencontreraient, ndlr]. La dénucléarisation sera une chose importante pour le Monde, mais aussi pour la Corée du Nord!»
La Russie préoccupée par les essais nucléaires nord-coréens à sa frontière
Moscou insiste sur le fait que Pyongyang doit assurer sa propre sécurité compte tenu des intérêts de ses voisins et non à leur détriment, selon l’ambassadeur russe en Corée du Nord.
L'ambassadeur russe en Corée du Nord, Alexandre Matsegora, estime que Pyongyang doit résoudre les problèmes de sa sécurité en prenant en considération les intérêts de tous les pays de la région.
«Le programme nucléaire et balistique nord-coréen est un grand problème. Pour notre pays, ce problème revêt peut-être une plus grande actualité que pour tout autre. Pour nos voisins c'est aussi un problème d'actualité, mais nous nous trouvons à proximité immédiate du polygone sur lequel les tests se déroulent. C'est pourquoi chaque fois que les essais ont lieu, ils suscitent nos très fortes craintes», a déclaré le diplomate en direct sur la chaîne de télévision Télévision publique de Primorié.
Lorsqu’il est question du Kosovo, on pense immédiatement aux années 1990, lorsque l’Europe et les États-Unis abritaient des centaines de milliers d’Albanais qui résistaient au régime tyrannique de Slobodan Milosevic. Quelques années plus tard, en 1999, les États-Unis et les pays de l’UE lançaient des raids aériens de l’OTAN contre les postes d’artillerie serbes pour mettre un terme à leurs atrocités.[…]
Le Kosovo est réputé pour être un pays profondément pro-américain, où les boulevards portent le nom du président Bill Clinton, une statue de ce dernier, haute de trois mètres, se dressant à l’entrée de la capitale, Pristina. [..]Le Kosovo est, selon sa constitution, un État séculier ; le voile islamique et les enseignements religieux sont bannis des écoles primaires et secondaires.
Le Kosovo est actuellement la cible du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui s’obstine à vouloir diffuser son programme islamique dans les Balkans.
Erdogan se sert du docile président kosovar Hashim Thaçi pour accomplir ses quatre volontés. Des millions d’euros circulent depuis la Turquie vers le Kosovo par des voies illégales. En 2015, le quotidien albanais Zëri à Pristina révélait qu’Erdogan était en train d’accroître son influence grâce à la construction d’établissements religieux, dont plusieurs dizaines de nouvelles mosquées, et à la restauration des mosquées érigées sous l’Empire ottoman.[…] Des biens majeurs du Kosovo – l’aéroport et les réseaux électriques – ont été vendus à des sociétés dirigées par le beau-fils d’Erdogan, lorsque l’actuel président kosovar était premier ministre.[…]
Morrissey : « Personne ne veut parler des attaques à l’acide car leurs auteurs sont des non-blancs (…) Le maire de Londres Sadiq Khan ne parle pas correctement l’anglais ! »
« Nous sommes tous traités de racistes maintenant, alors que ce mot a été en réalité vidé de son sens »
La rock star Morrissey, ancien leader du groupe The Smiths, a donné une nouvelle interview dans laquelle il répond aux accusations de racisme et évoque le maire de Londres Sadiq Khan.
« Londres est avilie », a déclaré Morrissey. « Sadiq Khan est le maire de Londres et il ne sait pas parler correctement! J’ai vu une interview où il parlait de santé mentale, et il a dit à plusieurs reprises «men’el» au lieu de «mental» … il ne pouvait pas dire correctement les mots «santé mentale». Le maire de Londres! La civilisation est finie! »
Parlant des attaques à l’acide, il a poursuivi: « Londres est au deuxième rang après le Bangladesh au niveau du nombre d’attaques à l’acide. Toutes les attaques proviennent d’individus non-blancs, et donc ce problème ne peut pas être honnêtement adressé par le gouvernement britannique ou la police ou la BBC en raison du politiquement correct. »
« Ce que cela signifie, c’est que l’auteur de l’attaque est considéré comme une victime. Nous vivons à l’âge de l’atrocité. »
Le chef du Ukip au Pays de Galles donne raison à Enoch Powell : « Les changements apportés par l’immigration n’ont jamais été désirés par le peuple britannique »
Le leader gallois du parti Ukip, Neil Hamilton, a été critiqué pour avoir déclaré qu’Enoch Powell « avait raison ».
