Bruxelles : des policiers visés par des tirs lors d'une perquisition
La perquisition a mal tourné. Dans le cadre de l'enquête belge sur les attentats de Paris, des policiers ont effectué une perquisition mardi après-midi à Bruxelles et ont été visés par des tirs, a appris l'AFP auprès du parquet fédéral belge.
«On a tiré sur des policiers» lors de cette perquisition menée dans la commune bruxelloise de Forest, «dans le cadre du dossier de Paris», a déclaré Eric Van der Sypt, un porte-parole du parquet fédéral.
Syrie: Poutine annonce le début du retrait des forces russes
VIDÉO - Les raids aériens devraient ralentir. Assad a été informé de cette décision destinée à relancer les négociations de Genève.
Cinq mois après le début de l'offensive militaire russe en Syrie, Vladimir Poutine a créé la surprise en annonçant lundi soir le retrait de «la majeure partie» des forces russes de Syrie à partir de mardi. «Les objectifs ont été dans l'ensemble atteints», a expliqué le président russe. «Cela stimulera le processus de paix», a-t-il ajouté. Poutine a informé par téléphone son allié Bachar el-Assad de son intention de retirer certaines de ses troupes de Syrie. Principal changement à attendre: l'activité aérienne russe devrait se réduire, même si les bases navales et aériennes russes près de Lattaquié et à Tartous continueront à opérer normalement, a ajouté le chef du Kremlin lors d'une réunion avec ses ministres.
Cette annonce surprise coïncide avec le premier jour des pourparlers de Genève sur le lancement d'une transition politique en Syrie. Pour l'opposition et ses parrains internationaux, de telles discussions ne pouvaient sérieusement démarrer sans un arrêt des bombardements russes. D'autant que, depuis le début de cette offensive, les Occidentaux n'ont cessé de dénoncer des raids russes qui frappaient en majorité les rebelles modérés défendus par les grandes puissances.
"Coup de tonnerre dans un ciel serein": les réactions au retrait russe de Syrie
En entamant le retrait des troupes de Syrie, le président russe a remporté une victoire massive, y compris sur Washington qui reste "comme un enfant perdu" au milieu du chaos proche-oriental, indiquent des médias occidentaux.
La communauté internationale a été stupéfiée par l'annonce surprise de Vladimir Poutine concernant le retrait des troupes russes de Syrie. Certains commentateurs avaient prédit le déclenchement d'une opération au sol. Les Américains se frottaient les mains, s'attendant à un "second Afghanistan" pour la Russie. Néanmoins, tout le monde avait oublié la réponse donnée par Vladimir Poutine à un journaliste concernant la durée de l'opération russe en Syrie. Le président russe avait indiqué dès le début la date du retrait: mars 2016. Ainsi, le président russe s'est contenté de tenir parole, suscitant l'émotion générale.
"Une initiative audacieuse du Kremlin"
La décision de Vladimir Poutine de retirer le gros du contingent russe de Syrie représente "une initiative audacieuse du Kremlin" visant à accélérer le processus de règlement de la crise en Syrie, indique la chaîne américaine CNN.
"Habituellement, les démarches russes dans les domaines diplomatique ou militaire sont effectuées sous le voile du secret. Cependant, ce qui s'est passé pour le moment est un pas audacieux", rapporte la chaîne.
Après les événements en Ukraine, l'Occident ne voulait pas négocier avec Moscou, mais les actions de la Russie en Syrie ont changé la donne. Désormais, les Russes "sortent du conflit avec des pertes minimales", ce qui représente "une brillante décision tactique", rapporte The Guardian.
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Retrait militaire russe : l'opposition syrienne est dubitative
L'opposition syrienne a accueilli avec prudence lundi l'annonce du retrait du gros des forces russes de Syrie, en déclarant attendre de le vérifier sur le terrain et redouter une "ruse" du Kremlin. "Nous devons vérifier la nature de cette décision et sa signification", a déclaré à la presse à Genève Salem al-Meslet, porte-parole de la délégation du Haut Comité des négociations (HCN), rassemblant les groupes clés de l'opposition.
