La chancelière allemande Angela Merkel, présidente du parti conservateur Union chrétienne-démocrate (CDU, au pouvoir), a rejeté dimanche les propositions de son parti allié, les conservateurs bavarois de la CSU, visant à plafonner le nombre des réfugiés accueillis par le pays.

« En ce qui concerne un plafond, ma position est claire : je ne l’accepterai pas », a-t-elle martelé dans un entretien diffusé dimanche soir sur la chaîne de télévision ARD.
Les commentaires de Mme Merkel vont à l’encontre des propos du chef de la CSU, Horst Seehofer, qui a ouvertement dit réfléchir au plafonnement du nombre des réfugiés admis, une condition indispensable à ses yeux pour renouveler sa coalition avec la CDU.
Ce plafonnement faisait partie du programme électoral de la CSU, intitulé « le Plan bavarois »
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Allemagne : l’arrivée massive des migrants fait exploser le nombre d’excisions
58 000 femmes sont concernées par ces mutilations et 13 000 mineures risquent d’en souffrir, s’alarme une ONG.

L’ONG Terre des Femmes estime à 58 000 le nombre de femmes vivant en Allemagne qui ont subi des mutilations génitales féminines (MGF), et à 13 000 supplémentaires les mineures à risque, des chiffres qui ont augmenté respectivement de 10 000 et de 4 000, depuis 2016.
“À cause de l’afflux des migrants de pays comme l’Érythrée, la Somalie et l’Irak nous constatons une augmentation énorme du nombre de femmes et de filles vulnérables touchées”, s’inquiète Charlotte Weil, membre de l’ONG de défense des droits des femmes, rapporte le Spiegel.
L’excision, pratique traditionnelle dans de nombreux pays d’Afrique et du Moyen-Orient, peut causer hémorragies, infections urinaires, règles douloureuses, douleurs chroniques, diminution du plaisir sexuel et problèmes durant l’accouchement, entre autres complications.
Il y a au moins 500 000 victimes de ces mutilations et 180 000 supplémentaires à risque en Europe, selon les dernières estimations du Parlement européen, datées de 2009. Depuis, l’arrivée massive de migrants, notamment en Allemagne, a aggravé la crise sanitaire.
Valeurs Actuelles
Migrants : l’Algérie blinde ses frontières
Les autorités semblent déterminées à mettre un terme à l’afflux de migrants en provenance d’Afrique subsaharienne. Des mesures drastiques ont été prises, notamment un déploiement massif de l’armée, de la gendarmerie nationale et des gardes-frontières sur la bande frontalière séparant l’Algérie du Mali et du Niger.
L’immigration clandestine est en passe de devenir la priorité des priorités pour l’Algérie. Les autorités sont en train de mettre en place les mécanismes nécessaires pour résoudre ce qu’il perçoivent comme «un problème de grande ampleur, en rapatriant le maximum de migrants clandestins et en rendant «hermétiques » les 2330 kilomètres de frontières sud avec le Mali et le Niger.

Pour ce faire, une batterie de mesures a été prise à la fin du mois de juin, rapporte le quotidien El Khabar citant une source sécuritaire de haut rang. Ces mesures consistent en le renforcement de la présence des différents corps de sécurité dans des postes avancés afin de contrecarrer les tentatives d’entrée irrégulière sur le territoire national à travers des points de transit souvent empruntés par les contrebandiers. De nouveaux points de contrôle ont ainsi été installés à Tamanrasset, Tin Zaouatine, In Guezzam, Bordj Badji Mokhtar et Adrar afin de refouler les migrants avant qu’ils n’accèdent au territoire algérien.
Pour mener à bien la mission, le haut commandement de la gendarmerie nationale a dépêché un contingent de 3000 hommes supplémentaires, indique la même source, ajoutant que ces derniers ont été déployés, durant la première semaine de juillet, dans des points jugés «sensibles». L’objectif avoué de ce plan est d’empêcher qu’il y ait un «problème d’immigration clandestine ou de réfugiés» et ce, en interdisant tout simplement aux ressortissants maliens, nigériens et autres de s’introduire par les frontières Sud.
Dans le même ordre d’idées, l’armée a décidé de déclarer les territoires limitrophes du Mali, du Niger et de la Mauritanie zones militaires interdites aux civiles n’ayant pas reçu une autorisation préalable. Un avertissement verbal sera signifié aux contrevenants après quoi tout individu accédant à ces zones sans autorisation des autorités militaires locales, de la gendarmerie nationale ou des gardes-frontières, sera considéré comme un ennemi.
En procédant ainsi, les autorités semblent vouloir faire l’économie d’un clash avec les ONG et les organisations internationales qui dénoncent l’attitude des autorités algériennes envers les migrants clandestins ayant fui la misère et la guerre dans leurs pays respectifs.
Selon leur conception, « si il n’y a pas de migrants il ne peut pas y avoir de problèmes de migrants ».
algerie-focus
Le PM israélien Netanyahu fustige l’attitude de l’UE et se tourne vers les pays d’Europe centrale
Le Premier ministre israélien s’en est pris le 19 juillet aux exigences «insensées» de l’Union européenne vis à vis d’Israël, louant, à Budapest, les dirigeants d’Europe de l’Est qui soutiennent son pays face aux «critiques» de l’UE.

Lors d’entretiens qui se sont déroulés le 19 juillet avec ses homologues hongrois, polonais, tchèque et slovaque (qui forment l’alliance appelée groupe de Visegrad), le Premier ministre n’a pas mâché ses mots pour reprocher à l’Union européenne son attitude envers Israël, selon ses propos apparemment retransmis par erreur à l’extérieur de la salle où se tenait la rencontre.
«L’Union européenne est la seule association de pays au monde à conditionner ses relations avec Israël […], dans tous les domaines, à des clauses politiques», a dénoncé Benjamin Netanyahou, selon un enregistrement obtenu par l’AFP. «C’est insensé, absolument insensé», s’est-il offusqué.
Le Premier ministre de l’Etat hébreu a opposé l’intransigeance de Bruxelles à la Chine, la Russie ou l’Inde qui «ne s’intéressent pas aux questions politiques».
«L’Europe doit décider si elle veut vivre et prospérer ou si elle veut flétrir et disparaître», a ajouté le chef du gouvernement de l’Etat hébreu Netanyahou.
«Avec le soutien de ces pays, il devient plus difficile pour l’UE de faire passer des résolutions critiques sur Israël nécessitant l’unanimité», selon Peter Lintl, spécialiste du Proche-Orient cité le 19 juillet par le quotidien autrichien «Kurier».
Viktor Orban avait salué le 18 juillet en Benjamin Netanyahou «un patriote»avec lequel il partage «l’idée de protection des frontières extérieures».
Cette visite de Benjamin Netanyahou en Hongrie s’est déroulée dans un climat de vive polémique entre le milliardaire américain d’origine juive et hongroise George Soros et Viktor Orban, accusé d’attiser l’antisémitisme.
Benjamin Netanyahou, attendu le 19 juillet dans la soirée à la synagogue de Budapest, avait réfuté la veille les critiques selon lesquelles la Hongrie est un pays «en première ligne des Etats qui luttent contre l’antisionisme».
RT
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