(…)
« Dans l’ensemble, la Grande-Bretagne est un pays incroyablement tolérant, mais je pense que le genre de changements sociaux apportés par l’immigration de masse n’ont jamais été désiré par la majorité du peuple britannique – en fait, on ne leur a jamais demandé s’ils étaient favorable à la transformation de leur pays. »
Décrivant les changements au Royaume-Uni, il a déclaré: « Nous avons vu des changements massifs dans les villes d’Angleterre. Nous n’avons pas vu de tels changements au Pays de Galles, mais dans les grandes villes d’Angleterre, nous les avons vus se transformer complètement. »
« Le but du discours d’Enoch était d’avertir que si l’immigration continuait à l’échelle où elle se déroulait, alors les populations de personnes venant de l’étranger ne pourraient pas être absorbées et intégrées et c’est exactement ce qui s’est passé. »
« Nous avons une série de communautés vivant côte à côte, nous n’avons pas une véritable intégration des différentes ethnies et groupes de population dans ce pays – ils vivent côte à côte et vivent dans des conditions culturelles très différentes. »
Djamila Boutoutaou, djihadiste condamnée en Irak : « Pitié, aidez-moi à rentrer en France. C’est la seule chose que je demande. Je n’en peux plus !»
La Française de 28 ans a été condamnée à vingt ans de prison ce mardi, lors d’un procès éclair qui a duré une vingtaine de minutes. Elle a pu nous accorder un bref entretien.
À l’issue du verdict, Djamila Boutoutaou n’a qu’une seule préoccupation : savoir si elle pourra bientôt revenir en France ou si elle devra passer les vingt prochaines années en Irak. Sans doute imprudemment, son avocat lui assure que, si Paris la réclame, elle pourra très vite purger sa peine dans son pays d’origine. Or la France n’a jamais indiqué qu’elle entendait plaider pour un rapatriement de ses ressortissants, bien au contraire. Mais pour la mère de famille, c’est devenu une obsession.
« Pitié, aidez-moi à rentrer. C’est la seule chose que je demande. Je n’en peux plus !» implore-t-elle au cours d’un bref entretien qu’elle a pu nous accorder. Au consul qui lui a rendu visite dimanche, elle s’est dit prête à entamer une grève de la faim pour obtenir son retour. Et la jeune femme de décrire des conditions de détention extrêmement précaires, à 130 femmes et enfants dans 30 m2 avec deux rations de riz et de ratatouille par jour. « Mais ma plus grande peur c’est qu’on m’enlève ma fille », souffle-t-elle. (…)
L’Union européenne fait la promotion de la diversité ethnique mais sur 751 députés européens moins de 20 sont issus de la diversité
Si en théorie l’UE soutient la diversité ethnique et l’égalité des chances, dans la pratique elle fait preuve de laxisme à ce sujet, notamment au niveau de ses ressources humaines.
Bruxelles est une ville très cosmopolite. Sur ces 1,1 million d’habitants, environ la moitié est née en dehors de la Belgique. Pourtant, le nombre de personnes issues de minorités ethniques travaillant dans les institutions européennes est très faible – elles ne représentent que 2 % des postes à responsabilité.
Sur les 751 eurodéputés occupant actuellement le Parlement européen, moins de 20 sont des personnes de couleur.
« L’UE, une organisation internationale constituée de 28 États membres, proclame haut et fort son ‘unité dans la diversité’, mais il n’en est rien », a déclaré Syed Kamall, co-président du groupe des Conservateurs et réformistes européens (CRE) et eurodéputé britannique.
L’imam salafiste El Hadi Doudi devait être expulsé ce matin en Algérie par bateau (MàJ : l’expulsion suspendue au dernier moment par la CEDH)
Un influent imam salafiste marseillais s’est vu notifier mardi matin l’arrêté d’expulsion pris à son encontre par le ministère de l’Intérieur, pour ses prêches radicaux, mais son application a été aussitôt suspendue par la CEDH, a-t-on appris de sources concordantes.
Le ministère de l’Intérieur a précisé à l’AFP que l’imam El Hadi Doudi se trouvait mardi en centre de rétention administratif, le temps que la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH) statue sur le fond du dossier, « dans quelques jours ».
