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Le 11 novembre 2017
Arabie saoudite: les autorités libanaises exigent le retour de Saad Hariri
Le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson insiste sur le fait que Saad Hariri est un « partenaire solide » des Etats-Unis. Son homologue français, Jean-Yves Le Drian, a déclaré vendredi 10 novembre qu'il était « libre de ses mouvements ».
Mais un peu plus tard, le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, Alexandre Georgini, l'exprimait autrement ; selon lui, la France souhaite que le chef du gouvernement libanais « dispose de toute sa liberté de mouvement ».
Pour la plupart des responsables politiques libanais en effet, y compris dans le parti de Saad Hariri, il ne fait plus guère de doutes que le Premier ministre démissionnaire est retenu contre son gré en Arabie saoudite.
Le président de la République libanaise, qui gère cette crise depuis le premier jour, a entrepris de vastes concertations avec les responsables politiques, les acteurs économiques, les chefs de parti et de syndicats de son pays.
Michel Aoun jouit d’un soutien fort de l’ensemble de la classe politique et d’une couverture assurée par la famille de Saad Hariri, par son bloc parlementaire et par le mufti de la République, la plus haute autorité religieuse sunnite du pays.
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Notes : Le 29 juin 2017 (voir lien) , j’interprétai un quatrain de Nostradamus qui semble bien correspondre a la crise actuelle (Saoudite , Qatar, Turquie et Iran ) l'exil de Saad Hariri du Liban me démontre encore que ce quatrain est bien le bon
C05 - Q86 (source)
Par les deux testes, & trois bras separés,
La cité grande sera par eaux vexee:
Des grands d'entr'eux par exil esgarés,
Par teste perse Bisance fort pressee.
Par les deux chefs unies & trois autres séparés
La grande cité d’Istanbul sera vexée par les troubles
Certains grands devront s’exilaient ( a cause des révolutions)
Par chef de l’Iran, la Turquie sera fort pressée de rejoindre la révolution
(lire l'interprétation dans son ensemble)
Apparemment la dispute entre sunnite et chiite devrait partir en conflit. Si c'est bien le cas, rien ne changera par rapport a mes interprétations. L’Iran finira par s’attaquer à Israël , et les Saoudien finiront par se ranger de leur côté , puis 7 jours après la défaite d’Israël, ils se retourneront tous contre l’Europe
C 05- Q 25
Le prince Arabe Mars, Sol, Venus, Lyon,
Regne d´Eglise par mer succombera :
Devers la Perse bien pres d´un million
Bisance, Egipte, vers. Serp. inuadera.
Le prince Arabe , Mars, Soleil , Venus , Lyon,
Regne d'Eglise ( le trône de saint Pierre a Rome ) par la mer succombera
Devant l'Iran bien presque d'un million ( de soldat )
Turquie , Egypte , ( vers Ser !! ) envaillira
C 05.Q 23
Les deux contens seront unis ensemble,
Quand la pluspart à Mars seront conionict:
Le grand d'Afrique en effrayeur tremble,
DVVMVIRAT par la classe desioinct.
Les deux en lutte ( en désaccords) seront unis ensembles ( L'Arabie Saoudite et l'Iran)
Quand la plupart des autres pays seront entrainés dans la guerre
Le grand pays d'Afrique ( l’Algérie) de frayeur tremblera
DVVMVIRAT par la chasse ( ou l'armée) sera désuni ( très difficile a traduire ici , le pouvoir du président algerien Abdelaziz Bouteflika sera renversé ! )
Mes interprétations ci-dessus dates de 2011, sur un forum, mon blog, lui , a été ouvert en janvier 2012. Le printemps Arabes m'avais fait prendre conscience , du danger qui arrivé (je parlais déjà a l'époque d'un réveil islamique)
Ps : javais traduit le grand d'Afrique par l’Algérie mais cela pourrais être l’Égypte (mais ces deux pays rentreront dans la djihad contre l'occident)
Le Liban resserre les rangs pour exiger le retour de Saad Hariri
Le chef du Hezbollah estime que «la détention» du premier ministre en Arabie saoudite équivaut à un «acte de guerre»
Il y a peu de pays aussi irrémédiablement divisés que le Liban. Mais l’Arabie saoudite est en train de réussir un tour de force: réunir contre elle l’ensemble du Pays du Cèdre, rassemblé pour réclamer le retour de son premier ministre, Saad Harari, qui se trouverait toujours à Riyad, peut-être contre son gré, après qu’il y a annoncé sa démission la semaine dernière.
