Le commissaire de police de Manchester a déclaré mercredi 24 mai, au surlendemain de l’attentat-suicide qui a fait vingt-deux morts et cinquante-neuf blessés, qu’« il est très clair que l’enquête porte sur un réseau », confirmant que le kamikaze n’avait vraisemblablement pas agi seul.
Quatre personnes sont actuellement placées en garde à vue, a précisé Ian Hopkins. La police avait mené dès la veille une série d’opérations dans des quartiers du sud de la ville, où la famille de l’assaillant, Salman Abedi, a vécu dans les années 1990.
Au micro de la BBC, la ministre de l’intérieur britannique, Amber Rudd, avait confirmé plus tôt que Salman Abedi était connu des services de sécurité britanniques avant son passage à l’acte lundi soir à la sortie d’un concert d’Ariana Grande, à la Manchester Arena. « C’est quelqu’un qu’ils [les services de renseignement] connaissaient », a-t-elle dit.
L’attentat était « plus sophistiqué que d’autres », a dit la ministre de l’intérieur.
En savoir plus
Selon un ami de classe du terroriste qui aurait tué au moins 22 personnes à Manchester, Salman Abedi venait de passer trois semaines dans un camp de djihadistes en Libye.
Salman Abedi, le kamikaze présumé qui a tué 22 personnes lundi soir dans une salle de concert bondée de Manchester, est un Britannique d'origine libyenne qui aurait
suivi un entraînement dans un camp de djihadistes en Libye.Abedi aurait regagné la Grande-Bretagne il y a quelques jours, après avoir passé trois semaines en Libye, indique The Times citant le camarade d'école du kamikaze.
La police et les services secrets vérifient actuellement cette information.
Né dans une famille musulmane pieuse, il était connu des services de sécurité, selon plusieurs journaux. Le Financial Times affirme qu'il s'était radicalisé ces dernières années.
Lire la suite

L’homme soupçonné d’être responsable de l’attentat qui a frappé la salle omnisports Manchester Arena serait lié au groupe terroriste Al-Qaïda et aurait même suivi une formation à l’étranger, relate la chaîne de télévision NBC, se référant à une source au sein du renseignement américain proche du dossier.
Le journal The Times a confirmé de son côté que l’individu en question était récemment revenu de Libye, où il aurait pu suivre une formation dans un camp terroriste. La police et les services de renseignement vérifient ces informations.
L’interlocuteur de la NBC a également précisé que l’engin explosif avait été « grand et complexe » et que sa fabrication nécessitait des matériaux difficiles à trouver au Royaume-Uni. Il souligne que les enquêteurs craignent que le suspect puisse être membre d’une cellule terroriste, dont la nature reste incertaine. (…)
Source
Commenter cet article