L’agresseur présumé, arrêté mardi, a été mis en examen mercredi et placé en détention provisoire pour violences volontaires sur personnes dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une infirmité permanente.

Une information judiciaire a été ouverte mercredi par le parquet de Bobigny après l’agression ultra-violente d’un policier fin mai à Saint-Denis, en région parisienne. L’agresseur présumé arrêté mardi a été mis en examen pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une infirmité permanente et placé en détention provisoire.
Une agression qui dégénère. L’agression s’est produite le 30 mai, lors d’un contrôle d’identité qui a dégénéré à la Plaine Saint Denis, au nord de Paris. Avec un collègue, les deux agents de la Brigade de Sécurité de Quartier sont encerclés par six jeunes d’une vingtaine d’années venus en soutien des deux contrôlés. Caillassés, jetés à terre, ils sont roués de coups notamment à la tête. Il a fallu des renforts et une grenade de désencerclement pour mettre fin à l’agression qui a laissé au policier le plus touché la trace des semelles de chaussures sur le visage.
Les coups portés ont été tels que depuis l’agression, le policier a totalement perdu la mémoire. Il a oublié 39 ans de sa vie. Le brigadier, a perdu tous ses acquis, la conduite, faire du vélo ; il ne se souvenait même plus qu’il était policier. « Le seul souvenir qui lui reste d’avant l’agression, c’est sa sœur, qu’il a reconnue quand elle est venue le chercher [à l’hôpital] », confie à Europe 1 Christophe, l’un de ses amis de longue date. A part elle, l’homme ne reconnaît ni sa mère ni ses frères, ne se souvient pas de sa maison, ni de son adresse. « Tout a été effacé », martèle ce proche qui l’épaule ces dernières semaines. « On refait connaissance, on se redonne nos prénoms, comme aux premiers jours », relate-t-il à Europe 1.
Europe 1
Ile-de-France : La gale s’invite à l’école
La multiplication des cas d’enfants atteints par cette maladie ancienne en Ile-de-France inquiète les parents. Les autorités, elles, se veulent rassurantes.
Des écoles désertées avant même les grandes vacances qui débutent officiellement demain soir. Voilà ce qu’il se passe dans quatre départements d’Ile-de-France où se multiplient les cas de gale.
Des écoles désertées avant même les grandes vacances qui débutent officiellement demain soir. Voilà ce qu’il se passe dans quatre départements d’Ile-de-France où se multiplient les cas de gale.
Les premiers sont apparus dans les Hauts-de-Seine, à Châtenay-Malabry, où 23 élèves, enseignants et animateurs de l’école élémentaire Léonard-de-Vinci ont été diagnostiqués porteurs de la maladie par des médecins de ville. Deux semaines avant les congés d’été, 117 des 193 enfants de l’établissement ne répondaient plus à l’appel. Selon l’agence régionale de santé (ARS), seuls deux cas sont pour l’heure avérés. Les autres pourraient, d’après l’ARS, avoir été victimes de chenilles urticantes ou d’une infection virale, le syndrome pieds-mains-bouche. « La gale est difficile à diagnostiquer. On peut la confondre avec une plaque de boutons. C’est pour cela que nous avons fait des prélèvements de peau », précise-t-on à l’agence, qui a joué de prudence.
Au même moment, cinq élèves ont été contaminés à Pomponne (Seine-et-Marne), tandis que dans les Yvelines, plusieurs cas étaient signalés par des parents à Viroflay. Mais c’est en Seine-Saint-Denis que la psychose a atteint des sommets. A Tremblay-en-France, le premier malade a été repéré dans la maternelle Eugénie-Cotton avant qu’on ne signale des cas dans six autres écoles.
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