Dernier soutien en date, a priori plutôt inattendu pour le premier ministre sunnite: Hassan Nasrallah, le chef de la milice pro-iranienne Hezbollah, a exigé vendredi la «libération» de Saad Hariri qui, selon lui, est «détenu» en Arabie saoudite. Le responsable chiite, dans une allocution très attendue, en est venu à comparer cette situation à un «acte de guerre» commis par Riyad contre son pays. Le Liban aime les paradoxes: plusieurs dirigeants du Hezbollah sont accusés d’être à l’origine de l’attentat qui avait coûté la vie, en 2005, à Rafic Hariri, le père de Saad. Et c’est «la mainmise» de l’Iran et du Hezbollah sur le Liban que le premier ministre a mise en avant à l’heure de justifier sa démission.
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Arabie Saoudite: La "grande purge" se poursuit et commence à inquiéter
Notes : Le haut commandement des forces navale a été décapité !! encore une fois qu'est ce qu'il différencie l'EI et ses riches Saoudien ! (la réponse est dans la question)
Entre l'Iran et l'Arabie saoudite, les prémices d'une guerre ouverte
Alors qu'Emmanuel Macron s'est rendu à Riyad, en Arabie saoudite, jeudi 9 novembre, les tensions diplomatiques sont au plus fortes dans la région. L'affrontement et la lutte d'influence entre l'Arabie saoudite et l'Iran sont indirects, mais déjà clairement visibles. "Trois séquences cette semaine illustrent la guerre d'influence que se livre l'Iran et l'Arabie saoudite", présente sur le plateau du 20 Heures le journaliste de France 2 Alban Mikoczy. "Premièrement, la libération de Boukamal, en Syrie. On y voit le drapeau jaune du Hezbollah libanais, l'allié des Iraniens. En Syrie, c'est en grande partie eux qui ont gagné la guerre contre Daech. Avec un prix à payer : aujourd'hui, le régime syrien est sous la tutelle des Iraniens", explique-t-il.
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Hezbollah: l’Arabie saoudite a demandé à Israël d’attaquer le Liban
Hassan Nasrallah a accusé les Saoudiens d'avoir poussé Israël à attaquer le Liban et de vouloir imposer au Liban un Premier ministre de leur choix.
Hassan Nasrallah, le chef du puissant groupe chiite libanais Hezbollah, a accusé vendredi l'Arabie saoudite d'avoir demandé à Israël d'effectuer des raids aériens contre le Liban, rapporte Reuters.
«La chose la plus dangereuse est d'inciter Israël à frapper le Liban. Je parle des rapports selon lesquels l'Arabie saoudite a demandé à Israël de mener des frappes contre le Liban», a lancé M.Nasrallah dans une allocution télévisée.
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Israël intercepte un drone syrien au-dessus du plateau du Golan
Liberman met en garde l’axe chiite ; Le drone a été abattu par un missile Patriot dans le passage de Qouneitra
L’armée israélienne a indiqué avoir intercepté samedi un drone syrien de fabrication russe qui effectuait une mission de reconnaissance au-dessus de la partie israélienne du plateau du Golan.
Le drone a été abattu par un missile Patriot dans la zone démilitarisée du passage de Qouneitra qui sépare la partie israélienne et celle restée sous contrôle de la Syrie, a précisé une porte-parole militaire israélienne dans un communiqué.
Le ministre de la Défense, Avigdor Liberman, a souligné samedi que l’Etat d’Israël répondrait avec force à toute violation de sa souveraineté.
« Le régime syrien est responsable de toute attaque et violation de notre souveraineté, et nous ne permettrons pas que l’axe chiite soit établi en Syrie comme une base d’action », a déclaré M. Liberman.
