Le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière a proposé jeudi la déchéance de nationalité des jihadistes combattant à l’étranger s’ils sont binationaux.
Il s'agit de l’une des mesures phares d’un catalogue de propositions élaboré après une série d’attaques en juillet en Allemagne.
Le ministre estime que "les Allemands qui participent aux combats à l’étranger pour une milice terroriste et qui possèdent une autre nationalité doivent à l’avenir perdre leur nationalité allemande".
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Notes : La France aurait dû prendre cette initiative depuis bien longtemps. Mais malheureusement il faudra encore de nouveau attentats et des centaines de morts pour que nos gouvernements finissent par prendre de vrais décisions.
Charlie Hebdo à nouveau menacé
Charlie Hebdo a déposé plainte contre X hier, selon Le Parisien. Le journal a reçu des menaces après publication du dernier numéro, paru mercredi. Les caricaturistes y campent un couple sur la plage. L'homme, longue barbe d'où pointe son sexe, à côté d'une femme qui porte le voile, elle aussi nue. Le slogan qui accompagne le dessin : « Musulmans. Dé-coin-cez-vous ! (voir pic.twitter.com/fgh7lnmRpw)
L'un des messages reçus sur la page Facebook du journal menace d'un attentat prochain. Une enquête, confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne, a été ouverte dans la foulée.
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Migrants : Calais au bord de l’explosion, la police s’inquiète du risque terroriste. MàJ : 9100 clandestins recensés par des associations
Plus de 9000 migrants vivent dans la « jungle » de Calais, soit 2000 personnes de plus qu’en juillet, ont affirmé aujourd’hui deux associations actives dans le camp sur la base d’un recensement réalisé par leurs soins en août.
L’État s’en tient pour l’instant au nombre de 4500 migrants, résultat d’un comptage effectué le 13 juin. Un nouveau recensement par la police aux frontières doit avoir lieu la semaine prochaine, a affirmé la préfecture du Pas-de-Calais, qui a quasiment toujours contesté la crédibilité des chiffres fournis par les associations. Le nouveau comptage associatif, réalisé par l’Auberge des Migrants et Help Refugees du 6 au 9 août, fait état de 9106 personnes vivant dans la « jungle » de Calais, dont 1500 au CAP (Centre d’accueil provisoire) et 250 au centre Jules Ferry.
Parmi ces 9106 personnes, ces associations comptent 865 mineurs, dont 676 non accompagnés. Dans un communiqué, celles-ci disent avoir elles-mêmes été « surprises » par ce dernier recensement : elles s’attendaient à « une augmentation dans les proportions de celles des mois précédents, soit un millier de personnes en un mois, or, ce sont 2000 personnes de plus qui se sont installées« .
Le Figaro
Le nombre de clandestins ne cesse d’augmenter dans la «jungle», la police tire la sonnette d’alarme et s’inquiète du risque terroriste. Augmentation des agressions et des vols, émergence de la prostitution: tout ce que le gouvernement prétendait combattre n’a fait qu’enfler.
«On sous-estime le nombre de migrants présents. Ils sont plus proches des 7000 que du comptage officiel de 4500, basé sur le nombre de repas distribués par les associations, car tous ne se manifestent pas auprès des bénévoles. La logistique est, de toute façon, totalement débordée», assure un commandant de CRS.
D’emblée, ce cadre chevronné fait une mise au point: « Ce qui se passe au camp de la Lande est proprement ahurissant. Nos unités y interviennent rarement en profondeur. On encadre des opérations de fermeture de commerces clandestins qui rouvrent à peine la police a-t-elle tourné le dos. Il est impossible de savoir si un djihadiste issu de Belgique, par exemple, s’y cache. En plein état d’urgence, ce campement constitue un angle mort pour la sécurité nationale.»
La menace terroriste est pourtant loin d’être fantaisiste. À la frontière entre la France et l’Italie, un «fiché S» a, selon une source policière, été repéré la semaine dernière parmi un groupe d’une dizaine de migrants intercepté. «Détecter les profils à risques demeure une exigence absolue», déclare Pascal Brice, le directeur de l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra), qui assure se rendre une fois par mois à Calais pour prendre le pouls de la situation concernant les possibles réfugiés. [...]
Le ministre de l’Intérieur n’ignore rien de ces désordres. Il recourt, pour l’heure, à la technique des vases communicants. Elle consiste à orienter une partie des migrants vers des centres d’orientation en province. Problème: ceux qui répondent aux critères de l’asile sont une minorité, puisqu’il s’agit principalement d’une immigration économique.
