Le président Barack Obama a essuyé un sérieux revers, mercredi 28 septembre, lorsque le Congrès a, à une large majorité, annulé le veto qu’il avait mis à un projet de loi controversé. Ce texte, intitulé « Justice Against Sponsors of Terrorism Act » (loi sur la justice à l’encontre des soutiens du terrorisme), présenté conjointement par un démocrate, le sénateur de New York, Chuck Schumer, et le républicain John Cornyn, du Texas, doit permettre aux citoyens américains de poursuivre des Etats qui auraient assisté « directement ou indirectement » des organisations impliquées dans « des activités terroristes contre les Etats-Unis ».
Si l’Arabie saoudite n’est mentionnée nulle part, la référence explicite au 11-Septembre en fait la cible principale de cette loi. Celle-ci permet de priver d’immunité des Etats ne figurant pas sur la liste noire américaine des pays soutenant le terrorisme. Les terroristes à l’origine des quatre attaques de New York et Washington étaient majoritairement des Saoudiens (quinze sur dix-neuf assaillants).
Pour l’administration américaine, ce geste de défiance complique encore plus les relations avec Riyad, déjà perturbées par l’accord sur le nucléaire iranien, en juillet 2015. M. Obama, qui a assuré que ce texte « ne protégera pas les Américains d’attaques terroristes » et « n’améliorera pas non plus l’efficacité de notre réponse en cas de telles attaques » dans une lettre adressée au Congrès, estime qu’il risque même de fragiliser les Etats-Unis si d’autres nations s’engagent également à limiter l’immunité des Etats
(..)
L’Arabie saoudite a fait savoir de longue date qu’elle ne resterait pas sans réaction dans le cas où ce texte serait adopté. Elle dispose en théorie de nombreuses possibilités de rétorsion, compte tenu des capitaux investis aux Etats-Unis ou bien des multiples coopérations engagées avec Washington, à commencer par la lutte contre l’organisation Etat islamique. Les deux principaux candidats à l’élection présidentielle, la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump, ont pris position en faveur de cette loi.
Riyad met en garde Washington après l’adoption de la loi Jasta
Le ministère des affaires étrangères saoudien a condamné, jeudi 29 septembre, l’adoption par le Congrès américain d’une loi autorisant les familles des victimes des attentats du 11 septembre 2001 à engager des poursuites pour réclamer des dommages au royaume wahhabite.
« L’érosion de l’immunité des Etats aura un impact négatif sur tous les pays, y compris les Etats-Unis », a déclaré la diplomatie saoudienne dans un communiqué transmis par l’Agence de presse saoudienne, SPA (Saudi Press Agency) – l’agence de presse officielle –, évoquant un sujet de « grande inquiétude ». Riyad a exprimé l’espoir que les élus américains amenderaient cette législation « pour éviter les conséquences graves et non voulues qui pourraient s’ensuivre ».
Syrie : pourquoi la bataille d'Alep est-elle si importante ?
(..)
Parce qu'Alep est la 2e ville du pays
Au niveau démographique, elle était la cité la plus importante de Syrie avec 2,9 millions d'habitants intra-muros, quand Damas n'en compte que 1,5 million. L'agglomération de la capitale est cependant plus développée avec 5 millions d'habitants.
Alep était également l'un des poumons économiques du pays, porté par une forte activité industrielle. "C'est la capitale industrielle de Syrie et la principale plaque tournante pour le commerce agricole", expliquait Jihad Yazigi, rédacteur en chef du bulletin économique en ligne The Syria Report, cité par Le Monde, en 2012.
Avant le début du conflit, la zone industrielle de la ville appelée Cheikh Najjar, espérait même devenir la plus grande du Moyen-Orient.
Parce que sa situation géographique est stratégique
La ville, située dans le nord-est de la Syrie, "est la voie de passage la plus directe de la Méditerranée vers la Mésopotamie", remarque La Croix.
Concrètement, elle est un carrefour routier et ferroviaire de toute la région puisqu'elle se trouve à équidistance de l’Euphrate et de la côte méditerranéenne, et à seulement 45 km de la Turquie, pays par lequel s'approvisionnent les rebelles.
Parce que Bachar Al-Assad et les rebelles ont besoin d'Alep pour exister
Depuis 2012, la ville est divisée entre quartiers sous le contrôle du régime, à l'Ouest, et quartiers aux mains des rebelles, à l'Est.
"C’est en gardant le contrôle d’Alep que le pouvoir de Damas peut entretenir la prétention d’être légitime. Cela permet à Bachar Al-Assad de donner l’illusion de ne pas seulement régner sur une petite partie du territoire", estime auprès de LCI Thomas Pierret, maître de conférences en islam contemporain à l'université d'Édimbourg.
