Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a qualifié de «fabriquées par les États-Unis» les allégations du Conseil de sécurité de l’Onu condamnant les tests de missiles balistiques effectués par Pyongyang et a assuré que la Corée du Nord continuerait de plus belle.
«Nous nous opposons complètement aux allégations du président du Conseil de sécurité de l'Onu, qui vont à l'encontre du droit naturel de légitime défense d'une république souveraine […]. Les tirs de missiles balistiques à moyenne et large portée constituent des contre-mesures décisives face aux manœuvres Ulchi — Freedom Guardian», a déclaré dans un communiqué le ministère nord-coréen de la Défense, cité par KCNA.
Dans un article rédigé à l’approche du sommet des BRICS, le chef d’État russe a fait part de sa position face à la montée des tensions entre les deux Corées, appelant à chercher une solution autre que la pression pour sortir de la crise.
La situation sur la péninsule coréenne «vacille au bord d'un conflit d'envergure», écrit Vladimir Poutine dans un article publié à l'occasion du sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), qui ouvre ses portes le 3 septembre à Xiamen, dans le sud-est de la Chine.
«D'après la Russie, compter arrêter les programmes nucléaires et de missiles nord-coréens uniquement en exerçant une pression sur Pyongyang est erroné et sans lendemain», a estimé le chef de l'État.
Aussi, d'après le Président russe, est-il nécessaire de chercher une solution à la crise sans avoir recours à la pression et en évitant les provocations.
«Il faut résoudre les problèmes de la région par la voie d'un dialogue direct entre toutes les parties concernées, sans énoncer de conditions préalables. Provocation, pression, rhétorique guerrière et insultante constituent une voie qui ne mène nulle part», a-t-il poursuivi.
Lire la suite
La Corée du Nord et l'arme nucléaire : «Oui», il faut avoir peur, alerte Le Drian
Le ministre des Affaires étrangères met en garde contre «la situation très grave» en Corée du Nord. Sur RTL, ce vendredi, il a expliqué que, «dans quelques mois», Pyongyang aura les moyens de toucher les Etats-Unis.
Jean-Yves Le Drian n'a pas caché ses inquiétudes, ce vendredi matin, concernant la Corée du Nord, se montrant même très alarmiste. Interrogé sur RTL pour savoir s'il fallait avoir peur de ce pays, le ministre français des Affaires étrangères a été très clair : «Oui», a-t-il répondu, «car la situation est très grave et on en parle assez peu».
Comme il l'a expliqué jeudi au «Parisien» - «Aujourd'hui en France», la Corée est en train de se doter des «outils balistiques» pour toucher notamment les Etats-Unis.
Lire la suite
Commenter cet article