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Assad remporte une victoire stratégique contre les USA
La «course pour l'Euphrate» qui oppose la coalition proaméricaine et l'armée syrienne s'est soldée par la victoire de cette dernière.
La ville d'Abou Kamal, depuis laquelle des Kalibr russes étaient régulièrement tirés ces derniers temps, a été libérée, écrit vendredi la revue en ligne Vzgliad. Mais pourquoi cette petite ville était-elle fondamentale pour le Pentagone et la CIA?
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Poutine annonce la fin proche de la lutte armée contre les terroristes en Syrie
La lutte armée contre les terroristes en Syrie touche à sa fin, et il faut créer les conditions pour un processus politique, estime le Président russe.
Intervenant devant les journalistes à l'issue du sommet de l'APEC au Vietnam, Vladimir Poutine a signalé que la lutte armée visant la destruction du foyer de terroristes en Syrie touchait à sa fin et que désormais il fallait créer les conditions pour un processus politique, ajoutant que la Russie et les États-Unis ont convenu de s'engager dans cette voie.
«Aujourd'hui, il est tout à fait évident que le travail militaire visant à détruire le foyer des terroristes en Syrie touche à sa fin. Les derniers événements dans le sud-est du pays en témoignent. C'était, de fait, le dernier bastion de Daech», a dit Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse finale à Danang.
«L'essentiel, à l'heure actuelle, est d'achever ce travail et de fixer les accords sur les zones de désescalade, de fixer le régime de cessez-le-feu, de créer les conditions pour le début d'un processus politique. C'est cet objectif qui est notamment inscrit dans notre déclaration russo-américaine conjointe. Je pense que ce sera un facteur substantiel dans le travail visant le règlement du problème syrien», a-t-il poursuivi.Il a précisé que la lutte contre le terrorisme sera poursuivie de concert par la Russie et les États-Unis.
M. Poutine a également rappelé qu'en marge du sommet, lui et son homologue américain Donald Trump avaient convenu d'une déclaration commune sur la lutte contre le terrorisme en Syrie.
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Lire aussi : Poutine et Trump: le conflit en Syrie n’a pas de solution militaire
Daech anéanti par l’armée syrienne et ses alliés. À qui le tour?
Fin septembre 2015, la Russie intervient dans la lutte antiterroriste en Syrie à la demande du gouvernement légitime de ce pays, sous le feu des critiques occidentales. Alors que l’opération touche à sa fin, ses résultats parlent d’eux-mêmes.
C'est fait. La Syrie et ses alliés ont vaincu Daech et ses soutiens. La ville d'Abou Kamal, ville syrienne frontalière avec l'Irak, dans la province de Deir ez-Zor, a été reprise par les forces gouvernementales syriennes, avec le soutien de ses alliés.
Au-delà d'une grande victoire stratégique et de l'anéantissement de Daech en tant que «califat» qui s'était imposé en terre syrienne, rappelons plusieurs points importants:
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Pyongyang cite les conditions du début d’un dialogue avec Washington
La Corée du Nord a déclaré ne pas avoir l'intention de négocier sur ses programmes nucléaire et de missiles tant que les États-Unis n'arrêteront pas complètement leur politique hostile et leurs menaces à l'égard de Pyongyang, a déclaré l'ambassadeur nord-coréen aux Nations unies Ja Song Nam.
D'ici-là, Pyongyang «s'en tiendra à la politique visant à une progression parallèle sur deux fronts», en développant son économie tout en augmentant son potentiel nucléaire, a-t-il indiqué au cours d'une audience de l'Assemblée générale de l'Onu.
La Corée du Nord envisage, selon lui, de «suivre jusqu'au bout la voie choisie».
Source
Nigéria : missionnaire britannique enlevé retrouvé mort
Ian Squire faisait partie d’un groupe de quatre missionnaires chrétiens britanniques enlevés, le 13 octobre dernier, dans l’État de Delta, au sud du Nigéria. Ils étaient tous membres de l’association caritative New Foundations. On a appris le 6 novembre dernier, que trois des otages avaient pu être libérés grâce aux efforts des autorités locales, mais qu’un quatrième, Ian Squire, avait été retrouvé mort sans que les circonstances de son décès aient été éclaircies.