"S'il y a une décision de retirer les forces (russes), il s'agit d'une décision positive, et nous le verrons sur le terrain", a-t-il dit. Mais "cette décision signifie-t-elle un retrait des forces ou une simple réduction du nombre des avions, cela reste à vérifier", a poursuivi le porte-parole. "Nous espérons voir sur le terrain que les Russes ne sont plus en Syrie", a-t-il souligné. Mais il a estimé que l'annonce du Kremlin pouvait être "une ruse".
Syrie: le quartier général du Front al-Nosra détruit à Idlib
Suite à des combats acharnés, l’Armée syrienne libre a brûlé le quartier général du groupe terroriste Front al-Nosra dans la province d’Idlib, rapportent les médias russes.
Des combats entre la 13e division de l'Armée syrienne libre (ASL) et les djihadistes du Front al-Nosra ont eu lieu dans la plus grande ville de la province d'Idlib, Ma'arrat al-Numan.
Suite à une attaque réussie, les soldats de l'ASL ont brûlé le quartier général des djihadistes et ont libéré les otages détenus dans une prison islamique locale, indiquent les médias russes.
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Irak, Syrie : désertions en hausse au sein de Daech, selon Washington
«On dirait que les fondations (de l'EI) en terme d'effectifs et de ressources (humaines) se fissurent» C'est ce qu'a affirmé ce lundi John Kirby, le porte-parole du département d'Etat, le ministère américain des Affaires étrangères, lors de son point de presse quotidien.
Selon lui, de plus en plus de combattants de Daech font désertion et l'organisation jihadiste utilise davantage d'enfants soldats.
Syrie : Al-Qaïda lancera une offensive d'ici 48 heures
Les djihadistes du Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, vont lancer une offensive dans les 48 heures en Syrie, d'où la Russie, alliée du régime, est en train de retirer ses troupes. « Il est clair que la Russie a subi une défaite, et dans les 48 prochaines heures, le Front Al-Nosra va lancer une offensive en Syrie », a indiqué ce mardi via Skype un commandant de ce groupe sur le terrain. En raison des frappes russes en Syrie depuis le 30 septembre, Al-Qaïda alliée à des groupes islamistes a perdu de nombreux secteurs dans la province de Lattaquié ainsi qu'une grande partie de la province d'Alep. « Nous ne sommes pas engagés » par le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 février à l'initiative de la Russie et des États-Unis, a par ailleurs rappelé le commandant qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat. « Les Russes se sont retirés, car ils soutenaient le régime, mais ce dernier s'est avéré incapable de garder les territoires conquis », a-t-il ajouté. « Sans les frappes russes, nous serions aujourd'hui dans (la ville) de Lataquié », a-t-il poursuivi. La province de Lattaquié, majoritairement alaouite, est le berceau de la famille Assad.
Turquie : 11 suspects en lien avec l'attentat d'Ankara arrêtés
Des éléments « quasi sûrs » impliquent les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans l'attentat meurtrier survenu dimanche soir dans le centre d'Ankara, a affirmé lundi le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu. « Nous disposons d'éléments très sérieux, quasi sûrs, qui impliquent l'organisation séparatiste terroriste », le PKK, a déclaré Ahmet Davutoglu devant la presse, ajoutant que 11 suspects avaient déjà été arrêtés en lien avec l'attaque. Sur les 37 personnes tuées par l'explosion d'une voiture piégée, 35 ont été identifiées comme des victimes, une autre comme un des auteurs de l'attaque, a-t-il ajouté, précisant que la dernière pourrait être un complice.
La Corée du Nord ordonne un test d’ogive nucléaire et des tirs de missiles
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a annoncé un test imminent sur une ogive nucléaire et des tirs de missiles balistiques multiples, faisant monter les enchères dans son face à face avec une communauté internationale qui vient tout juste de lui infliger de lourdes sanctions.