Me Nabil Boudi, avocat de l’imam, a affirmé à l’AFP que la CEDH avait suspendu l’arrêté d’expulsion sur la base de l’article 39 de son règlement, prévoyant la possibilité de prendre des mesures provisoires. Me Boudi a précisé avoir engagé d’autres recours contre cette expulsion, devant la justice administrative, pour « disproportion de la mesure », « risque de torture » de l’imam en cas de retour dans son pays d’origine, l’Algérie, et « atteinte à sa vie privée et familiale ». […]
Que s'est-il passé cette nuit au-dessus de l'aéroport syrien de Shayrat?
Cette nuit, une fausse alerte se serait produite sur l’aéroport de Shayrat, dans le gouvernorat de Homs. Il n’y aurait eu aucune attaque, relate l’agence de presse syrienne officielle Sana, se référant à une source militaire proche du dossier.
Alors que plusieurs médias avaient évoqué le fait que la défense antiaérienne syrienne aurait intercepté lundi soir une dizaine de missiles visant l'aéroport militaire de Shayrat, dans le gouvernorat de Homs, l’agence de presse syrienne officielle Sana a démenti cette information.
Selon Sana, se référant à une source au sein du ministère syrien de la Défense, il s’agit d’une fausse alerte de violation de l'espace aérien syrien qui se serait produite dans la nuit de lundi à mardi et qui aurait provoqué le déclenchement du système de défense antiaérienne et le lancement de plusieurs missiles.
L'interlocuteur de l'agence a souligné qu'il n'y a pas eu de réelle menace.
Plusieurs médias ont évoqué une attaque de missiles contre l'aéroport militaire de Shayrat. Selon les publications, l’armée syrienne aurait intercepté lundi soir neuf missiles lancés en direction du site.
Plus de 500 civils ont regagné leurs foyers dans la Ghouta orientale
Le lundi 16 avril, 580 civils ont regagné leurs foyers dans la Ghouta orientale tandis que depuis le début de l’opération humanitaire leur nombre a dépassé 59.500 personnes, selon les informations du ministère russe de la Défense.
Le ministère russe de la Défense a fait le point sur la situation dans la Ghouta orientale.
«Hier, [le lundi, 16 avril, ndlr] 580 civils ont regagné leurs foyers dans la Ghouta orientale tandis que depuis le début de l'opération humanitaire, leur nombre a atteint 59.583 personnes», a précisé le communiqué ministériel.
Des journalistes américains n’ont pas trouvé de preuves d’une attaque chimique à Douma
Ayant visité Douma pour retrouver des signes d’usage d’armes chimiques, des journalistes américains n’ont pas réussi à recueillir de preuves confirmant que l’attaque chimique avait réellement eu lieu.
Des journalistes américains de la chaîne de télévision One America News Network se sont rendus dans la ville syrienne de Douma pour rechercher des preuves de l'attaque chimique présumée.
Témoignages de civils
Pearson Sharp, un journaliste de la chaîne qui s'est rendu à Douma avec des représentants des autorités syriennes, a annoncé en direct qu'il s'était entretenu avec les habitants de la ville et que personne n'avait confirmé que l'attaque en question avait eu lieu.
«J'ai parlé avec une dizaine d'habitants de la région qui se trouve dans le quartier où l'attaque présumée aurait eu lieu. Personne parmi ces gens-là, avec lesquels j'ai parlé, ne m'a dit qu'il avait entendu parler ou qu'il avait vu quelque chose concernant l'attaque chimique. Ils ont dit que ce jour-là, tout était comme toujours dans ce quartier et qu'ils n'avaient rien remarqué d'extraordinaire», a-t-il expliqué.
Emmanuel Todd : «Tout ce que disent les Russes est considéré comme la parole de Satan»
16 avr. 2018, 19:06
L'historien et essayiste français Emmanuel Todd a analysé pour France Culture le traitement médiatique dont fait l'objet en ce moment la Russie. Entre «irrationalité» et «russophobie», il dénonce la vision négative qu'ont les Occidentaux de Moscou.
