Après l’attaque qui a fait 18 morts et 22 blessés dans la capitale du Burkina Faso, un appel à témoins a été lancé.
La scène a un air de déjà-vu, mais impossible de s’habituer à cette horreur : des clients venus dîner au café-restaurant Aziz Istanbul, tombés sous les balles de plusieurs assaillants. Il y a plus d’un an et demi, le 15 janvier 2016, le même scénario avait eu lieu à 300 mètres de là, au café-restaurant Le Cappuccino
Maïza Sérémé, la procureure du Burkina Faso, l’a confirmé lundi après-midi : « Le mode opératoire était le même que le 15 janvier 2016 ». « Le type de terroriste était le même », « un commando de jeunes individus de sexe masculin », « à la peau claire et noire ». « L’armement était le même sauf que cette fois-ci, ils n’avaient pas de grenade et de liquide inflammatoire. Ils connaissaient les lieux et ils n’ont pas cherché à fuir », a-t-elle poursuivi. Comme lors de l’attaque de l’an dernier, les assaillants étaient armés de kalachnikov et beaucoup de chargeurs ont été retrouvés sur les lieux de l’attentat.
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L'Iran menace de se retirer de l'accord nucléaire
Le président Hassan Rohani a menacé ce mardi de quitter l'accord rapidement si les États-Unis et les grandes puissances persistent dans leur politique de sanctions.
Les dossiers sensibles s'accumulent sur le bureau de Donald Trump. Le président américain, déjà occupé à son poker nucléaire avec la Corée du Nord et son bras de fer avec le Venezuela, doit également faire face à la fronde iranienne. La République islamique a en effet menacé mardi 15 août de quitter l'accord nucléaire avec les grandes puissances si les États-Unis continuent leur politique de « sanctions et coercition ». Conclu en juillet 2015 entre Téhéran et les grandes puissances, cet accord prévoit que l'Iran limite son programme nucléaire à des usages civils en échange de la levée progressive des sanctions internationales. Mais l'administration américaine du président Donald Trump, hostile à l'accord conclu par son prédécesseur Barack Obama, a imposé une série de sanctions juridiques et financières à l'Iran, non liées aux activités nucléaires.
« L'expérience ratée des sanctions et de la coercition a mené les précédentes administrations (américaines) à la table des négociations », a déclaré le président iranien Hassan Rohani dans un discours télévisé devant le Parlement qui devrait valider son nouveau cabinet. Mais si les États-Unis « veulent revenir à ces méthodes, assurément, dans un délai très court – non pas des semaines ou des mois, mais en jours ou en heures – nous reviendrons à la situation (d'avant l'accord) et nous serons plus forts », a-t-il ajouté.
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600.000 Syriens sont rentrés chez eux
Plus de 600.000 Syriens, qui avaient quitté leur foyer en raison de la guerre, sont rentrés chez eux entre janvier et juillet 2017, a indiqué aujourd’hui l’Organisation internationale des migrations (OIM).
Dans un communiqué, l’agence de l’ONU a précisé que 84% des 602.759 Syriens étaient des déplacés internes, qui n’avaient pas quitté le pays mais trouvé refuge ailleurs en Syrie. Les autres étaient réfugiés dans les pays voisins, tels que la Turquie, le Liban, la Jordanie ou l’Irak, et sont rentrés dans leur pays.

Selon l’OIM, environ 27% des déplacés revenus en Syrie ont déclaré l’avoir fait pour protéger leurs biens ou leurs propriétés et 25% ont mentionné l’amélioration de la situation économique dans leur lieu d’origine.
Parmi les autres motifs de retour invoqués figurent l’aggravation de la situation économique là où les Syriens avaient trouvé refuge (14%), les problèmes socioculturels (11%), ainsi que l’amélioration de la situation en matière de sécurité dans leur lieu de retour (11%).
En 2016, la moitié des retours avait eu lieu dans le gouvernorat d’Alep, et selon l’OIM, des tendances similaires ont été observées en 2017. Ainsi, environ 67% des déplacés de retour depuis le début 2017 sont rentrés dans les gouvernorats d’Alep (405.420 personnes), 27.620 à Idlib, 45.300 à Hama, 21.346 à Ar-Raqqa, 21.346 dans la banlieue de Damas et 27.861 vers d’autres gouvernorats.
D’après les informations recueillies, presque tous (97%) sont retournés dans leur propre maison, 1,8% vivent dans des familles d’accueil, 1,4% dans des habitations abandonnées, et 0,14% dans des installations de fortune.
L’accès à l’eau (41%) et aux services de santé (39%) reste limité en raison des dommages aux infrastructures causés par les violences.
L’OIM indique encore que même si les tendances de retour sont en hausse, plus de 6 millions de Syriens au total restent actuellement déplacés à l’intérieur du pays, et plus de 5 millions se sont réfugiés à l’étranger.
Le Figaro
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