M. Kim a donné cet ordre après ce qui a été décrit comme la simulation réussie de la technologie relative à la rentrée dans l’atmosphère d’une ogive nucléaire, nécessaire pour mener à bien une frappe sur le continent américain, a rapporté mardi l’agence officielle nord-coréenne KCNA.
Les tensions ne cessent de s’aggraver sur la péninsule divisée depuis le quatrième essai nucléaire mené par la Corée du Nord le 6 janvier, suivi le 7 février par un tir de fusée à longue portée largement considéré comme un test déguisé de missile balistique.
Iran: les tirs de missiles ne violent pas l'accord nucléaire
Les récents essais de missiles balistiques de l'Iran ne violent pas les résolutions de l'Onu entérinant l'accord nucléaire conclu en juillet 2015, et ne sont pas illégaux, selon le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.
La Russie s'est opposée lundi à des sanctions internationales contre l'Iran pour ces récents essais de missiles, lors de consultations tenues à sujet au Conseil de sécurité à la demande des Etats-Unis. Elles n'ont débouché sur aucune prise de position commune.
M. Zarif a estimé que les récents essais n'enfreignaient pas la résolution 2231 adoptée après l'accord historique de juillet entre l'Iran et les grandes puissances et qui prévoit que l'Iran doit s'abstenir de lancer des missiles balistiques pouvant être équipés d'ogives nucléaires.
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L'Iran estime "ridicule" une décision judiciaire sur le 11 Septembre
« Ridicule » et « sans fondement ». Voilà comment l'Iran a qualifié lundi le jugement d'un tribunal américain le condamnant à payer plus de 10 milliards de dollars aux victimes des attentats commis le 11 septembre 2001 à New York. À la suite d'une plainte d'une des victimes, une cour new-yorkaise a condamné l'Iran la semaine dernière à leur payer 10,5 milliards dollars de compensations pour n'avoir pas pu prouver qu'il n'avait pas aidé les auteurs des attentats revendiqués par Al-Qaïda.
« Ce jugement est tellement ridicule et sans fondement (...) qu'il mine plus que jamais la crédibilité du système judiciaire américain », a déclaré Jaber Ansari, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères à la télévision d'État Irib. Selon lui, « de tels jugements envoient en outre ce message très dangereux aux terroristes et à leurs soutiens : tuez librement (...), car non seulement on ne vous pourchassera pas, mais en plus nous ciblerons vos ennemis les plus forts en riposte à vos crimes ». Il a accusé « l'administration américaine d'être complice de tels verdicts ».
Égypte : le ministre de la Justice démis de ses fonctions après des propos jugés blasphématoires
Il avait suscité un tollé vendredi en affirmant qu'il serait prêt à emprisonner "même un prophète". Dimanche, le ministre égyptien de la Justice, Ahmed al-Zind, a été démis de ses fonctions.
Le ministre égyptien de la Justice, Ahmed al-Zind, a été démis de ses fonctions, dimanche 13 mars, après le tollé provoqué par ses propos sur le Prophète Mahomet, a annoncé le bureau du chef du gouvernement.
Vendredi soir, Ahmed al-Zind avait indiqué sur une chaînée de télévision qu'il serait prêt à faire emprisonner sept journalistes l'ayant diffamé, même si l’un d’eux était "un Prophète, la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui", une révérence qui ne se réfère qu'à Mahomet. Prenant conscience de son écart, il avait alors aussitôt ajouté : "Je demande à Dieu de me pardonner".
La remarque du ministre, qui avait déjà défrayé la chronique dans le passé en appelant au meurtre de milliers d'opposants, dont les Frères musulmans, a déclenché une campagne de protestation sur Twitter et Facebook.