La ville est tout aussi importante pour les rebelles. Elle est d'ailleurs présentée comme la capitale de la révolte. "C’est le fait de contrôler la moitié de cette ville, la seconde du pays, qui leur a permis de prétendre à être autre chose qu’une révolte rurale et périphérique", explique également Thomas Pierret.
Le régime de Damas fait face à une forte résistance des rebelles et doit réaffirmer son autorité car il ne contrôle plus que 30% ou 40% du territoire syrien original, indique à franceinfo Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient, et chargée de cours à Sciences Po.
"Si l'armée de Bachar Al-Assad arrivait à reprendre Alep, cela voudrait dire qu'elle est en train de gagner. Et cela serait une victoire car elle n'a pas enregistré de succès depuis des mois et des mois."
Autrement dit, si les forces loyales à Bachar Al-Assad venaient à simposer à Alep, cela sonnerait le glas de la rébellion syrienne, déjà affaiblie par la montée en puissance des groupes jihadistes.
C'est pour cette raison que chaque percée, chaque avancée, chaque recul des uns et des autres est scruté avec attention. Les forces russes et les troupes du régime de Damas tentent d'assiéger la ville. Pour y parvenir, ils cherchent à bloquer les routes qui permettent aux rebelles de s'approvisionner en Turquie.
Parce que la Russie y joue sa crédibilité
Syrie: le refus des USA de coopérer avec la Russie serait un cadeau aux terroristes
Les menaces adressées par les États-Unis à la Russie selon lesquelles ils arrêteraient les pourparlers sur la Syrie si Moscou ne cessait d'y effectuer des frappes aériennes ne sont pas restées sans réaction de la part de la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.
Le refus de Washington de coopérer avec Moscou dans la lutte contre les terroristes en Syrie serait le meilleur cadeau offert à des terroristes, a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova sur sa page Facebook.
«Si les menaces de Washington concernant l'interruption de la coopération se transforment en décision finalisée, il n'y a aucun doute que la Maison Blanche aura pris les terroristes sous son aile, et une grande fête aura lieu sur la rue du terrorisme. »
Sécurité renforcée près de l’ambassade russe aux USA pour la «Journée de la haine»
Les diplomates russes ont réagi aux menaces proférées par des extrémistes d’organiser une « Journée de la haine et de la protestation » après l’escalade de combats à Alep.
Les mesures de sécurité ont été renforcées autour de l'Ambassade de Russie aux États-Unis, a-t-on appris de sources diplomatiques. Comme l'a fait savoir le porte-parole de l'ambassade russe, il s'agit « de mesures préventives » qui ne sont pourtant pas liées à des « menaces concrètes ».
Les diplomates ont en outre conseillé aux citoyens russes se trouvant à l'étranger de « ne pas assister à des événements publics » qui présenteraient une menace potentielle et de faire preuve de vigilance. Les mesures en question font suite aux menaces proférées la vieille par plusieurs organisations, y compris islamistes. À l'occasion des prières du vendredi, ces dernières appellent à organiser, le 30 septembre, une soi-disant « Journée internationale de la haine et de la protestation » contre l'escalade des combats à Alep.
Des agents médiatiques français de l’EI distribuent des guides sur l’utilisation de poisons et la fabrication de bombes
Des agents médiatiques français de l’Etat islamique (EI) actifs sur Telegram, Twitter, Facebook et Google Plus continuent d’encourager et d’aider les musulmans en France et en Europe à mener des opérations terroristes spontanées. [1] En plus de l’appel au djihad contre l’Occident, incluant femmes, enfants et prêtres, les militants ont distribué des listes de cibles et des guides opérationnels pour faciliter l’activité terroriste. [2]
Après son incursion au Pakistan, l’Inde évacue des villages sur la frontière
(..)
Des camions remplis de lits, d'armoires ou de valises, des enfants qui montent dedans, le regard perdu. Des milliers de civils des campagnes du Pendjab et du Cachemire indien ont entamé dès jeudi après-midi un exode préventif : les autorités veulent vider les villages situés à moins de 10 km de la frontière avec le Pakistan.
Ceci au cas où Islamabad déciderait de bombarder cette zone afin de répliquer à l'opération commando indienne de jeudi matin. Certains villageois pourront aller vivre chez des proches. Pour les autres, le gouvernement est en train d'aménager des espaces publics afin d'établir des camps temporaires.
L'Élysée renforce sa sécurité en raison de risques terroristes
Les services du renseignement redoutent le scénario d'une attaque kamikaze visant la résidence présidentielle.