Source : Premier, 8 novembre
La Chine refuse des visas aux Allemands ayant des noms turcs
La Chambre de Commerce et d’Industrie d’Allemagne (DIHK) a remarqué ces refus de visas, selon Volker Treier, le responsable commerce extérieur de la DIHK. L’Allemagne a une forte présence en Chine avec plus de 5000 entreprises, plus de 70 milliards d’euros d’investissements et un million d’employés locaux.

Selon le journal Wirtschafts Woche les services consulaires chinois bloquent les visas des allemands dont les noms ont des consonances turques, ou ceux ayant fait un séjour prolongé en Turquie. [La Chine connait dans l’ouest du pays des problèmes intérieurs avec sa population ouïghoure, une minorité musulmane sunnite et turcophone, avec multiples attentats, tentatives d’attentats et candidats au djihad]
Une autre raison selon Le Wirtschafts Woche est la politique d’ouverture des frontières pratiquée par l’Allemagne envers les réfugiés du Moyen Orient. Le gouvernement chinois considère que l’Allemagne n’a pas contrôlé suffisamment ses frontières depuis 2015 et craint que les demandes de visas vers la Chine n’incluent des terroristes potentiels ou des activistes turcs.
http://www.wiwo.de/politik/ausland/dihk-china-verweigert-deutschen-mit-tuerkisch-klingenden-namen-die-einreise/20562494.html
Source
Notes : Malgré que les races n’existes soit disant pas, on vois bien que les Chinois sont capable de différencier Allemand et Turque mm si ils ont tous deux des passeports Allemand
Pakistan : le gouvernement est l’otage des groupes islamistes

Me Mushtaq Gill, avocat chrétien défenseur de la minorité chrétienne au Pakistan, est connu des lecteurs de ce blogue : nous avons souvent évoqué son combat au sein de l’association qu’il a fondée Legal Evangelical Association Development (LEAD), une activité qui l’a contraint à quitter son pays à la suite de menaces de mort et de tentatives d’assassinat sur lui-même et d’autres membres de sa famille. Il dénonce, dans un appel relayé par l’Agence Fides, l’usage abusif de la “loi sur le blasphème” au Pakistan et l’inertie du gouvernement qui se trouve, en quelque sorte, otage de groupes islamistes radicaux dont le poids politique est de plus en plus évident. Il craint que l’échéance électorale de 2018, ait pour effet de repousser l’audience tant attendue de la Cour suprême sur l’affaire Asia Bibi. Tout cela ne constitue pas de bonnes nouvelles.
« Le gouvernement pakistanais n’affronte pas sérieusement les questions de l’usage abusif de la loi sur le blasphème et de l’éradication urgente de l’extrémisme islamique du sein de la société. Il est temps d’entreprendre des actions audacieuses pour combattre l’extrémisme religieux et pour cela, le premier pas consiste à abroger ou à réformer la loi contre le blasphème ». Tel est l’appel lancé par l’intermédiaire de l’Agence Fides par Me Sardar Mushtaq Gill, avocat chrétien et promoteur des droits fondamentaux au Pakistan, qui représente plusieurs victimes de la loi sur le blasphème.
Commentant pour Fides des cas récents et tragiques, Me Gill rappelle qu’en avril dernier un étudiant musulman de 23 ans, Mashal Khan, de Mardan, a été tué parce qu’il avait publié sur Internet des contenus considérés comme blasphématoires et exprimé des opinions critiques à l’égard de l’islam. L’avocat rappelle que « le lynchage brutal de cet étudiant musulman pouvait constituer une occasion pour relancer le débat sur la révision des lois sur le blasphème mais cette tentative a échoué ». Voici quelques jours, rappelle Me Gill, a eu lieu le 3ème anniversaire de la mort de Shama et Shahzad Masih, deux époux chrétiens brûlés vifs le 4 novembre 2014 suite à une fausse accusation de blasphème alors qu’Asia Bibi, condamnée à mort pour blasphème, attend la décision de la Cour Suprême du Pakistan. « Le système judiciaire pakistanais ne donne pas une bonne image de soi et semble conditionné par les pressions des groupes extrémistes » relève l’avocat. « Les groupes extrémistes islamiques se transforment actuellement en partis politiques de façon à pouvoir atteindre leurs objectifs » observe-t-il et ils défendent vigoureusement la loi sur le blasphème. « De cette manière, la loi sur le blasphème, explique-t-il, est politisée en vue des élections générales de 2018 et ceci constitue également un motif pour lequel il sera difficile que le tribunal fixe rapidement une date pour l’audience du procès en appel d’Asia Bibi ».