Jean-Yves Le Drian dit craindre un trafic de migrants contrôlé par l’EI depuis la Libye
Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian estime qu’il y a « un risque majeur » que les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) organisent le passage de migrants vers l’île italienne de Lampedusa depuis les zones qu’ils contrôlent en Libye, dans un entretien à paraître mardi.
« Il y a aujourd’hui en Libye entre 4.000 et 5.000 combattants de Daech (acronyme arabe de l’EI, ndlr), dont beaucoup de Maghrébins et d’Egyptiens. Il n’y a quasiment pas d’Européens, mais cela pourrait venir », souligne le ministre dans le quotidien Le Figaro.
« Il existe un risque majeur que Daech organise le passage des migrants vers Lampedusa », ajoute-t-il.
Selon M. Le Drian, la meilleure arme pour empêcher l’EI de prendre le contrôle des trafics de migrants dans cette zone est l’opération militaire européenne Sophia contre les réseaux de passeurs en Méditerranée, à condition que cette opération puisse étendre sa zone d’activité.
« Il faut qu’elle puisse se déployer dans les eaux territoriales libyennes, voire sur le littoral, comme le prévoit son mandat, pour faire cesser les trafics et empêcher des milliers de migrants de se lancer en Méditerranée à partir des zones côtières tenues par Daech. (…) Le dispositif est prêt mais +Sophia+ ne peut aller dans les eaux territoriales libyennes sans une demande du gouvernement ou un accord international », a-t-il déploré.
L’opération Sophia, lancée en juin 2015 et à laquelle contribuent 22 pays de l’UE, était dans un premier temps cantonnée à des missions de surveillance des réseaux opérant depuis les côtes libyennes.
Elle est passée début octobre à une phase plus offensive, lui permettant d’arraisonner les bateaux, de les fouiller et de les saisir, mais seulement dans les eaux internationales. [...]
Décapitation à Amsterdam, un Fait Divers banalisé
Macabre découverte la semaine dernière dans une rue d’Amsterdam : un décapité ! Outre le meurtre évident que nous déplorons, nous sommes d’autant plus choqués par cette pratique barbare, toute droit issue du multiculturalisme. La culture européenne toute entière évolue vers l’islamisation et ses pratiques « exotiques ».
La tête fut découverte dans une rue, devant un bar à chicha… le corps, plus loin, dans une voiture incendiée. « Le bar à chicha de Fayrouz Lounge est connu pour être un point de chute de trafiquants de drogue et a déjà été le décor d’un assassinat en mars 2014 », rapporte le quotidien Le Soir.
Des meurtres, des viols, des vols, des affaires de mœurs, des agressions en tous genres, … notre société est déjà, comme toute société, témoin de Faits Divers condamnables et révoltants. Mais force est de constater que nous évoluons au rythme d’une nouvelle culture, nous apportant sont lot d’atrocités. Ces pratiques inédites pour l’occident vont très vite connaître la banalisation.
Alain Nicolas rend sa légion d’honneur pour protester contre celle remise au prince saoudien Nayef
L’ancien conservateur en chef des Musées de France, a écrit à François Hollande afin de lui rendre sa légion d’honneur que Jacques Chirac lui avait remise. Il n’a pas apprécié que le prince héritier d’Arabie saoudite accède au même honneur.
Selon les informations du quotidien Libération, Alain Nicolas, Chevalier de la Légion d'Honneur et Officier de l'Ordre National du Mérite, a rendu sa décoration au président de la République. Le scientifique considère que la décoration du prince hériter d'Arabie saoudite représente «une insulte personnelle et collective insupportable» et ajoute qu'il «ne souhaite pas figurer aux côtés de telles personnalités qui ne partagent pas les valeurs humaines et démocratique de la France».
La remise de la Légion d'honneur au ministre saoudien de l'Intérieur, s'est déroulée le 4 mars au palais de l'Elysée mais la présidence française ne l'a annoncé que le 13 mars. Entretemps, l'agence de presse saoudienne SPA avait rendu compte de la visite du prince héritier à Paris, signalant qu'il avait été décoré de la Légion d'honneur.