Pour Emmanuel Todd, invité de France Culture ce 14 avril, soit quelques heures après les frappes conjointes de Paris, Washington et Londes contre Damas, la presse occidentale entretient «la vision d'une Russie hyper-puissante, menaçante, tentaculaire, totalitaire : une vision hallucinatoire». Mais si la Russie est une «démocratie autoritaire», estime-il, Vladimir Poutine est «élu», les Russes sont informés, même s'il y a «un certain type de contrôle des organes de presse». Comment alors expliquer l'obsession de la Russie dans la presse occidentale ?
Emmanuel Todd dénonce la «vision extrêmement négative de la Russie» qu'ont les Occidentaux
Selon Emmanuel Todd, une des raisons est d'ordre militaire. Car dans ce domaine, les Russes «sont revenus à parité» avec les Occidentaux, ils ont effectué une «remontée technologique». «C'est le seul pays qui est aujourd'hui capable de faire face aux Etats-Unis sur le plan militaire», poursuit l'essayiste qui avait prédit dans les années 1970 la chute de l'URSS.
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Il dresse en revanche un portrait sévère de la presse occidentale sur ces questions : «Je vous jure que ce matin [le 14 avril] les exposés du Guardian, du Daily Telegraph et du Monde sur ce qu'il se passait [en Syrie] étaient tellement mauvais, que j'ai dû, ce que je n'ai jamais fait de ma vie, j'ai dû aller sur le site de RT France, le truc russe, pour comprendre à peu près ce qu'il se passait en Syrie. C'était beaucoup plus détaillé, il y avait toutes les informations qu'il y avait dans les autres, plus d'autres.»
Note: et c’est bien pour cela, qu'une partie de l'actualité sur mon blog vient des chaines russes comme Rt mais surtout Spoutnik, sites bien plus réalistes que les copies conformes à l'AFP que l'on peut lire en France
La France a engagé une procédure de retrait de la Légion d'honneur de Bachar el-Assad
Le dirigeant syrien possède toujours la prestigieuse décoration, qui lui avait été remise en 2001 des mains de Jacques Chirac. Mais après les frappes de Paris contre Damas, elle semble embarrasser l'Elysée, qui a entamé une procédure de retrait.
«L'Elysée confirme qu'une procédure disciplinaire de retrait de la Légion d'honneur à l'endroit de Bachar el-Assad a bien été engagée», a fait savoir la présidence de la République française le 16 avril, citée par l'AFP.
Le président syrien avait reçu cette prestigieuse décoration, et plus précisément la grand-croix, soit la plus haute distinction possible de cet ordre créé par Napoléon, en 2001 des mains de Jacques Chirac, peu après avoir succédé à son père Hafez el-Assad à la tête du pays.
La Chine met en état d’alerte ses navires, sous-marins et chasseurs
Pendant que l’attention du monde est focalisée sur la situation au Proche-Orient, des événements non pas moins importants se déroulent en Asie: Pékin prépare ses manœuvres militaires en mer de Chine orientale près des côtes taïwanaises.
L’agression américaine contre la Syrie semble avoir poussé l’empire du Milieu à garder ses frontières avec vigilance: une cinquantaine de navires et de sous-marins, plus de 70 avions de chasse et quelque 20.000 marins ont été mis en état d’alerte en mer de Chine orientale.
«Nous devons indéfectiblement adhérer au processus de modernisation de la Marine chinoise, nous devons innover et nous efforcer à transformer notre flotte en une puissance de niveau mondial», a déclaré le Président chinois Xi Jinping à bord de l'unique porte-avions du pays, le Liaoning.
Voici ce qui arriverait si une bombe nucléaire explose près de la Maison-Blanche (vidéo)
Des spécialistes américains ont simulé les conséquences de l'explosion d'une bombe nucléaire composée de cinq kilogrammes d'uranium enrichi. La vidéo, publiée sur la chaîne YouTube Science Magazine, montre ce qui pourrait arriver si une telle bombe explose à proximité de la Maison-Blanche.
Russie : Mort suspecte d’un journaliste ?
Le journaliste russe Maxim Borodin qui avait été retrouvé inconscient jeudi dernier au pied de son immeuble de l’est de Moscou, est mort hier à l’hôpital. Selon la police, il serait « tombé du balcon » de son appartement situé au cinquième étage. Une mort qui semble à de nombreux égards suspecte.