« La loi sur le blasphème constitue par ailleurs une véritable attaque contre la liberté religieuse de tous ceux qui ont des opinions en contraste avec l’islam. Nombreux sont ceux qui remarquent que tant les musulmans que les non musulmans sont victimes des abus d’usage de la loi sur le blasphème. Cependant, pour les musulmans, il s’agit seulement de ceux qui expriment des critiques vis-à-vis de l’islam. En revanche, si un chrétien est accusé de blasphème, il ne sera pas épargné et sa mort sera recherchée. En outre, il existe le risque d’une punition ou d’une vengeance de masse à l’encontre de l’ensemble de la communauté chrétienne à laquelle il appartient, comme cela a été le cas dans le cadre de différents épisodes tragiques » conclut-il.
Source : Agence Fides,
Retour des djihadistes "français" : « Nous sommes face à des gens déçus, pas repentis » rappelle François Molins

Près de deux ans après les attentats du 13-Novembre, François Molins, procureur de la République de Paris en charge des questions terroristes, était l’invité de franceinfo. Il a notamment abordé la question du retour des combattants jihadistes en France, davantage « déçus » que « repentis ».
Selon François Molins, les services secrets français estiment à environ 690 les personnes qui se trouvent dans la zone irako-syrienne. Parmi elles, 295 femmes et 28 mineurs combattants de plus de 15 ans. Dans son chiffre, il ne tient pas compte des mineurs non combattants, dont le nombre est estimé à 400. « La majorité des combattants, explique François Molins, sont plutôt tentés par un maintien sur zone et devraient se diluer dans la zone irako-syrienne. La majorité d’entre eux n’a pas envie de revenir en France compte tenu des poursuites judiciaires dont ils font l’objet. »
Aussi, prévient le magistrat, il s’agit de ne pas confondre la déception, la désillusion et le repentir. « Nous sommes face à des gens qui sont davantage déçus que repentis, indique-t-il. Il faut faire attention : nous allons être confrontés à des mineurs ou des femmes qui ont été souvent formés au maniement des armes. »
Franceinfo
Opération antiterroriste franco-suisse: huit suspects mis en examen dont 7 écroués
Les suspects projetaient un attentat en France, selon les enquêteurs, même si leur cible n'était pas encore précisément déterminée. Les huit hommes, dont cinq Mentonnais, arrêtés mardi dans le cadre des enquêtes antiterroristes menées en France et en Suisse, ont été mis en examen du chef d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle.
Sept suspects écroués
Sept d'entre eux placés en détention provisoire. Le huitième mis en examen a été placé sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du parquet. Au total, dix personnes, âgées de 18 à 65 ans, avaient été arrêtées mardi lors d'une opération antiterroriste franco-suisse, dont neuf en France. L'une d'elles a été remise en liberté. La dixième, une Colombienne de 23 ans interpellée en Suisse, a été placée en détention provisoire pour trois mois, à la demande du ministère public du pays.
Il s'agissait "d'un groupe d'individus qui correspondent sur des réseaux sécurisés (...) et qui tenaient des propos extrêmement violents", a indiqué vendredi sur franceinfo le procureur de Paris, François Molins, évoquant "un passage à l'acte dans les mois (à venir) en France avec des cibles, par contre, qui étaient plutôt indéterminées".
Partisans de EI
Selon une source judiciaire, certains se disent "explicitement partisans" de l'organisation jihadiste Etat islamique (EI). D'après les premiers éléments de l'enquête, aucune arme n'a été retrouvée au cours
des perquisitions en France, dans le Sud-Est et en région parisienne, mais du matériel informatique a été saisi.
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Jacques Castelli 11/11/2017 23:59