Alain Nicolas, ancien conservateur en Chef des Musées de France rend sa légion d’honneur. Il dénonce la décoration du prince saoudien et refuse d’être assimilé à ce représentant de la barbarie.
(..) Mais là, pour décorer un prince saoudien, adepte des pratiques barbares moyenâgeuses, piétinant allègrement les Droits de l’Homme et de la Femme, il ne s’est pas posé de question, n’a pas consulté le manuel de le morale !
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Le 14 mars
Un attentat fait au moins 36 morts au cœur de la capitale turque
Une violente explosion a secoué, dans la soirée du dimanche 13 mars, le cœur de la capitale turque, Ankara. Le ministre de la santé a fait savoir que cette déflagration, « causée par un véhicule rempli d’explosif », a fait au moins 36 morts et 125 blessés. Au moins l’un des auteurs de l’attentat a également été tué. Le ministre a ajouté que 71 blessés étaient toujours hospitalisés lundi matin.
L’explosion s’est produite à 18 h 45, à proximité d’un arrêt de bus, le long du parc public Güven, près de la place Kizilay, très fréquentée. Une voiture s’est encastrée dans un autobus municipal, un choc suivi d’une déflagration d’une puissance inouïe. Toutes les vitres alentour ont été soufflées et une boule de feu s’est ensuite propagée aux voitures qui se trouvaient à proximité.
(..)
En riposte à l’attentat, l’aviation turque a bombardé lundi des bases du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l’Irak. Ces raids, menées par au total onze avions de combat, ont visé notamment la zone de Kandil, dans les montagnes de l’extrême nord de l’Irak, où sont retranchés les chefs rebelles du PKK, selon l’état-major turc.
Ces violences surviennent au moment où les forces spéciales turques, après avoir écrasé la rébellion kurde armée à Sur, Cizre et Silopi, ont commencé à boucler les villes de Yuksekova, Nusaybin et Sirnak, désormais soumises à un couvre-feu. Des milliers de civils ont pris le chemin de l’exode.
Côte d'Ivoire: Ce que l'on sait de l'attaque qui a fait 16 morts dont un Français
Après le Burkina et le Mali, la Côte d’Ivoire a été la cible dimanche d’une attaque djihadiste. Un commando armé a attaqué la station balnéaire très populaire de Grand-Bassam, le premier attentat de ce type dans le pays.
Quatorze civils dont quatre blancs ont été tués dimanche, a annoncé le ministre ivoirien de l'Intérieur, Hamed Bakayoko. Parmi les victimes, «nous avons identifié une (d'elles) de nationalité française et une allemande», a ajouté le ministre au journal télévisé. Par ailleurs, deux membres des forces de sécurité ont été tués.
«Six hommes armés sont venus sur la plage et ont commencé à tirer»
Le président Alassane Ouattara, qui s’est rendu sur les lieux, à une vingtaine de kilomètres à l’est d’Abidjan, a dénoncé une attaque « terroriste ». Celle-ci a été revendiquée par Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). L'organisation a salué ses «trois héros» qui ont perpétré l'attaque et a promis davantage de détails plus tard, selon SITE, une organisation américaine qui surveille les sites internet islamistes.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'attaque contre la station balnéaire du Grand-Bassam en Côte d'Ivoire qui a fait 16 morts dont un Français. Romain Caillet, consultant sur les questions islamistes, a affirmé sur France Info lundi matin, que "les cibles de choix d' Al-Qaïda sont surtout les Français."
"Il faut se rappeler que dans les attentats précédents, celui de l'hotel Radisson le 20 novembre (au Mali) et celui de Ouagadougou le 15 janvier (au Burkina Fasso), à chaque fois dans les communiqués finaux, (… ) Il y a les Français qui sont clairement présentés comme la cible principale", a-t-il précisé.
