Prince héritier saoudien: le wahhabisme a été propagé à la demande des Occidentaux
Selon Mohammed ben Salmane, l'idéologie wahhabite avait été propagée au cours de la seconde moitié du XXe siècle par Riyad à la demande de ses alliés occidentaux, afin de contrer l'influence de l'Union soviétique dans les pays musulmans. Le prince héritier saoudien a fait cette déclaration lors d'une interview à The Washington Post à l'occasion de sa visite diplomatique aux États-Unis.
«À l'origine, c'est à la demande de nos alliés que nous nous sommes investis dans la création d'écoles coraniques, de mosquées et dans la propagation du wahhabisme dans le monde musulman», a-t-il révélé.
Mohammed ben Salmane a expliqué, cité par El Watan, que le but de l'opération «était d'empêcher l'Union soviétique d'asseoir son influence dans le monde musulman».
«Nos alliés ont exigé de nous que nous utilisions nos ressources pour accomplir cette tâche», a-t-il précisé.
Il a admis également que «les gouvernements saoudiens successifs se sont égarés» et qu'il était urgent «aujourd'hui d'œuvrer à un retour à la normale».
S'agissant du financement du wahhabisme, Mohammed ben Salmane a assuré qu'il «provient en grande partie d'institutions privées basées dans le royaume» et qu'il ne s'agissait pas d'une politique d'État
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Note : et en Europe ? voir ce dossier
Espace aérien qatari violé, la tension monte entre le Qatar et Bahreïn
Doha a informé le 28 mars le conseil de sécurité et le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, qu'un «chasseur de Bahreïn a violé son espace aérien, le 25 mars», selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères du Qatar.
«Cet incident constitue une violation grave et flagrante du droit international», a écrit la représentante permanente du Qatar à l'ONU, Alia Ahmed ben Saif al-Thani, dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU et au président du conseil de sécurité. « Ces violations répétées de la souveraineté du Qatar augmentent les tensions dans la région sans tenir compte de sa sécurité et de sa stabilité», a-t-elle ajouté dans le même document.
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Une étude de l’Ifri dresse le profil type du jihadiste français
Un jeune homme de 26 ans, né dans un quartier défavorisé, sans diplôme et connu pour des faits de délinquance, voici le portrait-robot du jihadiste français ou condamné en France, qui ressort d’une étude, dévoilée mercredi 28 mars par franceinfo.
L’étude a été menée par Marc Hecker, directeur des publications de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et enseignant à Sciences Po. Il s’est penché sur les jugements de 137 personnes majeures condamnées en France dans des affaires de jihadisme entre 2004 et 2017.
Un profil type
L’auteur fait remarquer qu’« à partir de la mi-2016, le discours sur l’absence de ‘profil type’ a commencé à être battu en brèche », notamment en raison des caractéristiques communes de plusieurs terroristes impliqués dans les attentats sur le sol français.
Sexe et âge. Il ressort de cet échantillon que ces radicalisés sont âgés de 26 ans en moyenne (au moment de leur mise en examen) et que ce sont des hommes dans la plupart des cas. On compte en effet 131 hommes et six femmes.
Parcours social. Les individus examinés ont un parcours social difficile : dans 90% des cas, ces jihadistes sont nés dans des familles nombreuses ou très nombreuses, et fréquemment disloquées, note l’auteur. 40% sont issus de quartiers défavorisés. Marc Hecker a pu collecter des données sur le niveau d’étude de 68 personnes : près de la moitié (32) n’a aucun diplôme. Par ailleurs, les situations de chômage (36%) et d’emplois précaires (22%) sont majoritaires. Enfin, plus de la moitié (57%) sont en couple.
Parcours judiciaire. 40% des individus étudiés avaient déjà été condamnés au moins une fois pour des faits de violences, vols, escroqueries, trafic de stupéfiants ou délits routiers. Les autres avaient un casier judiciaire vierge, mais 12% avaient déjà été signalés aux services de police.
Nationalité et religion. 69% des cas examinés sont des Français et 22% des binationaux. L’étude indique que 59% des personnes ont des parents originaires du Maghreb. Par ailleurs, on compte 74% de musulmans de naissance et un quart (26%) de convertis à l’islam.
Le processus de radicalisation
Un processus de longue durée. L’étude – qui n’a pu s’appuyer ici que sur les données concernant 39 individus – révèle que la radicalisation relève davantage du cheminement relativement long que du basculement instantané. Ainsi, pour 30% des cas, le processus a duré quelques années.