« La veille de sa mort, Borodine avait dit à ses amis que des gens en tenue de camouflage se trouvaient devant sa porte. Il a dit que l’un d’eux était armé. Il a rappelé plus tard pour dire que ce n’était qu’un « exercice d’entraînement », ont dit des amis. » The Times
« En mars, Maxim Borodin avait enquêté sur la mort dans un village syrien de combattants que tout désignait comme des mercenaires russes, rapporte encore l’agence AP. Des milliers de mercenaires auraient ainsi été déployés discrètement en Syrie par une société de sous-traitance présumée financée par Yevgeny Prigozhin, un homme d’affaires russe ayant des liens avec le président russe Vladimir Poutine.
Le Comité d’enquête local a refusé de commenter l’affaire pour l’AFP mais a déclaré à l’agence TASS qu’« il n’y a pas de raisons d’ouvrir une affaire criminelle. Plusieurs versions sont à l’étude, dont celle de l’accident, mais il n’y a aucun signe montrant qu’un crime a été commis. » » Le Parisien
Toulouse : nouvelle nuit de violences urbaines après le contrôle d’une musulmane en niqab (MàJ : 25 voitures incendiées, 18 interpellations)
17/04/2018
De source policière, 25 véhicules ont été brûlés et 18 personnes ont été interpellées. Un imposant dispositif, avec 200 policiers appuyés par un hélicoptère, avait été mis en place car cette nouvelle flambée était redoutée. Entre dimanche et lundi, les échauffourées avaient concerné une centaine de jeunes et une dizaine de voitures avaient été brûlée […]
Les premiers heurts ont éclaté dans le quartier de Bellefontaine ce lundi soir. Selon la police, des « tirs de mortier » ont été lancés depuis des appartements en coursive. Les policiers ont répliqué par des tirs de grenades et de bombes lacrymogènes. Une barricade est actuellement en flammes rue Paul Gauguin. Plusieurs voitures sont actuellement en flammes dans le quartier.
Nantes : « On va tous vous tuer », « Allah Akbar », un homme menace de mort des militaires de l’opération Sentinelle sur le périph
Samedi après-midi, un accident de la circulation est survenu sur le périphérique Ouest, à hauteur d’Orvault. Parmi les voitures impliquées, deux étaient des véhicules militaires de l’opération Sentinelle. […]
Le passager aurait lancé des menaces en direction des militaires. « On va tous vous tuer », suivi de « Allah Akbar », aurait crié l’inconnu, selon des témoins. La voiture a pris la fuite sans que ses occupants ne soient interpellés. Une enquête pour menaces de mort et apologie du terrorisme a été confiée à l’antenne de police judiciaire de Nantes.
« Les chrétiens du Moyen-Orient pourraient disparaître dans une dizaine d’années, même du Liban » selon l’évêque syriaque-orthodoxe du Mont-Liban et de Tripoli
L’évêque syriaque-orthodoxe du Mont-Liban et de Tripoli, George Saliba, estime que « les chrétiens disparaîtront inévitablement du Moyen-Orient, même du Liban ».
Georges Saliba, évêque syriaque-orthodoxe du Mont-Liban et de Tripoli, n’est pas optimiste concernant l’avenir des chrétiens du Moyen-Orient. « Si la situation reste telle qu’elle est actuellement, les chrétiens du Moyen-Orient disparaîtront dans une dizaine d’années, même du Liban », dit-il dans un entretien à L’Orient-Le Jour.
Le prélat, pourtant, n’est pas un pessimiste. C’est un homme tenace qui a la force et la foi. Originaire de Syrie, appartenant à une communauté victime de massacres et de déplacements, il est plus conscient que d’autres de la fragilité des chrétiens du Moyen-Orient. « 70 % des chrétiens de Syrie ont quitté leur pays depuis le début de la guerre en 2011. Le pays comptait plus de deux millions de chrétiens, toutes communautés confondues. Ils habitaient principalement Alep, Damas, Wadi el-Nassara et Hassaka (région connue sous le mandat français par al-Jazira, et qui regroupait une kyrielle de minorités). 85 % des chrétiens d’Irak, qui étaient environ un million et demi en 2003 à la chute de Saddam Hussein, ne vivent plus dans leur pays. Leur exode s’est accéléré avec l’arrivée du groupe État islamique en 2014. Ils étaient originaires de Bagdad, de Mossoul, de la plaine de Ninive, de Zakho et de Dohuk », explique-t-il.