Les autorités françaises ont pris la décision de renforcer la sécurité autour du palais de l'Élysée, d'après une note interne de la préfecture de police de Paris citée par les médias locaux.
Les quartiers de l'Élysée et des Champs-Élysées font partie des points très sensibles de la capitale. En raison de « risques importants d'actions terroristes », la compagnie de garde de l'Élysée a augmenté le nombre de policiers en patrouille aux abords du palais depuis le 27 septembre.
29/09: (37) Un migrant Africain agresse le personnel d’un centre d’hébergement (source)
29/09: Un réseau de passeurs Irakiens démantelé à Grande-Synthe: 3000€/p (source)
29/09: Trafic de cannabis entre le Maroc et la France: 800 kilos saisis dans le 92 (source)
28/09: (95) Des migrants agressent une femme+sément le bazar dans des cafés (source)
28/09: 26 ans de prison pour Karim.D, commanditaire d’un incendie meutrier (source)
28/09: (53) Un Marocain en prison pour des vidéos de propagande de Daech (source)
28/09: Calais: un passeur Iranien tue un migrant Iranien: tribunal de St-Omer (source)
28/09: Rouen: un fiché S en djellaba+comportement suspect arrêté en Bulgarie (source)
28/09: (59) Course-poursuite avec la police : 6 mois ferme pour Yacin Bounoua (source)
28/09: Zied.Z (récividiste) et Ayman.A condamnés pour vols: tribunal de Toulon (source)
27/09: (78) Un Congolais condamné pour agression sexuelle sur une adolescente (source)
27/09: Compiègne: Mohammed Zarhani, l’escroc se faisait passer pour un policier (source)
27/09: Paris XVI: Une princesse Saoudienne ordonne de tuer un artisan parisen (source)
27/09: Adil.H, assises pour viol sous la menace d’une arme+violences aggravées (source)
27/09: Alpes (06) Un passeur de clandestins Mauritanien condamné en procès (source)
Un homme jugé pour incitation au terrorisme sur Telegram
Un État de la Charia bientôt dans les Balkans?
Selon l’ancien vice-président serbe Emil Vlajki, l’Occident cherche à se venger de Milorad Dodik, le turbulent patron de la «Republika Srpska» (RS) et figure de proue d’un nouveau référendum d’indépendance, en soutenant par tous les moyens un climat d’instabilité dans les Balkans.
Dans une interview accordée à Sputnik, l'ancien vice-président serbe et professeur de l'Université de Banja Luka, Emil Vlajki, explique pourquoi les récents événements en Bosnie-Herzégovine devraient être considérés dans le contexte d'une « Nouvelle guerre froide » et pourquoi la Cour constitutionnelle du pays a volontairement provoqué Belgrade.
En guise de préambule, il a rappelé que la RS empêchait toujours la Bosnie-Herzégovine d'intégrer l'Otan. Ainsi, la Cour constitutionnelle ne ferait, selon lui, qu'accomplir des « commandes reçues depuis l'étranger ». À ces fins, elle cherchait à « destituer le président Dodik » et à « ouvrir au pays les portes de l'Otan ».
(..)
« Depuis 1992, ils (les États-Unis, ndlr) épaulaient la communauté musulmane. Ils ont littéralement aidé les moudjahidin à pénétrer dans le pays. Ils ont fermé les yeux sur le trafic d'armes depuis la Croatie. D'ailleurs, je dispose de documents prouvant que le président croate Franjo Tuđman s'indignait contre cet état de choses. Cependant, il n'avait pas le choix, tant il craignait alors de perdre le soutien des États-Unis », fustige-t-il.
Et d'expliquer que « l'objectif ultime des États-Unis est de créer de la Bosnie-Herzégovine un État unitaire, un État de la Charia. Et ils ne vont pas y renoncer. » Ce HAARP serbe qui nous rend fou. À en croire M. Vlajki, au moins 100 000 wahhabites résident actuellement en Bosnie-Herzégovine. Ils sont à tel point radicalisés, poursuit-il, qu'ils sont faciles à manipuler. Parmi eux, il y en aurait même « cinq ou six mille prêts à recourir à une provocation armée en cas de nécessité ».
Hongrie : Plébiscite attendu pour le référendum anti-migrants de Viktor Orban
Dans ce pays, l’un des premiers à avoir érigé un mur pour fermer les frontières, l’issue de la consultation de fait pas de doute. Dans les rues de Budapest, les affiches placardées par le gouvernement appelant à voter non au référendum de dimanche 2 octobre sur l’accueil des migrants sont omniprésentes. La Hongrie ne veut pas des réfugiés et dans les rues, le rejet des étrangers s’exprime souvent sans tabou. « On est un petit pays, on ne peut pas accueillir tous ces gens« , dit une femme.
