Les Pays-Bas ont interdit samedi la visite du ministre turc des Affaires étrangères à Rotterdam pour y donner un meeting en faveur de la réforme constitutionnelle turque soumise à référendum. Le président Erdogan a immédiatement réagi.
Les Pays-Bas ont refusé samedi à l'avion du ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu l'autorisation d'atterrir à Rotterdam, nouvel exemple en date des tensions diplomatiques créées par la campagne référendaire que les responsables du pouvoir turc veulent mener auprès de la diaspora turque en Europe de l'Ouest.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, ardent défenseur de la réforme constitutionnelle soumise à référendum qui renforcerait ses pouvoirs, a réagi en traitant les Pays-Bas de «vestiges nazis, fascistes». «Vous pouvez interdire à notre ministre des Affaires étrangères de voler, mais à partir de maintenant voyons comment vos vols vont atterrir en Turquie», a-t-il menacé. Le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a réagi à son tour en déclarant qu'Erdogan avait «dépassé les bornes» en comparant les néerlandais avec les nazis.
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«Vous pouvez interdire à notre ministre des Affaires étrangères de voler, mais à partir de maintenant voyons comment vos vols vont atterrir en Turquie»
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La libération de Raqqa de Daech sera le prochain objectif de l’armée syrienne, a annoncé Bachar el-Assad. Un fait qui ne signifie pas pour autant que la reprise des autres villes du pays soit moins importante.
Après Alep et Palmyre, Raqqa est le nouvel objectif des troupes de Damas. « À ce jour, nous sommes proches de Raqqa. Hier, nos forces ont atteint l'Euphrate qui est très proche de Raqqa, fief de Daech », a annoncé le président syrien Bachar el-Assad dans une interview à la chaîne hongkongaise Phoenix.
« Raqqa sera notre priorité, mais cela ne signifie pas que les autres villes ne sont pas prioritaires, cela pourrait se dérouler parallèlement », a-t-il poursuivi.
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Pour Assad, les militaires américains présents à Manbij sont «des envahisseurs»
Le président syrien a condamné la présence de militaires américains à Manbij en précisant que tous les soldats étrangers entrés en Syrie sans permission étaient des envahisseurs.
«Tous les militaires étrangers qui gagnent la Syrie sans invitation, consultation ou permission, qu’ils soient américains, turcs ou autres, sont des envahisseurs», a déclaré le président syrien, Bachar el-Assad dans une interview à l’agence chinoise PHOENIX TV citée par SANA.
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L'Irak dit ne pas avoir de preuves de l'utilisation d'armes chimiques à Mossoul par Daesh
L''ambassadeur irakien auprès des Nations unies a affirmé que rien ne prouvait que le groupe Etat islamique ait utilisé des armes chimiques dans la bataille pour le contrôle de Mossoul.
Le 10 mars, l'ambassadeur irakien à l'ONU Mohamed Alhakim a coupé court aux soupçons d'utilisation d'armes chimiques par les terroristes de Daesh près de Mossoul. «Il n'y a vraiment aucun indice qui prouve que Daesh a utilisé des armes chimiques», a-t-il précisé.
S'adressant aux journalistes avant une réunion à huis clos du Conseil de sécurité sur l'Irak, il a souligné avoir transmis cette information aux Nations unies après s'être entretenu avec son gouvernement à Bagdad. Mohamed Alhakim a notamment ajouté que l'Irak était en contact avec l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et que celle-ci pouvait déployer une équipe d'experts en cas de soupçons d'attaque chimique.
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La création d'une armée professionnelle au Kosovo «pourrait être fatale pour les Balkans»
La création d'une armée du Kosovo serait non seulement une entrave aux décisions de l'ONU mais aggraverait les tensions dans la région tout en forçant des milliers de Serbes à s'enfuir, estime le politologue franco-serbe Nikola Mirkovic.
RT France : Le président kosovar Hashim Thaçi a lancé le projet de transformer les Forces de sécurité du Kosovo en une véritable armée nationale et professionnelle. Cette évolution inquiète aussi bien le premier ministre serbe Aleksandar Vucic que l'OTAN. Ont-ils selon vous raison d'être inquiets ?
Nikola Mirkovic (N. M.) : Ils ont tout à fait raison. Il faut comprendre que c'est une entrave à la résolution 1244 de l'ONU. On sait très bien que le gouvernement actuel du Kosovo ne fait pas grand état de cette résolution, ce qui n'empêche pas cette situation de représenter un danger. Elle prévoit in fine le retour de l'armée serbe au Kosovo. Il est évident aujourd'hui que c'est un vœu pieu – qui serait d'ailleurs dangereux – mais à aucun moment il n'a été envisagé que les Albanais du Kosovo puissent avoir leur propre armée. Il ne faut pas oublier que le Kosovo n'est pas reconnu comme un Etat indépendant par une grande partie de la planète. La Russie comme l'Algérie, la Chine, le Brésil ou même le Vatican ne le reconnaissent pas. Il me semble dangereux qu'un Etat qui n'est pas reconnu par la moitié de la planète ait sa propre armée. D'autant plus au vu de la situation albanaise dans les Balkans en ce moment.
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Poutine et Erdogan se félicitent d'avoir entièrement normalisé les relations
La Russie et la Turquie ont entièrement normalisé leurs relations après une grave crise diplomatique, se sont félicités les dirigeants des deux pays, en prônant le renforcement de la coopération tous azimuts.
«Nous avons achevé le processus de normalisation. Nous ne voulons plus utiliser ce mot», a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan, lors d'une conférence de presse au Kremlin avec Vladimir Poutine.
«Nous sommes déterminés à améliorer encore les relations essentielles et particulières entre les deux pays», a-t-il précisé, ajoutant notamment s'attendre à ce que la Russie lève complètement ses sanctions contre Ankara.
Les relations turco-russes connaissent une embellie depuis plusieurs mois après une grave crise diplomatique née de la destruction en novembre 2015 par l'aviation turque d'un avion militaire russe au-dessus de la frontière syro-turque.
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L’assesseur médical de New York ne rendra pas publique les causes du décès du délégué russe auprès de l’Onu Vitali Tchourkine, selon la déclaration officielle du bureau du spécialiste.
Le bureau de l'assesseur médical de New York a communiqué vendredi qu'il ne divulguerait pas les causes du décès du représentant permanent de la Russie au Conseil de sécurité de l'Onu Vitali Tchourkine « en respect du droit international ».
« Afin de respecter le droit international et du protocole, le département juridique de New York a chargé l'office de l'assesseur médical principal de ne pas publier les causes et la nature du décès du délégué Vitali Tchourkine », lit-on dans la déclaration.
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