Ces chrétiens déplacés du Moyen-Orient se sont établis notamment au Canada, en Australie et en Europe dans des pays comme l’Allemagne, la Suède, les Pays-Bas et la Belgique. « Les chrétiens qui ont quitté la région ne reviendront plus chez jamais dans leur pays natal. Ils se regrouperont auprès de leurs églises, et leurs enfants perdront petit à petit leur appartenance au Moyen-Orient. Il y a 1 400 ans, nous avions perdu l’usage de notre langue araméenne à cause des conquêtes musulmanes. Aujourd’hui, à cause du fondamentalisme musulman, nous finirons par perdre la langue arabe que nous avons maîtrisée à merveille », s’insurge Mgr Saliba, un érudit qui connaît par cœur des milliers de poèmes dans les langues araméenne et arabe.
« Au Liban, de nombreux chrétiens de la communauté syriaque, qui compte actuellement 80 000 âmes, sont partis avec le début de la guerre civile en 1975. La plupart d’entre eux, des descendants des rescapés des massacres de Seifo en 1916 sous l’Empire ottoman, ne détenaient pas la nationalité libanaise. C’est l’une des raisons qui les a poussés à partir », poursuit-il.
« L’avenir appartient à l’islam »
Pour la majorité des chrétiens d’Orient, le Liban, avec son président maronite, son administration mixte, sa liberté de culte et son pluralisme, reste le pays idéal, dont ils rêvent en tant que refuge.
« Le seul chef d’État libanais qui avait saisi l’importance du Liban pour les chrétiens d’Orient était Camille Chamoun. Il avait œuvré concrètement lors de son mandat (1952-1958) à faire du Liban un pays refuge pour tous les chrétiens d’Orient. Depuis, personne n’a vraiment été sensible au dossier des chrétiens de Turquie, de Palestine, de Syrie, d’Irak et de Jordanie », note-t-il. Camille Chamoun avait aidé de nombreux chrétiens de la région établis au Liban à avoir accès à la nationalité libanaise, sachant que cette nationalité ne s’acquiert pas par le droit du sol mais par le droit du sang. Mgr Saliba déclare en réponse à une question : « Il faut voir les choses en face, il est nécessaire que les dirigeants politiques chrétiens libanais se réveillent, estiment véritablement le danger et qu’ils agissent en conséquence. Mais vu la façon dont les choses se présentent, je ne suis pas du tout optimiste sur ce plan. »
Submersion migratoire : les thèses à rebours de Stephen Smith
Explosion démographique subsaharienne, « misérabilisme aveugle » à l’égard de l’Afrique : dans son dernier ouvrage, le professeur cité dimanche soir par Emmanuel Macron défend plusieurs thèses originales à contre-pied de certains poncifs sur l’immigration.
Pour Stephen Smith, journaliste, essayiste américain francophone et professeur à l’Université de Duke aux États-Unis où il enseigne les études africaines, nous ne sommes qu’à l’aube des grands mouvements migratoires du XXIe siècle. Il se base sur des prévisions démographiques implacables: en quelques dizaines d’années, l’Afrique a connu une explosion démographique sans précédent. Et en 2050, Stephen Smith anticipe un nouveau doublement de la population africaine, qui devrait passer à 2,5 milliards de personnes. «Sur un total de 10 milliards d’habitants, 25% seront des Africains», estime-t-il.
Pour le chercheur, «deux conditions majeures doivent être réunies pour déclencher la ‘ruée vers l’Europe»: la première, c’est le franchissement «d’un seuil de prospérité minimale par une masse critique d’Africains». La seconde condition est «l’existence de communautés diasporiques, qui constituent autant de têtes de pont sur l’autre rive de la Méditerranée». La diaspora facilite l’installation, l’orientation du migrant, voire l’obtention de son premier emploi.[…]
En Europe, la venue de migrants n’enrayera pas le déclin démographique, et ne sauvera pas le système de retraites et de Sécurité sociale fondé sur la solidarité intergénérationnelle. «Certes, les migrants adultes intégreraient la population active et contribueraient, à travers leurs cotisations, à financer le système des retraites, mais, compte tenu de leurs familles qui sont, en moyenne, plus nombreuses, le gain auprès des retraités serait compensé par le coût pour scolariser, former et soigner les enfants», écrit-il.[…]
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