________________
Le 29 septembre
Le rôle de la CIA dans le plan B de Washington pour la Syrie
La Maison Blanche, fortement préoccupée par l’offensive des forces du régime à Alep, envisage divers scénarios afin de l’arrêter.
Le rôle de la CIA et de ses partenaires régionaux est au centre des débats, communique le Wall Street Journal (WSJ) se référant à des fonctionnaires de l'administration américaine. La question est de savoir s'il faut autoriser l'agence et les groupes rebelles qui lui sont liés à pilonner les positions de l'artillerie des forces gouvernementales.
La Maison Blanche s'oppose catégoriquement aux livraisons à l'opposition des lance-missiles portables. Les représentants de l'administration déclarent cependant que les débats concernent la fourniture de systèmes « moins mobiles » en vue de diminuer le risque de les voir tomber entre les mains de terroristes.
Outre les initiatives concernant la CIA, Washington envisage des fournitures d'armes de haute précision par le biais de ses partenaires régionaux, notamment la Turquie et l'Arabie saoudite.
« Certains fonctionnaires estiment que l'occasion (de prendre ces mesures, ndlr) a été manquée et que l'administration doit envisager des actions militaires directes des États-Unis contre le régime d'el-Assad », signale l'article du WSJ. Pourtant, beaucoup dans l'administration s'opposent à l'idée d'une ingérence armée directe, craignant les risques d'un conflit avec la Russie. Des conseillers militaires de Barack Obama et des représentants des services de renseignement appellent, depuis février, le président américain à mettre au point un plan alternatif d'aide à l'opposition syrienne, écrit le quotidien, tout en constatant l'existence, depuis 2013, d'un programme secret de soutien des rebelles syriens prévoyant des livraisons d'armes.
Selon le WSJ, le directeur de la CIA John Brennan et le secrétaire à la Défense Ashton Carter sont les principaux partisans du recours à la force.
Mercredi, le département d'État a annoncé que le secrétaire d'État John Kerry a informé par téléphone son homologue russe Sergueï Lavrov que les États-Unis étaient disposés à suspendre les communications bilatérales avec la Russie sur la Syrie, plus particulièrement relatives à la mise en place d'un centre conjoint « si la Russie ne prend pas des mesures immédiates en vue d'arrêter l'offensive à Alep et de rétablir le régime de trêve »
Cachemire : "frappes chirurgicales" menées par l'Inde
Au même moment, l'armée pakistanaise a accusé les troupes indiennes d'avoir tué deux de ses soldats le long de la ligne de contrôle.
Des « frappes chirurgicales » ont été menées par l'Inde contre des camps rebelles le long de la ligne de démarcation de la région contestée du Cachemire, frontière de facto entre l'Inde et le Pakistan, Islamabad faisant de son côté état de deux soldats pakistanais tués. « L'armée indienne a mené des frappes chirurgicales la nuit dernière » contre des camps rebelles basés le long de la ligne de cessez-le-feu, a déclaré le lieutenant-général Ranbir Singh lors d'une conférence de presse à New Delhi.
Lire la suite ou voir la vidéo
88% des réfugiés chrétiens en Allemagne se plaignent des intimidations/agressions de leurs homologues musulmans
La Croix a enquêté sur les réfugiés chrétiens -minoritaires- en Allemagne, retrouvant le totalitarisme islamique dans les centres pour réfugiés :
« Un petit groupe a commencé à nous demander pourquoi nous ne priions pas avec eux, le vendredi, et pourquoi nous lisions la Bible. Ils nous ont dit qu’un musulman n’avait pas le droit de changer de religion. Ils étaient 7-8 personnes au départ, puis une cinquantaine. J’ai eu peur. » Mehdi n’a pas été violenté, mais il s’est senti suffisamment en insécurité pour demander l’aide du directeur du centre. « Il m’a trouvé un autre foyer, plus petit », explique-t-il.
La branche allemande de l’organisation évangélique Portes ouvertes a réalisé en début d’année une enquête auprès de 231 chrétiens irakiens, afghans et syriens (199 sont des convertis) logés dans des centres d’accueil : 204 disent avoir été victimes d’insultes, de menaces ou d’agressions physiques de la part de colocataires musulmans. Pour cette association, ceci ne serait que le « sommet de l’iceberg ». Lire sur La Croix
Source via islamisation.fr
France 5 avait aussi traité le sujet:
Violentes réactions d’hostilité suite à deux posts Facebook de l’imam de Drancy Hassen Chalghoumi appelant à prier pour Shimon Peres, Prix Nobel de la paix
Shimon Peres, ancien président et premier ministre israélien, Prix Nobel de la paix, est décédé mercredi 28 septembre à 93 ans des suites d’un accident vasculaire cérébral.