Selon le consultant, la prochaine cible est le Sénégal: "C'est un pays qui fournit de nombreux djihadistes à l'Etat Islamique en Libye (…) On ne soupçonne pas l'importance du courant djihadiste au Sénégal qui est certes récent mais, qui se développe à une vitesse importante", a-t-il précisé.
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La Turquie s'implante sur le territoire syrien
La Russie a été informée que la Turquie essayait de s'implanter sur le territoire syrien à quelques centaines de mètres de la frontière turco-syrienne, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Le chef de la diplomatie russe a qualifié ces actions d'"expansion rampante".
"En exigeant que les Kurdes s'abstiennent de renforcer leurs positions en Syrie, la Turquie a commencé à proclamer son droit souverain de créer de prétendues zones de sécurité sur le territoire syrien. Selon nos données, il sont déjà en train de s'implanter à quelques centaines de mètre de la frontière, en Syrie même", a souligné le ministre dans une interview à la chaîne russe REN TV.
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Syrie : 600 combattants de l'EI tués
Le groupe Etat islamique (EI), visé par des bombardements de la coalition internationale emmené par les Etats-Unis, a perdu 600 combattants au cours ces trois dernières semaines en Syrie, a déclaré le secrétaire d'Etat américain John Kerry. "La pression va s'intensifier", a-t-il ajouté à l'issue d'une rencontre avec ses homologues français, allemand, britannique et italien sur la Syrie à Paris.
Un Mirage des Emirats s'écrase au Yémen
Un avion de combat Mirage des Emirats arabes unis s'est écrasé, lundi, au Yémen. Ses deux pilotes ont été tués, a annoncé la coalition arabe engagée contre les rebelles chiites yéménites Houthis. «Deux pilotes émiratis sont tombés en martyrs lorsque leur avion de type Mirage s'est écrasé à l'aube à la suite d'une panne», a annoncé le commandement de la coalition menée par l'Arabie saoudite dans un communiqué publié à Ryad.
Trois ans après sa disparition, une Alsacienne découvre son fils sur les listings de l’Etat islamique
Le « Telegraph » a contacté la mère d’un jeune homme dont le nom figure parmi des documents supposés du groupe Etat islamique.
Le jeune homme n’aurait pas donné signe de vie depuis juin 2013, mais sa disparition n’aurait pas été signalée aux autorités. Une habitante d’Ottmarsheim (Haut-Rhin) a découvert, grâce au Telegraph (en anglais) que son fils figurait parmi les listings supposés du groupe Etat islamique dévoilés par la chaîne Sky News.
L’une des fiches, déjà analysée par L’Express, concerne un Français, né le 4 juin 1989, « volontaire » pour devenir kamikaze. Sur le document issu de ces fuites figure le nom de sa mère, ainsi qu’un numéro de téléphone pour contacter sa famille, détaille le Telegraph. Avec cette précision : « Ne les appelez pas même si je meure. »
(…) France TV via F de souche
Béziers (34) : l’argent de la drogue pour aider les réfugiés ?
Enquête exclusive – M6 – 13/03/2016
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Malgré la défaite de Merkel, Berlin maintient sa politique sur les migrants
Le gouvernement allemand maintient « le cours » de sa politique sur les réfugiés, au lendemain d’élections régionales qui ont vu la défaite du parti de la chancelière, Angela Merkel, et une percée des populistes de l’AfD. Des résultats attribués à la ligne généreuse de la chancelière sur l’accueil des migrants. Selon le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert, lundi 14 mars :
« Le gouvernement fédéral poursuit de toutes ses forces le cours de sa politique concernant les réfugiés au niveau national et international. (…) Certaines choses ont été faites, d’autres restent à faire. Le but est en tout cas une solution européenne commune, durable, qui conduise à ce que dans chaque pays le nombre de réfugiés [arrivant] baisse de manière notable. »
(…) Le Monde
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