Une dynamique de groupe. L’étude n’a relevé, dans son échantillon, aucun cas de « loup solitaire ». Elle dépeint plutôt des hommes souvent guidés par une dynamique de groupe, via une fratrie ou des amis qui se connaissent parfois depuis les bancs de l’école. Et internet seul, selon l’étude, ne suffit pas à la radicalisation : il permet surtout les rencontres, la communication et la préparation d’actions.(…)
Note : bien sûr ses chiffres sont largement manipulés. Mon dossier avec les noms et origines des terroristes "français" démontre que 90% ont des parents originaire du Magrheb
Voir mon dossier
Ps ; si je pouvais avoir la liste des noms des "français" partis en Syrie je pourrais aussi démontrer que tous ses profils sont manipulés
La France rend un hommage national au colonel Arnaud Beltrame
Le meurtre atroce de l'octogénaire Mireille Knoll «glace le sang» pas seulement des Juifs
Mireille Knoll, 85 ans, a été retrouvée morte vendredi dernier, mais son assassinat semble de plus en plus enflammer l'opinion qui dénonce un «meurtre antisémite». Une marche blanche est prévue mercredi. Pour l'heure, les réactions sur les Web vont de la colère et à la condamnation.
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Lire aussi :Mireille Knoll connaissait son tueur depuis tout petit, selon son fils
Malek Boutih : « les juifs ne sont pas en sécurité en France »
"Le combat contre l’antisémitisme n’est pas pour les juifs, il est pour la France", a déclaré l'ex-président de SOS Racisme
Les juifs « ne sont pas en sécurité en France », a affirmé mardi Malek Boutih, ancien député PS et ex-président de SOS Racisme, après le meurtre d’une octogénaire juive à Paris.
« Les juifs ne sont pas en sécurité en France. C’est le constat qu’il faut faire », a déclaré Malek Boutih sur France Inter.
« Aujourd’hui vous êtes juif, il faut le cacher (…) Il y a un problème de très grande ampleur et qui est en lien avec l’actualité du jihadisme puisque l’antisémitisme est une des manières de l’islamisme de se propager dans la société », a-t-il développé.
« C’est pour ça que le combat contre l’antisémitisme n’est pas pour les juifs, il est pour la France », a-t-il affirmé.
Interrogé sur l’action du gouvernement pour lutter contre l’antisémitisme, M. Boutih a jugé qu’il y avait « beaucoup de paroles en France, beaucoup de débat, beaucoup de blabla et le passage à l’action (était) très dur ».
Il a notamment estimé qu’il fallait « prendre le taureau par les cornes » en matière d’éducation de la jeunesse, suggérant de « prévoir peut-être un corpus éducatif dans toutes les écoles pour vacciner la jeunesse française (contre) l’antisémitisme ».
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Note: pour ce qui est des musulmans, l'enseignement français pourra leur apprendre ce qu'il veut, que le Coran, parole d'Allah leur enseignera toujours la haine des Juifs
Allemagne : rebond des naissances grâce aux mères étrangères. Les mères de nationalités étrangères ont accouché de 184 660 enfants, les Allemandes de 607 500.
L’office allemand de statistiques relie directement la hausse du taux de fécondité enregistrée en 2016 à l’afflux de migrants dans le pays ces dernières années.
Les naissances ont fait un bond de 7 % en 2016 en Allemagne, grâce notamment aux mères étrangères arrivées dans un afflux historique de migrants. Selon l’office allemand des statistiques Destatis, le pays a enregistré en 2016 quelque 792 000 naissances, soit un taux de fécondité de 1,59 enfant par femme, contre 1,50 l’année précédente.
« Les mères allemandes ont mis au monde 607 500 enfants, 3 % de plus qu’en 2015 […] les mères de nationalités étrangères ont accouché de 184 660 enfants, ce qui représente une hausse de 25 % par rapport à 2015 », relève Destatis. En 2015, l’Allemagne a accueilli quelque 900 000 demandeurs d’asile, en majorité des Syriens, des Irakiens et des Afghans. Un an plus tôt, elle avait déjà reçu quelque 200 000 migrants.
Pour les Allemandes, Destatis explique la hausse des naissances par le fait que la classe d’âge 30-37 ans a plus d’enfants car celle-ci n’avait pas procréé plus jeune. Pour les étrangères, l’office des statistiques note la « hausse du nombre de femmes venant de pays où traditionnellement la natalité est élevée ».
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Note; le grand remplacement est loin d’être une thèse mensongère
Au moins un million d’Africains subsahariens se sont installés en Europe depuis 2010
Depuis 2010, chaque année a connu une vague montante de migrants en provenance d’Afrique subsaharienne vers l’Europe et les États-Unis. – Nombre (en miliers) de demandeurs d’asile Africains recensés en Europe
Les migrations internationales en provenance de pays d’Afrique subsaharienne ont augmenté de façon spectaculaire au cours de la dernière décennie, vers l’Europe et les États-Unis. En effet, depuis 2010 on assiste à un afflux croissant de demandeurs d’asile subsahariens en Europe, ainsi que de résidents permanents et de réfugiés légaux aux États-Unis. Au moins un million d’Africains subsahariens se sont installés en Europe depuis 2010. Les migrations subsahariennes vers les États-Unis augmentent également.