Hassan Chalghoumi, imam de Drancy et président de la Conférence des imams de France, a posté deux messages d’amitié et de compassion à l’égard de Shimon Peres sur son compte Facebook, appelant à prier pour lui, peu avant son décès. Ceux-ci ont suscité une vague de réactions hostiles, dont des articles désobligeants parus sur plusieurs sites islamiques en français, dont certains ont été ensuite retirés.
Sur la page Facebook de Hassen Chalghoumi, une flopée d’insultes, de propos à caractère obscène et d’incitations à la haine ont été postés par des commentateurs du réseau social. L’imam de Drancy est notamment appelé « sale guignol de nègre de maison » ; un commentaire entend « prier pour que tu le [Shimon Peres] rejoignes dans la mort » ; « rejoins-le en enfer » est une variante. Un post truffé de fautes, signé Ahmed Latrache, parle de « massacre linguistique » et ordonne à Hassen Chalghoumi : « Ferme-la une fois pour toutes ».
Lire la suite et voir les captures d’écran
A Jérusalem, des funérailles sous haute tension
Durant les deux jours de deuil et d'hommage à Shimon Peres, un des pères fondateur d'Israël, décédé le 28 septembre, la ville de Jérusalem est devenue un véritable château fort. Une partie des accès de la ville ont été fermés et la surveillance y a été décuplée pour éviter tout risque d'attentat, alors que des personnalités du monde entier viennent se recueillir devant le cercueil de l'ancien dirigeant.
Beaucaire (30) : la municipalité FN adopte une charte anti-migrants
Le conseil municipal de la ville tenue par le maire FN Julien Sanchez a adopté un texte rejetant l’accueil de migrants. La démarche fait suite à la création de l’association « Ma commune sans migrants », lancée par Steeve Briois, maire d’Hénin Beaumont.
[...] Pour justifier cette démarche, Julien Sanchez a argué qu’il était « impensable de demander aux contribuables de contribuer financièrement à l’accueil des migrants », selon France 3-Régions. « L’installation de camps de migrants situés à proximité des coeurs de ville engendre des tensions graves, nuit à l’ordre public, asphyxie l’économie locale », a expliqué le maire dans une note aux élus.
L’adoption de cette charte a été dénoncée par plusieurs élus du Gard. Denis Bouad, le président (PS) du département, a condamné cette décision « populiste » et Vincent Bouget, secrétaire départemental du PCF a qualifié le texte de « xénophobe ». De son côté, la conseillère municipale de Nîmes Catherine Bernié-Boissard a demandé au préfet d’examiner « si ce texte n’est pas constitutif du délit de discrimination ». [...]
Le président israélien rappelle l’implication des Ukrainiens dans l'Holocauste
Mardi, le président israélien s’est adressé au parlement ukrainien à l'occasion du 75e anniversaire du massacre de Babi Yar. Selon lui, des combattants de l'Organisation des nationalistes ukrainiens se sont «particulièrement distingués» dans le massacre des Juifs.
Le président israélien Reuven Rivlin, s'exprimant devant la Rada suprême (la chambre basse du parlement ukrainien), a rappelé l'implication des Ukrainiens et en particulier de l'Organisation des nationalistes ukrainiens dans le massacre et la persécution des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
« Environ 1,5 million de Juifs ont été tués sur le territoire de l'Ukraine moderne au cours de la Seconde Guerre mondiale, à Babi Yar, et à beaucoup d'autres endroits. Ils ont été fusillés dans les forêts, près des ravines et des douves, ils ont été poussés dans des fosses communes. De nombreux Ukrainiens ont été complices de ces crimes », a déclaré M. Rivlin lors des audiences parlementaires consacrées au 75e anniversaire de l'exécution de dizaines de milliers de personnes dans le ravin de Babi Yar. Le chef de l'Institut ukrainien de la mémoire nationale, Vladimir Vïatrovitch, à son tour, a réfuté la déclaration faite par le président israélien, jugeant qu'il s'agit d'une « répétition des mythes. »
« Malheureusement, le président israélien, dans son discours au parlement ukrainien, n'a fait que répéter le mythe soviétique de l'implication de l'OUN (Organisation des nationalistes ukrainiens, ndlr) dans l'Holocauste », a-t-il déclaré.
Commenter cet article