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Le 17 avril 2017
A Séoul, le vice-président américain met en garde Pyongyang
Mike Pence s'est rendu sur la ligne démilitarisée entre les deux Corées pour dire que Kim Jong-un ne «devait pas se méprendre sur la détermination des Etats-Unis».
Dans un climat tendu sur la péninsule nord-coréenne, le vice-président américain Mike Pence a effectué lundi matin une visite au parfum de guerre froide à la DMZ, la zone démilitarisée entre le nord et le sud. Au lendemain d’un tir raté de missile par Pyongyang, qualifié de «provocation» par le vice-président, Pence a déclaré que «l’ère de la patience stratégique est révolue», tirant un trait sur la politique de l’administration Obama envers la Corée du nord.
«Le président Trump a clairement indiqué que la patience des Etats-Unis et de nos alliés dans cette région s’est épuisée et que nous voulons voir le changement. Nous voulons voir la Corée du Nord abandonner son cheminement imprudent vers le développement des armes nucléaires, et ses tests continuels de missiles balistiques sont inacceptables», a dit Pence au second jour d’un voyage en Asie (Corée du sud, Japon, Indonésie, Australie) prévu de longue date.
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Lire aussi : Pyongyang mettrait 5 à 6 ans pour construire un missile capable d’atteindre les USA
La Corée du Nord réagit à l'échec de son tir de missile
Le lancement de missile nord-coréen survenu dans la nuit de samedi à dimanche n'a pas été annoncé officiellement et si un tel tir a eu lieu, c'est tout à fait normal et non surprenant, a déclaré le représentant du département de l'Europe du ministère nord-coréen des Affaires étrangères, Kim Young-Ho.
« Dans son discours du Nouvel An, notre dirigeant suprême Kim Jong-un a souligné que la préparation des tentatives de lancement de missiles balistiques en était déjà à sa phase finale et nous avons déclaré à plusieurs reprises que de telles mesures pourraient être entreprises à tout moment sur ordre de Kim Jong-un ».
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Turquie : l'UE souhaite un «large consensus national»
L'inquiétude. C'est clairement le sentiment exprimé par les institutions de l'Union européenne (UE) dimanche(..)
«Au vu du résultat serré du référendum et des implications profondes des amendements constitutionnels, nous appelons (...) les autorités turques à rechercher le consensus national le plus large possible dans leur mise en oeuvre», écrivent dans un communiqué commun le président de la Commission de l'UE, Jean-Claude Juncker
(..) «Nous encourageons la Turquie à prendre en compte les inquiétudes et les recommandations du Conseil de l'Europe, y compris au sujet de l'état d'urgence», poursuit le communiqué de l'UE.
(..) Dans un communiqué en son nom, le Conseil de l'Europe a également réagi dimanche soir au résultat de ce référendum, demandant à Ankara d'«envisager les prochaines étapes avec prudence» et de respecter l'indépendance du pouvoir judiciaire.
«Etant donné le résultat serré, le pouvoir turc doit envisager les prochaines étapes avec prudence», a mis en garde le secrétaire général de l'organisation paneuropéenne, Thorbjørn Jagland.
Source
Erdogan évoque un référendum sur le rétablissement de la peine de mort
Le jour du référendum sur le renforcement des pouvoirs présidentiels en Turquie, Recep Tayyip Erdogan, victorieux, a évoqué la possibilité de rétablir la peine capitale dans le pays. Il a notamment promis d'examiner la question avec son Premier ministre et l'opposition et si nécessaire de convoquer un nouveau référendum.
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Les Turcs de Belgique fêtent la victoire du «oui» au référendum d’Erdogan
Ambiance festive après résultats du vote dans le quartier turque de Saint-Josse, à Bruxelles

Ce dimanche, à Schaerbeek et à Saint-Josse, impossible de passer à côté. Dans les cafés, les snacks et les restaurants, les télés ne parlent que de ça. On écoute la radio, on vérifie son smartphone. Et surtout, on arbore les couleurs nationales. Et pour cause, ce dimanche c’est jour de vote en Turquie, pour réformer la constitution.
Dans les rues, difficile de rater les supporters du « oui », qui se rangent derrière la campagne du président Erdogan. […]
Le Soir
Irak : Daech a utilisé des armes chimiques contre l'armée à Mossoul
Selon l'armée irakienne, le groupe État islamique a utilisé des obus chargés de substances chimiques toxiques contre elle mais les effets ont été limités.