Le Figaro via F de souche
Le maire de Cannes interdit le burkini, deux associations vont saisir la justice
Le port du burkini, ce maillot de bain qui couvre l'ensemble du corps et des cheveux, fait de nouveau parler de lui, après la polémique née au début du mois, à propos de l'organisation d'un événement pour les femmes musulmanes dans un parc aquatique près de Marseille. Jeudi, la municipalité de Cannes, dans les Alpes-Maritimes, a indiqué que le maire LR David Lisnard avait signé un arrêté, le 28 juillet, pour en interdire le port sur les plages de la cité balnéaire jusqu'à la fin du mois d'août.
"L'accès aux plages et à la baignade sont interdits à compter de la signature du présent arrêté jusqu'au 31 août 2016, à toute personne n'ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes moeurs et de la laïcité, respectant les règles d'hygiène et de sécurité des baignades adaptées au domaine public maritime", indique l'arrêté municipal. "Le port de vêtements pendant la baignade ayant une connotation contraire à ces principes est également interdit", est-il ajouté.
"Le symbole de l'extrémisme islamiste"
Les contrevenantes à ce texte pourront faire l'objet d'un procès-verbal et écoper d'une amende de 1ère catégorie de 38 euros. Le maire motive sa décision, au sein même de son arrêté: "Une tenue de plage manifestant de manière ostentatoire une appartenance religieuse, alors que la France et les lieux de culte religieux sont actuellement la cible d'attaques terroristes, est de nature à créer des risques de troubles à l'ordre public (attroupements, échauffourées, etc.) qu'il est nécessaire de prévenir".Si le port du voile intégral est interdit par la loi française dans l'espace public, le port du burkini et le port de signes religieux ne sont pas prohibés dans ce même espace.
(..)Selon le directeur général des services de la ville de Cannes, Thierry Migoule, le nombre de femmes portant le burkini est en hausse depuis l'année dernière sur les plages cannoises. Il précise qu'avant que ne soit dressé un procès-verbal, les agents municipaux inviteront les nageuses à changer de tenue ou à quitter la plage. Selon lui, "il ne s'agit pas d'interdire le port de signes religieux à la plage (...) mais les tenues ostentatoires qui font référence à une allégeance à des mouvements terroristes qui nous font la guerre". Il affirme qu'aucun burkini n'a été aperçu à Cannes depuis cet arrêté.
Si le port du voile intégral est interdit par la loi française dans l'espace public, rien n'interdit pourtant le port du burkini et le port de signes religieux dans ce même espace. Jeudi, l'Observatoire de la laïcité, un organisme de l'Etat, a rappelé sur Twitter que "si des restrictions vestimentaires sont décidées, en l'espèce, elles ne peuvent se fonder sur le principe de la laïcité". Il répondait ainsi à une interpellation de Feiza Ben Mohamed, la porte-parole de la Fédération des musulmans du Sud. Elle a dénoncé "une étape de franchie dans l'islamophobie et l'exclusion avec Cannes qui se met hors la loi grâce à cet arrêté". La jeune femme a indiqué qu'elle était en relation avec le CCIF (Collectif conte l'islamophobie en France) pour faire annuler le texte.
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Islamophobie. Le CCIF lance une «alerte générale» : «Le pays vire à la pure folie politique»
Marwan Mohammad, président du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), vient de lancer une « alerte générale ». Le but ? Mobiliser le plus grand nombre de Français autour de la lutte contre l’islamophobie pour éviter le «désastre» qui pointe à l’horizon.
« Le pays vire à la pure folie politique et des millions de personnes risquent d’en faire les frais si on ne fait rien rapidement ».
C’est ainsi que le directeur du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Marwan Muhammad, introduit sa dernière publication sur Facebook cet après-midi. Une publication pour le coup alarmiste, d’ailleurs l’ONG entend « sonner l’alerte générale » sur l’islamophobie en France.
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Pour stopper cet élan, le directeur du CCIF propose « quelque chose d’assez révolutionnaire». Pour lui il s’agit de « retourner la situation dans le bon sens», afin d’apaiser le quotidien des musulmans au cours des années à venir.
A ce propos, il a d’ailleurs réagit sur Twitter.
Ainsi, Marwan Muhammad appelle les Français à renforcer les liens qui existent dans la société. C’est un appel à fusionner indépendamment de l’origine ethnique, de la couleur de la peau ou de la confession religieuse. « C’est vraiment le moment de retisser toutes les relations qui font de nous une même société, une même communauté humaine. Cela se passe avec patience et sourire, au quotidien », écrit Marwan Muhammad.
A côté de cela, le Collectif sensibilise à l’adhésion des Français à la cause qu’il défend. Objectif ? Porter «au plus haut niveau politique» la lutte contre l’islamophobie, «en faisant pression et en sanctionnant toutes les personnalités politiques qui se servent des musulmans comme d’un paillasson électoral».
yabiladi
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