Les facteurs qui poussent les gens à quitter l’Afrique subsaharienne – et les chemins qu’ils empruntent pour arriver à destination – varient d’un pays à l’autre et d’un individu à l’autre. Dans le cas de l’Europe, la population de migrants subsahariens a été stimulée par l’afflux de près d’un million de demandeurs d’asile (970.000) entre 2010 et 2017, selon une analyse du Pew Research Center des données d’Eurostat, l’agence statistique européenne.
Les Africains subsahariens se sont également déplacés vers les pays de l’Union européenne, la Norvège et la Suisse en tant qu’étudiants internationaux et réfugiés réinstallés, par le biais du regroupement familial et par d’autres moyens.
Aux États-Unis, ceux qui fuient le conflit constituent également une partie des plus de 400.000 migrants subsahariens qui se sont installés aux États-Unis entre 2010 et 2016. Selon les données du Département de la sécurité intérieure et du Département d’État des États-Unis, 110.000 personnes originaires de pays subsahariens ont été réinstallées en tant que réfugiés au cours de cette période de sept ans. En outre, 190.000 autres ont obtenu la résidence permanente légale en raison de liens familiaux ; près de 110 000 autres sont entrés aux États-Unis par l’entremise du programme de visas de diversité4.
L’afflux de migrants d’Afrique subsaharienne vers l’Europe et les États-Unis se poursuivra-t-il au même rythme dans les années à venir ? C’est difficile à dire. Cependant, l’idée de migrer est dans l’esprit de nombreux Africains vivant au sud du Sahara. Selon une enquête du Pew Research Center réalisée en 2017 dans six pays subsahariens qui ont fourni de nombreux migrants de la région aux États-Unis et en Europe, beaucoup disent qu’ils déménageraient dans un autre pays si les moyens et les opportunités se présentaient.
Au Sénégal, au Ghana et au Nigeria, plus d’un tiers d’entre eux disent qu’ils ont l’intention de migrer au cours des cinq prochaines années. Parmi ceux qui ont l’intention de déménager, un plus grand nombre de personnes prévoient de déménager aux États-Unis qu’en Europe dans la plupart des pays étudiés.
L’augmentation du nombre de migrants et les flux entrants ne sont pas la même chose.
Environ 420.000 migrants supplémentaires originaires d’Afrique subsaharienne vivaient en Europe en 2017 (4,15 millions) par rapport à 2010 (3,73 millions). Selon les estimations, 1,55 million de migrants d’Afrique subsaharienne vivaient aux États-Unis en 2017, soit une augmentation d’environ 325.000 personnes par rapport à 2010, alors qu’environ 1,22 million de migrants d’Afrique subsaharienne vivaient dans le pays, selon les Nations Unies. Ces populations sont aussi parfois appelées stocks de migrants. Ils constituent le solde des augmentations et des diminutions de la population totale accumulée des migrants subsahariens pendant une période donnée.
En revanche, dans le présent rapport, les flux entrants se réfèrent à la migration annuelle des personnes nées en Afrique subsaharienne vers l’Europe et les États-Unis. Les flux entrants peuvent augmenter le stock total de migrants si les flux entrants vers une région ou un pays dépassent les effets combinés des décès, des flux sortants et de la migration de retour vers les pays d’origine. Par conséquent, dans certains cas, les différences dans les stocks de migrants entre deux points dans le temps peuvent être plus faibles que les flux entrants.
Les pays de l’UE, la Norvège et la Suisse ont reçu près d’un million de premières demandes d’asile d’Africains subsahariens entre 2010 et 2017, selon les données d’Eurostat, l’agence statistique européenne. (Ce nombre élimine le nombre de demandes retirées par les Africains subsahariens entre 2010 et 2017 pour tenir compte des doublons possible concernant les demandeurs d’asile dans plusieurs pays). Mais les demandes d’asile ne sont pas le seul moyen pour les migrants subsahariens d’entrer en Europe. Certains entrent, par exemple, avec un visa de famille ou de travail, ou en tant que réfugiés réinstallés ou étudiants internationaux, de sorte que l’afflux total est probablement plus important.
En même temps, les dossiers du Département de la sécurité intérieure et du Département d’État des États-Unis indiquent que plus de 400.000 Africains subsahariens sont entrés aux États-Unis entre l’exercice 2010 et l’exercice 2016 en tant que résidents permanents légaux ou réfugiés réinstallés. (Les données de l’exercice 2017 n’étaient pas disponibles). Un plus petit nombre d’Africains subsahariens sont également entrés aux États-Unis en tant qu’étudiants internationaux ou en tant qu’employés munis d’un visa de travail.
Le Nigeria et le Ghana ont été d’importantes sources de migrants subsahariens en Europe et aux États-Unis. Plus de la moitié (51 %) des migrants d’Afrique subsaharienne vivant aux États-Unis en 2017 étaient nés dans seulement quatre pays : le Nigeria, l’Éthiopie, le Ghana et le Kenya, selon les données sur la population migrante de l’Union européenne.
Pew Global
Note : et ils ont fait combien d'enfants depuis ! vus qu'ils viennent tous de pays où la démographie explose
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