Le groupe djihadiste État islamique (EI) a utilisé des armes chimiques lors d'une attaque contre les forces irakiennes engagées dans la bataille pour reprendre la ville de Mossoul, blessant quelques soldats, a indiqué dimanche l'armée irakienne. "Les terroristes de Daech (acronyme arabe de l'EI) ont essayé de bloquer l'avancée de nos forces en utilisant des obus chargés de substances chimiques toxiques mais les effets ont été limités", a indiqué le commandement conjoint des opérations, une structure coordonnant les forces engagées contre les djihadistes.
Quelques blessés légers selon l'armée. Cet incident a eu lieu samedi selon l'armée qui n'a déploré aucun mort, seulement quelques "blessures limitées" chez certains soldats.
Source Europe 1
Notes :On remarquera ici que les autres journaux sont plutôt frileux pour donner cette information !
Un tiers des Russes jugent possible une guerre USA-Russie
La majorité des Russes jugent toujours improbable ou peu probable une guerre entre la Russie et les États-Unis, mais 30% évoquent désormais la possibilité d’un affrontement ou disent même que la guerre est déjà en cours.
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Syrie : ce que l'on sait de l'attentat-suicide contre des habitants évacués, qui a fait au moins 126 morts
Une opération d'évacuation d'habitants de localités loyalistes assiégées en Syrie a tourné au carnage avec la mort, samedi, de 126 d'entre eux dans un attentat-suicide. La moitié de ces victimes étaient des enfants, et le bilan reste provisoire.

Comment s'est produit l'attentat ?
Le kamikaze a lancé sa camionnette piégée contre un convoi de bus transportant des milliers d'habitants chiites évacués de Foua et Kafraya, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Ces localités, restées loyales au régime de Bachar Al-Assad, sont assiégées par les insurgés dans la province d'Idleb (nord-ouest). L'attaque, qui n'a pas encore été revendiquée, est survenue à Rachidine, une banlieue rebelle de la ville d'Alep, plus au nord, où avait été bloqué le convoi pendant plusieurs heures, en raison de désaccords entre les belligérants. L'évacuation se faisait dans le cadre d'un accord ponctuel entre rebelles et forces armées loyalistes.
C'est à côté des dizaines de bus à l'arrêt à Rachidine que le kamikaze a fait exploser sa camionnette piégée.
Dans quel contexte s'est déroulé l'attentat ?
L'attentat-suicide visait l'opération d'évacuation qui concerne également des milliers d'habitants des localités rebelles de Madaya et Zabadani, près de Damas. Elle a été lancée, vendredi, en vertu d'un accord entre le Qatar, soutien de la rébellion, et l'Iran, allié du régime.
Plus de 7 000 personnes ont ainsi été évacuées vendredi et samedi des quatre localités. Quelque 5 000 personnes (civils et combattants) habitant à Foua et Kafraya, fidèles au régime, ont atteint Alep, d'où elles choisiront leur destination finale. Les 2 200 habitants évacués de Madaya et Zabadani, favorables pour leur part aux rebelles, ont rejoint la province d'Idleb contrôlée en grande majorité par les forces opposées au régime de Bachar Al-Assad.
On ignore si l'opération d'évacuation, qui concerne plusieurs autres milliers de personnes, pourra se poursuivre après l'attentat.
Qui sont les victimes ?
Au moins 68 enfants figurent parmi les 126 personnes tuées dans l'attentat-suicide, selon un nouveau bilan donné dimanche par une ONG. Ces victimes sont des musulmans chiites, restés dans leur immense majorité fidèles au régime de Bachar Al-Assad, lui-même alaouite (une branche rattachée au chiisme).
"Le bilan ne cesse de s'alourdir. Il y a des centaines de blessés", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui avait précédemment donné un bilan de 112 morts. Il a par ailleurs précisé que 109 des 126 tués sont des habitants de Foua et Kafraya, les deux localités pro-régime évacuées, tandis que les autres sont des rebelles qui gardaient les bus et des travailleurs humanitaires.
Source
Notes :Lorsque des enfants chiites meurent, on n'entend pas nos politiciens se lamenter sur ses massacres! sont-ils trop devenue alliés des monarchies sunnites !
En Syrie ou ailleurs, la Russie s'oppose aux renversements fomentés depuis l'étranger
En déplacement en Arabie saoudite, la présidente du Conseil de la Fédération Valentina Matvienko a rappelé en évoquant la Syrie, dossier qui a été au cœur des négociations avec les officiels saoudiens, que la Russie ne cherchait pas à maintenir le Président syrien au pouvoir, mais s'opposait à toute ingérence étrangère aux processus politiques.
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Manifestation anti-FN. Nombreux incidents / Aubervilliers (93) Paris - France 16 avril 2017
https://www.youtube.com/watch?v=bqfinU4_e24&t=75s
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